Les choses se sont plutôt précipitées, et surtout ont pris une autre tournure, dès que Mohamed Raouraoua a eu vent de la dernière brève rencontre entre Halilhodzic et les responsables du Qatar. La nouvelle année qui vient de débuter, entame 2014 exactement comme celle qui vient de s'achever sur fond de polémique, et surtout un certain nombre de sujets relatifs à l'EN, notamment le sélectionneur des Verts, en l'occurrence Vahid Halilhodzic. Pour preuve, une fois n'est pas coutûme, même l'ex-patron technique de l'EN, en l'occurrence Rabah Saâdane, a fini par monter sérieusement au créneau, et de vive voix, afin de laisser son actuel successeur préparer le Mondial brésilien dans la sérénité. Il est vrai qu'en la matière, Saâdane reste à ce jour la personne la mieux placée, pour comprendre parfaitement ce que doit ressentir à son tour, et surtout subir comme pression autour de lui le technicien bosnien. Le poste de sélectionneur national longtemps occupé par le passé par Rabah Saâdane, et sanctionné par deux participations à une phase finale de Coupe du Monde (1986-2010), a fait l'objet des mêmes remises en cause, et autres interrogations auxquelles fait face aujourd'hui Vahid Halilhodzic. Même actuellement, le pourtant très coté Italien Fabio Capello, fait depuis très peu de temps l'objet de plusieurs contestations de la part de certains ex-joueurs russes, et autres anciens sélectionneurs, au lendemain de la dernière l'annonce faite par l'actuel ministre des Sports russe qui a émis le voeu sincère d'augmenter sérieusement le salaire de l'ex-sélectionneur de l'Angleterre, et surtout de prolonger son contrat jusqu'en 2018. Or, concernant Vahid Halilhodzic, et notamment au sujet de son avenir avec les Verts, la situation a subitement pris une tournure inattendue, lorsque les Qataris et Halilhodzic se sont rencontrés à Tunis, alors que l'EN venait tout juste de se qualifier au Mondial 2014. Il est vrai que contrairement aux Algériens, les Qataris sont très largement en mesure d'offrir au technicien franco-bosniaque, un salaire nettement supérieur à celui que la Fédération algérienne de football octroie aujourd'hui au sélectionneur de l'EN. Personne n'ignore que Vahid Halilhodzic est actuellement rémunéré à hauteur de 65.000 Euros environ. D'ailleurs, la question du salaire que l'actuel patron technique des Verts perçoit depuis qu'il a pris la tête de l'EN, n'a jamais fait débat ni encore créé la moindre polémique jusqu'ici. Les choses se sont plutôt précipitées, et surtout ont pris une autre tournure, dès que Mohamed Raouraoua a eu vent de la dernière brève rencontre entre Halilhodzic et les responsables du Qatar. La courte rencontre de Tunis a certainement constitué aux yeux du président de la FAF une nouvelle donne, et face à laquelle il a visiblement décidé de prendre toutes ses responsabilités, notamment pour préserver l'intérêt de l'EN. Croire aujourd'hui que tout sépare désormais Raouraoua et Halilhodzic, ce serait allait trop vite en besogne. Il est vrai que l'actuel coach des Verts a certainement multiplié toute une série de déclarations qui ont visiblement mis très mal à l'aise l'actuel patron de la FAF, et aussi membre de l'exécutif de la FIFA. Il est vrai aussi que sur le plan de la communication, tout au long de l'année 2013, et notamment au lendemain de la Can sud-africaine, Vahid Halilhodzic a souvent carrément «zappé» la plupart des médias algériens. Mais désormais, Mohamed Raouraoua souhaite vivement mettre en place de nouveaux garde-fous, dès ce premier mois de l'année 2014. Il est évident que le très prochain face à face, prévu à Alger entre le président de la FAF, et l'actuel sélectionneur de l'EN, est désormais très attendu de la part de tous. Au risque de nous répéter, la cote de popularité de Vahid Halilhodzic auprès des millions de supporters algériens, est toujours intacte. Toutefois, les responsables algériens, à leur tête Mohamed Raouraoua, doivent impérativement trouver la solution la plus appropriée, réellement susceptible de mettre les Verts dans les meilleures conditions morales d'avant-Mondial 2014, et cela dès le mois de mars prochain. Aux yeux de Mohamed Raouraoua, les vacances sont désormais bel et bien terminées. Il faut maintenant aborder avec Vahid Halilhodzic d'autres nouvelles choses très sérieuses, et surtout très importantes pour l'avenir des Verts. 2013 s'est finalement achevée sur une excellente note pour notre équipe nationale, et celle qui vient de commencer ne doit en aucun cas être gâchée, et surtout être marquée par certaines erreurs dont les conséquences pourraient se révéler au grand jour, lors du prochain Mondial. L'année 2014 est porteuse de beaucoup d'espoirs pour l'EN. Mais désormais la balle est bel et bien dans le camp de Vahid Halilhodzic.
