L'ambassadeur de Grande-Bretagne, Martyn Roper, M. Ali Fodil, patron d'Echourouk TV et le représentant de l'ONG anglaise Eris, Marc Stevens L'ONG Britannique Eris a voulu installer la culture du débat contradictoire positif dans le paysage audiovisuel algérien naissant. L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Martyn Roper, a fait l'éloge de la presse algérienne, affirmant que durant son passage en Algérie, il a découvert une presse libre et indépendante. S'exprimant lors de la réunion bilan entre l'ONG britannique Eris (Electoral Reform International Services) qui favorise le développement des médias arabes et la télévision Echourouk TV, le diplomate britannique a émis le souhait de voir programmer un Journal télévisé en langue anglaise, comme c'est le cas dans certains pays arabes. De son côté, le représentant de l'ONG anglaise Eris, Marc Stevens, a salué l'ouverture de l'audiovisuel algérien au privé, permettant l'entrée dans le champ de nouveaux médias, de nouvelles chaînes et l'émergence de nouveaux visages sur les télés privées algériennes. L'expert anglais a salué, à cette occasion, sa coopération avec la télévision Echourouk TV et plus précisément l'émission Polyweek, qui favorise le débat contradictoire. M.Stevens qui a précisé que l'ONG Eris développe des modèles de programmes audiovisuels et organise des formations pour des journalistes pour plusieurs pays arabes dont l'Egypte, le Yémen ou encore la Tunisie, indiquant que l'expérience algérienne a été enrichissante dans la mesure où elle a été effectuée dans un environnement adéquat qui a facilité le travail des formateurs. Le projet de coopération entre Eris et Echourouk TV, a été lancé il y a quatre mois et visait à former le personnel de la rédaction de la station sur les techniques d'entrevue et de modération mettant en oeuvre un programme de mentorat dans lequel deux experts de haut niveau - Magdi Abdelhadi, anciennement de la BBC et Barney Jones, rédacteur politique du Andrew Marr Show, ont travaillé directement avec le personnel et les journalistes de l'émission Polyweek. Eris montrait notamment comment utiliser un public en studio pour faire du spectacle et augmenter son utilisation des médias sociaux. À la suite de ce projet, Echourouk TV est maintenant mieux équipée pour offrir une programmation politique interactive et attrayante, équilibrée, produite de façon responsable et sensible au contexte national. Le projet a été financé par le Fonds de participation partenariat arabe Commonwealth Office du Royaume-Uni et des Affaires étrangères britanniques. Depuis août 2012, Eris a travaillé en partenariat avec les responsables d'Echourouk TV pour former des journalistes sur les bonnes pratiques dans les médias et accroître la participation du public à l'émission de show télévisé Polyweek. Le projet vise également à multiplier la capacité de produire des émissions sur Echourouk TV en utilisant justement le débat politique équilibré et former des journalistes pour apporter une contribution positive au débat public dans un format dynamique et spectaculaire. Interrogé sur le choix du modèle anglo-saxon par rapport au modèle francophone qui est toujours choisi par les médias algériens, le directeur de Echourouk TV, Ali Fodil, a déclaré que l'expérience anglo-saxone est leader dans le domaine des médias et de nombreuses chaînes de télévisions arabes et étrangères s'inspirent de la BBC et Sky News comme référence en matière de liberté d'expression, gestion et professionnalisme. Enfin, s'agissant de l'audience des émissions phares de Echourouk TV: Polyweek et Houna El Djazair, le responsable du groupe Echourouk TV a déclaré que malgré l'absence d'instituts de sondage et des chiffres réels, les deux émissions de la chaîne rencontrent un grand succès auprès des Algériens et sur les réseaux sociaux.
