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Mise au pas du Qatar?
Publié dans L'Expression le 11 - 03 - 2014


«Frères ennemis!» C'est du moins l'impression que donnent les monarchies du Golfe qui, brusquement - rappel de leur ambassadeurs à Doha - ont décidé d'encadrer leur partenaire qatari, plus «enfant terrible» que jamais qui va au-delà des plans tracés par le protecteur américain. L'Etat lilliputien s'est ainsi inopinément et à tort, considéré comme la matrice politique, voire économique du Moyen-Orient et le maître d'oeuvre des stratégies concernant cette région qu'il veut placer sous sa férule. Ainsi, en en faisant trop, le Qatar a, quelque part, bousculé le programme américain de mainmise sur cette contrée stratégique, notamment au plan militaire et économique. L'auxiliaire qatari a, de fait, dépassé son rôle, en prenant sur lui de régenter les événements dans le Monde arabe, mettant en maintes occasions dans l'embarras son mentor américain. D'ailleurs, l'abdication de l'émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani - «provoquée» en juin 2013 au profit de son fils cheikh Tamim ben Hamad al-Thani - et de son Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, le puissant Hamed ben Jassem al-Thani - déstabilisateur en chef des pays arabes (intervention armée aux côtés de l'Otan, contre la Libye de Mouamar El Gueddafi en 2011, parrain et financier des jihadistes qui combattent en Syrie) - est en fait une semonce de la part des Etats-Unis envers ses obligés monarques du Golfe. Ce que l'Arabie Saoudite a bien compris qui est, était, tout au long des décennies un «supplétif» loyal qui a su tenir son rôle et sa place. De l'Afghanistan (les «Arabes» Afghans qui ont terrorisé dans les années 1990 des pays comme l'Algérie et l'Egypte sont une création de Riyadh qui finança - à l'instigation des Etats-Unis - des phalanges islamistes qui combattirent l'armée rouge soviétique en Afghanistan d'abord, avant de retourner leurs armes contre leurs pays d'origine semant terreur et désordre), à la Syrie en passant par l'Egypte en particulier, l'Arabie Saoudite n'a fait qu'exécuter des plans de déstabilisation - mis au point par la CIA et les organes de sécurité américains - de certains pays arabes. Mis quelque peu en retrait des événements, le Qatar n'en persiste pas moins, toutefois, dans ses agissements en particulier par son arme absolue, la chaîne satellitaire Al Jazeera qui continue à brocarder et à jeter de l'huile sur le feu dans le Monde arabe. La volte-face de l'Arabie Saoudite qui, désormais, s'oppose frontalement au Qatar sur la questions des Frères musulmans - Riyadh a placé dans la liste rouge des organes «terroristes» le mouvement de la «fraternité musulmane - n'est en fait que la résultante des nouvelles options de Washington quant aux crises au Moyen-Orient et notamment en Syrie. Ce que traduit le rappel «urgent» par Riyadh des jihadistes saoudiens opérant en Syrie. Ce rappel est à lier à la «courte» fronde de l'Arabie Saoudite contre son protecteur américain qui n'alla pas au bout de ses menaces contre la Syrie. Le président américain, Barack Obama, avait en effet menacé la Syrie, à l'été 2013, d'intervenir militairement contre elle, soupçonnée d'avoir utilisé des armes chimiques contre la population. Sachant raison garder, Riyadh est vite revenu à plus de discernement se rappelant que la survie de la monarchie des Al-Saoud est tributaire du «parapluie» et de la protection des Etats-Unis. Cette seule raison suffit à expliquer le fait que Riyadh ait rejeté ce qu'elle «choyait» hier: les Frères musulmans. Notons que l'Arabie Saoudite attribua 4 milliards de dollars aux Frères musulmans égyptiens lors de leur accès au pouvoir en 2012, avant d'en devenir - énigmatiquement - l'ennemi juré, jusqu'à les inscrire sur sa liste «rouge» du terrorisme, octroyant dans le même temps 5 milliards de dollars au nouveau «pouvoir» du Caire. En réalité, le jeu est biaisé dans le Monde arabe quand les acteurs arabes n'ont pas entre les mains les cartes de leur devenir. Toutefois, il faut relever que le moins qui puisse être dit est que les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite assument une lourde responsabilité dans l'émergence et l'entretien du terrorisme islamiste qui a fait ses première armes en Afghanistan, grâce à l'aide technique et logistique de la CIA, conjuguée à l'argent de Riyadh qui recruta des volontaires arabes. Ces derniers essaimèrent ensuite dans les pays arabes la barbarie venue d'un autre âge dans laquelle l'intégrisme wahhabite est totalement engagé. Et pour cause! Le wahhabisme est une marque de fabrique saoudienne et rien n'indique que Riyadh se soit, de manière impromptue, convertie à la logique du respect du voisin et de ceux qui ne partagent pas ses idées et ses positions.

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