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«Tout dialogue est exclu»
ATMAN MAZOUZI, DELEGUE ANTI-DIALOGUISTE
Publié dans L'Expression le 17 - 04 - 2004

Il affirme que toutes les rencontres archs-gouvernement sont autant de monologues.
L'Expression : A la lumière de la nouvelle situation induite par l'élection présidentielle, comment voyez-vous les choses?
Atman Mazouzi : le premier enseignement à tirer de cette élection est que la volonté populaire a été bafouée et violée. Encore une fois, l'espoir suscité s'est évaporé. L'illégitimité du président, qui n'est pas à prouver, fragilisera davantage la nation algérienne. On n'arrive pas dans le paquetage du collège du Saint empire, comme ce fût le cas en 1999, pour présider aux destinées d'un peuple qui ne cesse de sortir dans la rue pour revendiquer des changements. On est devant un statu quo, le régime de Bouteflika continuera à naviguer à vue pour gagner du temps, mais sa fin ne peut être qu'inéluctable.
A présent le mouvement citoyen semble plus que jamais divisé.
Vous avez raison ! Ce que le pouvoir n'a pas pu faire en décembre 2001, lors du premier round de dialogue taiwan, il l'a réussi avec brio et avec la bénédiction de ses nouvelles recrues. Pour ce qui nous concerne, nous qui sommes restés fidèles aux principes directeurs, nous considérons que le mouvement n'a fait que se libérer de ses pesanteurs internes. Il ne saurait y avoir de contact avec Bouteflika et sa quincaillerie du régime. Quel que soit le prix, nous demeurerons attachés au serment prêté à nos martyrs.
La réconciliation est-elle possible au sein du mouvement citoyen?
Une réconciliation avec qui ? Ceux qui se sont fourvoyés dans la processus de compromission avec les assassins doivent savoir que la dignité et l'homme n'ont pas de prix. Nous avons déjà déployé beaucoup d'efforts pour remettre la minorité d'égarés sur la voie du combat citoyen pour lequel sont tombés les meilleurs d'entre nous. Ces derniers ont persisté dans leur forfaiture et l'attribut des avantages et des subsides a pris le pas sur l'exigence du combat. La Kabylie a connu un épisode honteux qu'elle n'est pas prête d'oublier. Aujourd'hui, elle reconnaît assez bien les siens.
Les observateurs n'écartent pas un nouvel appel au dialogue dans les tout prochains jours. Allez-vous le rejeter comme le précédent?
Le pouvoir n'a jamais cessé de dialoguer avec ses délégués. A ce jour, le mouvement citoyen, tel que régi par ses textes, n'a jamais négocié. On ne s'assoie pas à la même table avec son bourreau. Comment croire à la volonté du pouvoir de régler la crise de Kabylie, alors que trente-six mois durant, il n'a opposé que mépris à celle-ci, ne demandant même pas pardon aux familles des martyrs.
Une révision constitutionnelle, à travers laquelle la question de l'officialisation de tamazight trouverait une solution, revient avec insistance. Quelle sera, à ce sujet, la position de votre aile?
C'est un point d'honneur et la plate-forme d'El-Kseur est assez claire. On acceptera aucun référendum pour que tamazight soit langue officielle.
Même dans le cas où le président de la République fasse campagne?
Ce qui intéresse Bouteflika, c'est de renforcer ses pouvoirs et aller vers une forme d'Emirat. S'il intègre tamazight dans la Constitution, ce ne sera certainement qu'une vente concomitante pour duper le peuple et imposer son diktat.
Un de vos ex-camarades de l'interwilayas, en l'occurrence Hakim Kacimi, a pris l'initiative de renouer le dialogue avec le chef du gouvernement. Qu'en pensez-vous.
Les seules initiatives auxquelles je crois, sont celles des fidèles au mouvement et voici un homme, qui n'a rien à voir avec le mouvement.
Apparemment Ouyahia n'a pas trouvé mieux comme sous-traitant pour lancer ses initiatives et les vulgariser.
Et si cette initiative aboutit à un accord global pour la satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur?
A défaut d'interlocuteurs crédibles, Ouyahia va se satisfaire d'une mise en scène intra-muros et leur accord pour nous sera nul et non avenu comme cela a été le cas pour celui du dernier round des négociations qu'on nous a chanté pour les besoins d'intronisation de Bouteflika.
Pour nous, ce pouvoir est là pour mentir, tromper et gagner du temps par des fausses solutions.


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