Malgré le fair-play qui a régné entre les joueurs des deux camps, le président de la JSK s'en est pris de nouveau aux dirigeants usmistes, leur reprochant d'avoir privé de nombreux supporters de la JSK d'être présents dans les gradins du stade de Bologhine. Malgré la qualification des Canaris pour le prochain tour de la Coupe d'Algérie, en l'occurrence les huitièmes de finale, le président de la JS Kabylie, n'en rate plus une pour multiplier ses déclarations incendiaires, notamment à l'égard des dirigeants de l'USM Alger. Samedi soir dernier, dès la fin du match de Coupe d'Algérie, au terme duquel les Canaris ont finalement eu le dernier mot devant leure éternelle bête noire, Moh Chérif Hannachi s'est de nouveau exprimé sur un ton coléreux, en présence de très nombreux journalistes et autres médias présents avant-hier au stade Omar-Hamadi de Bologhine. Malgré le très grand fair-play qui s'est déroulé entre les joueurs des deux camps, le président de la JS Kabylie s'en est pris de nouveau aux dirigeants usmistes, leur reprochant d'avoir privé de très nombreux supporters des Canaris, d'être présents dans les gradins du stade de Bologhine. Il est vrai que les inconditionnels de la JSK, n'ont finalement pu bénéficier que de 700 places. Ce qui est réellement insuffisant comme quota, pour un club de la trempe du prestigieux club phare de la Kabylie. Mais dans le même temps, personne n'ignore aujourd'hui, encore moins Hannachi, que la plupart des stades de la capitale sont réellement devenus trop exigus pour contenir autant de monde et dans des conditions dignes de ce nom. Il est vrai que les supporters de la JS Kabylie ont été tous «parqués» au niveau du petit virage, habituellement réservé aux fans des équipes visiteuses. Un big match USMA-JSK devrait, certes se dérouler logiquement dans un stade autrement plus grand que celui de Omar-Hammadi de Bologhine. Hannachi sait très bien pourquoi aussi les supporters de la JSK, n'ont pas trouvé dernièrement la moindre place au stade du 1er-Novembre d'El Harrach. En réalité, Moh Chérif Hannachi s'en est pris ouvertement à Rebouh Haddad, avant même le déroulement du match de coupe d'Algérie USMA-JSK, en des termes qui n'encouragent nullement les bons rapports à protéger en toutes circonstances entre deux clubs aussi prestigieux. En agissant de la sorte envers les actuels propriétaires de l'USMA, et en continuant de condamner en permanence par le biais des médias presque tout le monde, Hannachi continue tout simplement d'attiser le feu. Pour preuve, ce n'est nullement pas par hasard, si sa personne, ainsi que l'ensemble de la délégation qui l'accompagnait avant-hier, ont été très mal reçus par le public du stade Omar-Hamadi de Bologhine. A force de multiplier des déclarations fracassantes tous azimuts, et qui font le régal de certains médias, le président de la JS Kabylie ne fait que compliquer davantage la situation dans laquelle végète toujours notre sport-roi, et notamment celui du championnat professionnel. Ce n'est nullement de cette manière que les clubs de Ligue 1, et même ceux de la Ligue 2, vont pouvoir réellement se mettre tous, une fois pour toutes autour de la même table. Moh Chérif Hannachi est certes à la tête d'un club très prestigieux, mais son manque de calme et de sagesse actuelle, cache très mal aujourd'hui le profond malaise dans lequel il continue de gérer les destinées des Canaris du Djurdjura. Pour finir, Dieu seul sait ce qu'aurait pu déclarer d'autre le président Hannachi, si par malheur pour son équipe, l'arbitre Haïmoudi avait désigné le point de penalty, sur un geste litigieux, commis sur l'action par le défenseur Ali Rial. Le fait d'enfoncer le clou en personne, une fois contre certains arbitres, une autre fois contre des dirigeants de club, mêmes amis de très longue date, la violence verbale s'accompagne souvent d'actes qui «embrasent» régulièrement aujourd'hui nos stades de football.
