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Pas facile pour l'Occident d'isoler Poutine
CRISE UKRAINIENNE
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2014

Le président russe était censé être le paria d'un sommet du G8 annulé à Sotchi et rétrogradé en G7 cette semaine à Bruxelles: mais Vladimir Poutine sera au centre du jeu demain sur les plages de Normandie.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, ont beaucoup prétendu ces derniers mois vouloir «isoler» la Russie - diplomatiquement et économiquement - pour la punir d'avoir «annexé» la Crimée et «déstabilisé» l'est de l'Ukraine. Mais pour les commémorations demain du Débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944, le patron du Kremlin paraît incontournable. Les dirigeants des trois grandes puissances européennes - l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni - ont programmé des entretiens en tête-à-tête avec le président Poutine. La chancelière allemande Angela Merkel le rencontrera demain matin, juste avant les cérémonies officielles du Débarquement. En marge de cet événement en Normandie, le Premier ministre britannique David Cameron s'entretiendra lui aussi avec le chef du Kremlin. Enfin, M.Poutine aura les honneurs d'un souper ce soir, vers 21h00 à l'Elysée, offert par son homologue français François Hollande, lequel aura dîné précédemment avec le président américain Barack Obama dans un restaurant parisien. Rien de tel du côté américain où la Maison Blanche insiste depuis des semaines sur le fait que MM. Obama et Poutine ne se verront pas en tête-à-tête en France. Mais ils se croiseront toutefois pour un déjeuner demain en Normandie, au château de Bénouville, puis au cours des cérémonies à Ouistreham (nord-ouest de la France). Ce sera une première depuis qu'a éclaté la crise ukrainienne fin 2013, même si les deux dirigeants se sont maintes fois parlés au téléphone depuis. «Je suis sûr que je le verrai. Il sera là-bas», a dit, laconique, le président des Etats-Unis mardi à Varsovie.
Le président Poutine a de son côté souligné qu'il n'avait «pas de raison de croire que le président Obama ne veut pas parler au Président russe». «C'est son choix, je suis prêt au dialogue», a-t-il déclaré dans une interview à la radio Europe 1, estimant que «la politique la plus agressive, la plus sévère, c'est la politique américaine». «Nous n'avons presque pas de forces militaires à l'étranger et regardez: partout dans le monde, il y a des bases militaires américaines (...) Ils prennent part aux affaires intérieures de tel ou tel pays: donc il est difficile de nous accuser de violation», a-t-il dit. Cette intense activité diplomatique, au lendemain d'un sommet du G7 hier et aujourd'hui à Bruxelles - donc sans la Russie - montre que les Occidentaux ont le plus grand mal à ostraciser Moscou, en dépit de la crise la plus grave depuis la fin de la Guerre froide. Berlin et Londres ont d'importantes relations économiques et énergétiques avec la Russie. Paris lui a déjà vendu deux bateaux de guerre, dont la livraison prévue cette année et l'an prochain a déclenché la fureur de Washington. Et Européens et Américains espèrent peut-être voir l'amorce de la «désescalade» et du «dialogue» qu'ils appellent de leurs voeux depuis des mois, avec le retrait des quelque 40.000 soldats russes qui étaient massés à la frontière ukrainienne et l'élection du président ukrainien Petro Porochenko. Ce dernier a rencontré le président Obama mercredi matin à Varsovie et a été invité aux célébrations en Normandie. Le président américain a appelé M.Poutine à rencontrer son homologue ukrainien. Le président russe «peut décider qu'ayant maintenant commencé à retirer ses troupes de la frontière, il peut aussi user de son influence sur les séparatistes (...) rencontrer le président élu d'Ukraine et reconnaître que c'était une élection légitime», a conseillé M.Obama. «C'est ce que je lui dirai, si je le vois en public. C'est ce que je lui ai dit en privé», a confié le chef de l'exécutif américain. Et Barack Obama a ajouté «espérer que David Cameron et Francois Hollande insistent sur les mêmes points» auprès du chef de l'Etat russe. De fait, sur l'Ukraine, «nous sommes confiants: nous sommes sur la même longueur d'ondes avec nos partenaires», a assuré un haut responsable américain voyageant avec son président, niant toute dissension au sein du camp occidental face à la Russie.


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