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Ebola, la nouvelle menace au Sahel
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2014


Il ne manquait que lui! Comme si tous les malheurs que vit l'Afrique ne suffisaient pas, voilà qu'un autre malheur frappe l'Afrique de l'Ouest. Il s'agit cette fois d'un virus contre lequel il n'existe ni vaccin ni remède. Connu sous le nom de virus Ebola, la maladie agit en trois temps. D'abord, par une soudaine montée de fièvre, maux de tête et irritation de la gorge, ensuite, le malade présente des diarrhées et des vomissements et enfin le décès par hémorragie qui peut intervenir, selon l'OMS, avec des taux atteignant 90% des cas. Le virus fait partie des MST comme le Sida. Il transmet également par le sang, la salive, les larmes, tout ce que la médecine désigne par liquides organiques. Il faut ajouter que les animaux sauvages en sont les principaux vecteurs. Alors qu'il n'existe aucun traitement contre ce virus, la contagion se propage et vient d'atteindre la capitale Conakry. Ce qui peut faire craindre le pire aux pays voisins de la Guinée que sont le Mali et le Sénégal. D'autres pays frontaliers sont déjà touchés comme la Sierra Léone et le Libéria. L'OMS n'a pour seule recommandation que l'isolement des malades. C'est-à-dire installer des mouroirs bien fermés. Si le virus passe au Mali, ce qui n'a rien d'extraordinaire, c'est toute la région du Sahel qui va avoir un autre «ennemi» à combattre en plus du terrorisme et des trafiquants de drogue. Jusque-là, l'Occident accorde peu de place à l'événement. Pourtant, et même si l'OMS recommande des restrictions aux voyages et aux échanges commerciaux avec la Guinée, le risque pour l'Europe existe bel et bien. Il suffit qu'un ou des voyageurs, contaminés transitent par un autre pays pour se rendre par avion ou par bateau dans un des pays d'Europe pour que la pandémie s'installe. D'ailleurs et devant l'absence de traitement et de vaccin, des observateurs ne manquent de relever que la première apparition de ce virus date, tout de même de 1976. Soit une décennie avec le virus du sida. Les différents moments de latence n'expliquent pas à eux seuls qu'aucune recherche médicale n'ait été entreprise depuis. Surtout que ce virus a la réputation de faire partie de ces armes classées au chapitre du bioterrorisme. Autre étonnement, tout le monde se rappelle que l'OMS n'avait pas hésité en 2009 de sonner l'hallali planétaire pour le virus H1N1 qui s'est avéré disproportionné. Est-ce à cause de cela que l'OMS ne veut plus faire de bruit? Toujours est-il que le risque est grand et la riposte nulle. Plus grave encore, les pays de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se sont dernièrement réunis en Côte d'Ivoire (pays limitrophe de la Guinée) sans la moindre mention du virus à l'ordre du jour. Ils se sont juste mis d'accord pour refuser ensemble de signer un accord de partenariat avec l'Union européenne. Ce qui pourrait expliquer le «désintérêt» européen contre ce mal qui frappe, pour l'instant, ces mêmes pays. Même les chiffres des victimes du virus diffèrent d'une source à l'autre. Ce qui est sûr, le bilan s'établit en centaines de morts. L'Algérie n'est pas à l'abri de ce danger avec ces milliers de km de frontières à l'extrême Sud. Cependant, il est prouvé qu'avec une bonne mise en quarantaine des personnes présentant ces symptômes en provenance des pays affectés, il est possible d'éviter la propagation. Le problème en Guinée et même au Sierra Léone ou au Libéria, ce sont les conditions d'hygiène qui, d'une manière générale, ne sont pas ce qu'elles devraient être. D'où la difficulté d'arrêter la propagation. Qu'il s'agisse d'un fait lié au bioterrorisme ou pas et vu que toute cette région du Sahel est pratiquement sous contrôle militaire, il va sans dire que nos forces armées doivent, si elles ne l'ont déjà fait, intégrer ce risque dans leur stratégie de défense. Sans aucune dispense pour nos ports et aéroports. L'extrême vigilance est de mise!

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