Ainsi, le nombre de navires en rade au port d'Alger a été réduit d'une moyenne de 75% depuis la mise en service, en 2014, de nouveaux stackers, selon l'Epal. «Opérationnels au début de l'année 2014, les stackers, équipements de manutention nouvellement réceptionnés par l'Epal, ont contribué à réduire considérablement le nombre de navires en rade», avait indiqué l'entreprise. Mais ce n'est qu'une solution temporaire, puisque les capacités du port d'Alger, la plus importante infrastructure portuaire du pays, vont arriver un jour à saturation. C'est pourquoi les pouvoirs publics ont envisagé la création d'un «greenfield port», un espace ouvert loin de la ville. Une étude de localisation d'un meilleur site pour la réalisation d'un nouveau port commercial entre les villes de Dellys (Boumerdès) et Ténès (Chlef) est en cours de finalisation, avait confié récemment, à l'APS, un responsable au ministère des Transports. Une fois cette nouvelle infrastructure réalisée, certaines activités du port de la capitale seront transférées «progressivement» vers cette place portuaire.