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On était 35 moudjahidine contre 850 soldats français
LA BATAILLE DU ZACCAR WILAYA IV - ZONE II - REGION III
Publié dans L'Expression le 05 - 07 - 2004

Le 29e BTA (Bataillon de tirailleurs algériens) avait son quartier à la Fontaine du génie (Hadjeret Ennous) situé dans la daïra de Cherchell. Il était composé de 850 soldats, plus de la moitié étaient des engagés algériens (harkis). Pour nous surprendre dans cette région, il avait contourné les chaînes du Dahra, au lieu de venir comme d'habitude du littoral par la route de Sidi Semiane ou par les deux routes qui longent l'oued Messelmoune et l'oued Sebt pour ne pas être aperçus par les guetteurs et les moussebiline de notre vaillant peuple.
Nous avons été informés par les habitants qui fuyaient en voyant l'arrivée des soldats français en provenance de la région de Miliana, le chef de notre commando, Si Moussa, décida qu'on aille à leur rencontre. Il nous recommanda la prudence pour ne pas être repéré par l'aviation qui survolait toute la région. Il était deux heures de l'après-midi, il fallait faire vite pour pouvoir situer les positions du 29e BTA et choisir un meilleur endroit stratégique, nous sommes arrivés presque au sommet, l'ennemi venait en face de l'autre côté, nous avons escaladé la montagne où notre premier groupe s'apprêtait à prendre position sur la crête quand soudain, éclataient des coups de feu, l'ennemi tirait sur notre premier groupe, la crête était déjà occupée par des voltigeurs français, nos compagnons reculaient, la tête baissée, tirant deux corps de moudjahidine qui ont été abattus par la première rafale de mitrailleurs de l'ennemi, il s'agissait de Si Slimane et Si Mahfoud, Allah yarham Echouhada.
Nous étions très surpris par cette attaque comme si la foudre s'est abattue sur nous. Heureusement que notre commando n'avançait pas de front, ce qui nous avait évité des pertes plus importantes. Si Moussa avait évalué le nombre de l'ennemi, il avait demandé à un groupe de moudjahidine de longer le côté droit de la crête et un second groupe le côté gauche de manière à prendre de revers les soldats français. En quelques minutes, nous avons repris la crête de force aux voltigeurs du 29 BTA qui recula du côté d'où lui parvenaient les cris de leurs camarades. Du haut de cette montagne, on dominait la vallée du Chelif (Chlef), le littoral et la ville de Cherchell, la crête est longue d'une centaine de mètres et large de 3 à 4 mètres, Si Moussa commença à placer nos trois groupes pour recevoir le 29e BTA qui avançait vers nous, le groupe de Si Arezki, originaire de Tablat, wilaya de Médéa, se plaça sur une plate-forme avancée. Le groupe de Si Youcef né à Bérard (Aïn Tagourait, wilaya de Tipaza), qui disposait d'un fusil mitrailleur FM Bar, s'installa sur le côté droit et Si Larbi originaire d'El Attaf, wilaya de Chlef, qui avait aussi un fusil mitrailleur plaça son groupe du côté gauche de celui de Si Arezki. Nous avons choisi un bon emplacement sur cette crête qui a coûté la vie à nos frères, Si Slimane et Si Mahfoud, nous avons eu le temps de les enterrer dans un endroit discret avant l'accrochage avec le 29e bataillon (BTA) dont l'effectif est de 850 soldats qui avaient fait la guerre d'Indochine, dont la majorité sont des Algériens (goumiers), nous étions 35 moudjahidine à les attendre.
Prêts au sacrifice
Nous étions décidés à défendre notre position, à nous battre violemment avec beaucoup de courage et de sacrifice. Il était quatre heures de l'après-midi, Si Moussa nous avait ordonné d'attendre son signal pour ouvrir le feu et ce, pour laisser approcher l'ennemi afin qu'il soit à la portée de nos tirs, une chance pour nous que l'aviation ne pouvait voler plus bas et tirer sur nous parce que nous étions proche de leurs soldats. Le commandant du 29e BTA était orgueilleux, il voulait se venger de la défaite que nous lui avions infligée lors de la bataille de Sidi Mohand Aklouche, le 26 avril 1957: A la suite du rapport de ses voltigeurs, le commandant français était certain que nous nous étions repliés et croyant que nous avons refusé le combat, il s'était trompé dans son analyse et sa tactique, encore une fois de plus, il avait sous-estimé notre volonté farouche de le combattre malgré la supériorité de leur nombre. Le signal de Si Moussa était donné par «Allah ouakbar, Allah ouakbar, El houdjoum fi sabil Allah». Cela était une délivrance pour nos nerfs crispés, l'ennemi ne s'attendait pas à cet accueil que nous lui avions réservé en tirant tous à la fois avec la même ardeur, nos deux pièces mitrailleuses faisaient des ravages dans les rangs de l'ennemi qui reculait tout en laissant sur place leurs morts et blessés. C'était une surprise pour le commandant Gaudoin, le 29e BTA en formation de combat, il revenait à la charge sur nous en tirant et utilisant toutes leurs armes sans nous atteindre. Ils étaient plus bas que nous, nous étions confiants de la position stratégique de nos trois groupes. L'accrochage faisait rage, nous les repoussions à chaque fois, laissant leurs morts et blessés, ils revenaient en voulant nous reprendre la crête coûte que coûte. L'affrontement était sans merci, après deux heures de combat, nos munitions commençaient à s'épuiser, il fallait faire attention, ne tirer que sûrement. Nous avions toujours l'avantage grâce à notre emplacement élevé, l'ennemi avançait, je me trouvais dans le groupe de Si Arezki, juste à l'avant, tirant avec ma mitraillette.
De temps en temps je retournais la tête pour voir l'action de nos tireurs de fusils mitrailleurs FM BAR. Si Maâmar de Oued Djar et Si Benaïcha de Bourkika, parfois, ils tiraient debout, notre groupe était bien placé également. Nous étions heureux de combattre côte à côte cet ennemi qui avait tué quelque temps avant, nos deux frères de combat. J'étais chargé de tenir le carnet de route où étaient inscrits le nom de chaque compagnon, la marque de son arme et ce qui lui restait comme munitions (cartouches), il était impossible de récupérer de l'armement dans cet accrochage difficile. Il fallait faire très attention de ne pas épuiser les munitions (balles) parce que d'autres combats nous attendent.
Si Moussa, notre chef du commando (Si Zoubir), dirigeait le combat. Il vint vers nous en nous disant de tirer vers le côté gauche, ne tirez pas tout droit, il commença à descendre seul dans cette forêt broussailleuse vers l'ennemi, il revint quelques minutes après, poussant de sa carabine US dans le dos un soldat français.
Le prisonnier avançait les mains en l'air. Si Moussa, toujours étonnant, presque dans chaque combat. Il arrivait à passer à côté ou au milieu de l'ennemi pour capturer un soldat français. Comme lors de l'accrochage de notre commando avec les paras du commando noir de Bigeart à Tamesguida, Chréa, Blida, du 22 mars 1957 où il avait fait prisonnier un sergent chef martiniquais. Au passage, Si Moussa nous avait dit: «Tenez bon, mes frères, il faut résister à ces salauds», «à mon signal, vous vous repliez rapidement» avant de continuer sa route, poussant devant lui le prisonnier et tenant dans l'autre main son fusil MAS 56.
Après quatre heures de combat, la nuit commençait à tomber, sans relâche, les Français avançaient vers nous. On entendait un soldat appeler: «Mon commandant, mon commandant» pour signaler quelque chose. Le commandant Gaudoin donnait les ordres: «Avancez, avancez». On dirait qu'ils étaient drogués, on entendait leurs cris de douleur, mais ils avançaient toujours sur nous qui étions dans le groupe avancé de Si Arezki, comme s'ils s'apprêtaient à faire l'assaut sur nous, heureusement que nous étions au-dessus d'eux, sur les hauteurs. Les quelques arbres nous protégeaient à 25 ou 30 mètres de distance, face à face, en attendant le signal de repli de Si Moussa. Notre groupe était composé de 11 moudjahidine armés de 5 mitraillettes MAT 49, de 6 fusils Garand, tenant tête à cette horde de soldats qui avançait toujours vers nous, notre chef de groupe Si Arezki, nous disait de lancer nos grenades pour essayer de les arrêter. Les soldats français n'y croyaient pas, ils étaient surpris par les grenades qui éclataient au milieu d'eux, causant encore des pertes dans leurs rangs.
A un moment, je me disais: C'est fini pour nous, nous allons mourir. Le commandant du 29e BTA continuait de crier et donner des ordres à ses soldats. «Avancez, avancez». J'avais appelé à deux reprises mon compagnon le tireur de pièce. «Ya Si Maâmar, ya Si Maâmar» tout en continuant à tirer avec ma mitraillette et me battre pour la liberté de mon pays, l'Algérie, sans me dérober, sans tricher avec la mort, je voulais être un chahid (martyr). On ne s'amuse pas avec le feu dans la guerre, mes compagnons et moi crions: «Allah ouakbar, Allah ouakbar. El houdjoum fi sabil el Allah» pour terrifier et impressionner l'ennemi qui avançait malgré leurs morts.
Si Maâmar avait entendu mes appels, il braquait immédiatement sa mitrailleuse, il commençait à tirer juste entre nous pour bloquer l'avancée des soldats français, il nous ouvrit un passage, le signal de repli de Si Moussa nous était parvenu, en quelques bonds, on s'était retrouvés sur la crête avec les deux autres groupes. Nous avions quitté le champ de bataille en vainqueurs. Grâce à Dieu, à notre foi en lui avec le regret d'avoir laissé derrière nous deux chouhada. Si Slimane et Si Mahfoud. C'étaient des héros de la liberté. «Gloire à nos martyrs», une fois l'ennemi arrivé sur la crête, nous étions déjà loin, il avait commencé à lancer des fusées éclairantes pour nous repérer, car il faisait nuit.
Les soldats français tiraient n'importe comment, ils n'avaient pas de problème de munitions, nous étions déjà à 700 ou 800 mètres des lieux du combat, marchant vite en file indienne, l'un derrière l'autre, poussant notre prisonnier pour activer sa marche, lequel s'est avéré être un pied-noir d'Oran et interprète en arabe du 29e BTA. Nous avions marché sans arrêt malgré la fatigue et la faim. On savait que le lendemain, l'armée française allait faire un ratissage, nous avions fait des efforts dans notre marche plus que d'habitude, pour sortir du rayon d'action que tracera l'état-major pour faire son plan d'opération de recherche en fonction de notre marche.
Vers 5 heures du matin, nous rentrions dans une forêt pour nous reposer. Plus de 4 heures de combat et 9 heures de marche sans arrêt nous avaient épuisés de fatigue. Après un repos de quelques heures, entre huit et neuf heures du matin, nous avions assisté à un déferlement d'avions d'hélicoptères, des libellules et des Sikorsky ramassant les morts et les blessés de la bataille de la veille. D'autres avions, Jaguar type T6 Morane, survolaient la région en lançant des roquettes sur les montagnes, sur la moindre branche qui bougeait. Heureusement que nous avions redoublé d'efforts dans notre marche pour arriver dans cette forêt, loin des bombardements. Pendant toute la journée, la navette des hélicoptères se chargeait de prendre leurs morts et blessés en direction des hôpitaux de Blida et de Miliana.
Les habitants du douar Bouharb avaient reconnu notre prisonnier qui, lors de son passage semait la terreur dans la région, c'était lui qui martyrisait surtout les femmes en leur faisant subir les plus odieux sévices, viol et dépouillement de leurs bijoux. Nous l'avions livré aux femmes pour lui donner quelques coups en leur recommandant de ne pas le tuer. On avait besoin de lui pour l'interroger, le prisonnier était responsable. Les habitants ont reconnu formellement qu'il était parmi ceux qui portaient atteinte à leur dignité et leur honneur, il parlait la langue arabe en leur demandant où étaient les fellagas (les moudjahidine).
Ne pouvant rien obtenir de notre vaillant peuple, il ordonna de brûler leurs maisons. Bien plus tard, nous l'avions arraché difficilement des mains des femmes qui voulaient le lyncher par vengeance du mal atroce et humiliations qu'il leur avait fait subir lors de chaque passage et ratissage du 29e Bataillon français dans la région de Cherchell.
Prisonnier de guerre
Si Moussa avait commencé à l'interroger sans aucune torture, nous respections les lois internationales, c'est un prisonnier de guerre, il devait répondre pour tous les crimes qu'il avait commis contre la population civile. Je notais dans mon carnet tous les renseignements qu'il nous donnait ainsi que les informations sur le 29e BTA. Il nous communiqua également certains noms d'informateurs et de traîtres qui collaboraient avec le 29e BTA.
Il savait qu'il allait mourir parce qu'au maquis, nous ne disposions pas de prison. Il ne méritait pas d'être acheminé vers le Maroc ou la Tunisie, le risque était trop grand pour nous; en cours d'acheminement, il pouvait s'évader, profiter d'une opération ou d'un ratissage pour signaler sa présence aux soldats français, en dévoilant la position des moudjahidine. Il avait été condamné à mort par un tribunal comme criminel.
Si Moussa avait désigné trois compagnons pour l'exécuter. On ne pouvait faire autrement, c'était la guerre. Il méritait la mort, c'est un jugement juste, la justice française ne faisait pas de cadeau pour nos fidayine, la guillotine de Serkadji (Barberousse) et d'ailleurs fonctionnaient bien et tous les jours, sans parler des liquidations sans jugements de nos moudjahidine, de nos militants et de notre peuple.
Les valeureux martyrs, Si Slimane Takarli et Si Mahfoud sont de la même ville natale, ils avaient le même âge, originaires de Fondouk (Khemis El Kechna), ensemble, ils avaient fait des attentats dans leur ville, ils étaient montés le même jour au maquis, les deux ont fait partie de notre commando Si Zoubir, les deux avaient été blessés dans la bataille de Tamesguida du 22 mars 1957 et plus tard, ils étaient morts de la même rafale de mitrailleuse dans cette grande bataille sur les monts des Braz, dans le Zaccar (Miliana), Allah yarham echouhada.
Le 29e BTA n'a pas eu de chance avec nous. Il voulait nous surprendre en venant du côté de Miliana. Malheureusement, il avait échoué, une cuisante défaite lui avait été infligée. Notre commando s'était battu avec courage, grâce à Si Moussa, à sa connaissance de la guérilla, il avait toujours su déjouer les plans tactiques du 29e BTA. C'était grâce à Dieu, à notre foi en lui, à notre détermination de combattre, à notre volonté farouche, à notre sacrifice suprême pour l'indépendance de notre cher pays l'Algérie, pour que notre vaillant peuple retrouve sa dignité, bafouée depuis juillet 1830 par le colonialisme français, c'est ça notre fierté et notre honneur. Je ne pouvais avancer avec précision le nombre de morts et de blessés dans les rangs des soldats français, le prisonnier nous avait déclaré qu'après deux heures de combat, il y avait plus de 100 morts et une centaine de blessés, alors que le combat avait duré 4 heures, l'ennemi avait subi plus de pertes en voulant reprendre la crête de la montagne à tout prix.
Dans cette bataille sur les monts du Dahra au Zaccar (Miliana), on était 35 moudjahidine en face de 850 soldats français, plus de quatre heures de combat où le commandant Gaudoin et son bataillon avaient essuyé une cuisante défaite qui leur avait coûté plus de 150 morts et plus de 200 blessés. Par contre, de notre côté, deux moudjahidine étaient tombés au champ d'honneur: Si Slimane et Si Mahfoud, Allah yarham echouhada.
Le commandant Gaudoin du 29e BTA avait trouvé quelqu'un de plus fort que lui : son ancien compagnon d'Indochine, le valeureux et courageux chahid Kelouaz Si Moussa El Bourachdi d'Aïn-Defla, notre chef du commando Si Zoubir Souleimane Tayeb de Soumaâ Blida, Allah yarham echouhada.
A l'occasion de l'anniversaire de la Fête de l'indépendance du 5 juillet 1962 et de la Fête de la jeunesse, je dédie à l'héroïque peuple algérien ce récit authentique de la grande Bataille du Zaccar (Miliana), entre l'armée française et notre vaillant commando Si Zoubir.
Gloire à nos Martyrs!


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