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L'Algérie recourt à l'ADN
UNE «CLE» POUR DECODER LE MYSTÈRE DES DISPARUS
Publié dans L'Expression le 19 - 07 - 2004

La police nationale se dote d'un moyen ultrasophistiqué pour résoudre le problème des disparus.
Avec la mise en place, aujourd'hui, par la Direction générale de la Sûreté nationale, du laboratoire spécialisé dans les analyses ADN, la problématique des disparus connaîtra probablement de nouveaux rebondissements. Cette nouvelle structure, l'une des premières dans les pays arabes et en Afrique, aura pour mission, de contribuer, notamment, à l'identification des corps de cadavres et d'auteurs des crimes. D'autant plus que l'Algérie regorge d'universitaires aptes à maîtriser cette nouvelle technique pour peu qu'on leur accorde les moyens.
Dans le traitement du dossier des disparus, l'initiative de la Dgsn dénote la volonté du pouvoir à faire toute la lumière sur un dossier ayant fait l'objet de manipulations politiciennes aussi bien de la part des partis politiques que des ONG nationales et internationales. D'ailleurs, l'installation par le chef de l'Etat de la commission chargée d'enquêter sur les quelque 7250 cas de disparitions, illustre parfaitement cette volonté.
Aussi, l'identification des corps des victimes des hordes terroristes qui ont à leur actif tous les massacres, permettra aux familles de faire le deuil après presque dix ans de longue et douloureuse attente. Même si les analyses ADN n'iront pas au-delà de la reconnaissance des dépouilles, à savoir l'identification des auteurs de ces disparitions, il reste que le nouveau procédé scientifique connu pour sa fiabilité, pourrait être la «clé» du puzzle. Car les services, tant de la sécurité que ceux relevant du département de la santé, chargés de la reconnaissance des corps de disparus, étaient jusqu'ici en butte à de nombreux problèmes techniques liés notamment à l'absence de laboratoires d'analyses ADN.
Ainsi installé, le laboratoire sera comme le souhaite du moins Me Mustapha Farouk Ksentini, président de la Commission nationale politique de la défense des droits de l'homme (Cnpdh), un moyen pour élucider les milliers de cas de disparus recensés à travers le pays. «C'est un moyen ultramoderne que l'Etat a mis entre les mains des services de sécurité pour donner un nouveau souffle à la recherche ainsi qu'à l'identification des disparus», pense, optimiste, Me Ksentini qui plaide, à cet effet, pour une collaboration étroite avec la Dgsn. Sauf que, dans ce cas de figure, restent encore floues les procédures techniques et légales sur la base desquelles seront mises en pratique les opérations d'identification. Sachant, à juste propos, que la totalité des corps des personnes disparues sont inhumés depuis de nombreuses années, comment, dès lors, procéderait-on, par exemple, à l'exhumation des corps? Là, il serait question, indiquent les biologistes de se baser sur l'ADN des proches de la victime ou d'un simple cheveu.
Pour peu que les services à qui revient cette délicate mission, mettent leur travail à profit avec des associations des disparus lesquels demeurent bon gré mal gré, un élément incontournable si la volonté de régler définitivement cette lancinante crise, il y a. Interrogée sur cette question, Mme Fatiha Yous, présidente de SOS disparus, aff-irme ne pas avoir été mise au courant et reste sceptique quant à la résolution de l'affaire des disparus puisqu'elle situe les enjeux de ce dossier au niveau politique. ADN ou pas, Mme Yous a la «ferme» conviction «qu'on veut se débarrasser, coûte que coûte de ce dossier qui irrite».
A comprendre Mme Yous, le recours à des analyses ADN n'est qu'une réponse technique à une question d'essence politique. Pour preuve, elle apprend que la Cnpdh a convoqué, pour le lundi 1er août, les associations des disparus de la wilaya d'Alger pour leur «communiquer le sort des personnes disparues». Les associations relevant des autres wilayas seront, pour leur part, informées le 15 août prochain. Me Ksentini, que nous avons contacté à ce propos, dément, quant à lui, «fermement et catégoriquement» cette information qu'il qualifie de «fausse» et de «non fondée». En tout état de cause, sur fond du lancinant dossier des disparus, la police nationale s'apprête, dans les tout prochains jours, à célébrer sa fête nationale.
Elle entend, à travers l'installation, tant attendue, d'un laboratoire spécialisé dans les analyses ADN, affirmer sa «détermination» à inscrire son action dans le sillage du professionnalisme, en faisant appel justement aux moyens ultramodernes les plus répandus dans le monde.
Le recours donc, aux analyses ADN exprime non seulement la détermination des pouvoirs publics à en finir avec un dossier embarrassant, mais surtout mettre cette technique au service de la justice, notamment dans les affaires de grand banditisme.


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