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Poutine défie l'Occident
Le rattachement de la Crimée à la Russie acté
Publié dans El Watan le 19 - 03 - 2014

Choqués, les Etats-Unis et l'Europe condamnent. Le «tsar» russe, lui, savoure ce moment «historique» au Kremlin.
Ils étaient des dizaines de milliers de Russes survoltés à avoir assisté hier en direct depuis la place Rouge, au franchissement par le président Vladimir Poutine de la ligne… rouge. Sa signature du traité «historique» actant le rattachement de la Crimée à la Russie. Et au diable les menaces de sanctions des Occidentaux !
Ce 18 mars 2014 restera, pour la postérité, une date charnière dans l'histoire des relations internationales. En décidant de bénir le «retour» de la Crimée dans ses bras, l'ours blanc a foncé tête baissée contre la volonté de ses partenaires occidentaux, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Du coup, les effluves de la guerre froide commencent, depuis hier, à chatouiller les narines des millions, voire des milliards de personnes qui craignent un basculement aveugle dans la confrontation. Dans sa peau de tsar des temps modernes, Vladimir Poutine a joué hier à fond sur la fibre patriotique et émotionnelle de la grandeur de la Russie pour ratisser le plus large possible parmi ses compatriotes.
La place Rouge… noire de monde
Au palais du Kremlin sa grand-messe fut un succès retentissant, en témoignent les chaudes ovations que lui ont réservées les membres des deux Chambres du Parlement et les gouverneurs des régions réunis à l'occasion. A l'extérieur, ce fut aussi l'extase pour ces milliers de Russes très contents d'entendre leur Président annoncer le «rapatriement» de la Crimée. «Dans le cœur et la conscience des gens, la Crimée était et reste une partie intégrante de la Russie», a lancé Poutine. Et d'ajouter que son pays aurait «trahi» les habitants de la péninsule s'il n'avait pas répondu à leur appel à les protéger face à la contestation à Kiev, qui a abouti à la destitution du président Viktor Ianoukovitch.
Mais tout en glorifiant le retour de la Crimée dans le giron russe, le maître du Kremlin s'est engagé à ne pas étendre son parapluie à d'autres régions ukrainiennes. «Ne croyez pas ceux qui vous font peur au sujet de la Russie, qui vous disent qu'après la Crimée, vont suivre d'autres régions», a-t-il déclaré à l'adresse de ceux qui s'inquiètent d'une éventuelle répétition du scénario criméen dans l'est russophone de l'Ukraine. «Nous ne voulons pas la scission de l'Ukraine, nous n'en avons pas besoin», a-t-il ajouté. Pour autant, Poutine s'est livré à une attaque en règle contre les Occidentaux qui le menacent de sanctions. Autant qu'il est lui-même accusé d'avoir franchi la ligne rouge, Vladimir Poutine leur renvoie, lui aussi, l'accusation en pointant leur «cynisme» et leur comportement «irresponsable» dans la crise ukrainienne.
L'Occident menace
En effet, alors qu'à Moscou, Vladimir Poutine a boosté hier sensiblement sa cote de popularité, à Kiev et chez les Occidentaux, il a eu droit à des condamnations en série. Le président par intérim de l'Ukraine, Olexandre Tourtchinov, a ainsi déclaré que son pays ne reconnaîtrait jamais l'«annexion» de la Crimée par la Russie. Le ministre de la Justice, Pavlo Petrenko, a dit que l'Ukraine se réservait le droit de saisir les biens de la Russie, si celle-ci approuvait la «nationalisation» des propriétés de l'Etat ukrainien en Crimée.
Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a estimé que le conflit en Crimée passait «de la phase politique à une phase militaire», après des tirs des troupes russes sur des soldats ukrainiens. En écho, le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, a qualifié, depuis Varsovie, le rattachement de la Crimée de «confiscation de territoire», menaçant Moscou de nouvelles sanctions.
Le président américain, Barack Obama, a invité les dirigeants du G7 et de l'Union européenne à se réunir la semaine prochaine à La Haye pour débattre de la situation en Ukraine.
De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a annoncé la suspension de toute coopération militaire avec Moscou, jugeant «regrettable» que la Russie ait «fait le choix de l'isolement» et estimant hautement probable qu'elle soit exclue du G8. Même réaction de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a dénoncé un accord allant «contre le droit international». Mais Mme Merkel a laissé la porte ouverte au dialogue avec la Russie contrairement au président français, François Hollande, qui a appelé à «une réponse européenne forte et coordonnée» lors du sommet européen les 20 et 21 mars.


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