Suite à des accusations de fraude, Amara Benyounès, le président du Mouvement populaire algérien (MPA) et l'un des représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika, n'a pas tardé à prendre la parole et de livrer son verdict, selon lequel «le peuple s'est exprimé en toute liberté. Tout le monde doit reconnaître le verdict du peuple». Ainsi, il a tranché: «Personne ne peut déstabiliser le pays». M.Benyounès estime qu'«il y a des lois et des règlements qui s'appliqueront à tout le monde. Celui qui veut devenir président doit attendre 2019». Le taux de participation de 51,70% annoncé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, est selon le président du MPA un taux «très acceptable vu les appels au boycott et les menaces». En effet, ce chiffre est bien moins que celui de l'élection de 2009, qui était de 79%. Pour rappel, M.Benflis s'est adressé jeudi dernier à la presse à travers une déclaration où il a annoncé une «fraude massive et généralisée». Il a indiqué à ce propos: «Je rejette catégoriquement ces résultats. Je vais employer tous les moyens pacifiques pour imposer la volonté populaire. Je lance un appel à toutes les forces politiques pour un dialogue. Je resterai sur la scène politique pour défendre mon projet de renouveau national.»
