Le projet de Centre arabe d'archéologie, en cours de réalisation à Tipasa, (75 km à l'ouest d'Alger), sera à l'ordre du jour de la 19e session du Congrès des ministres arabes de la culture, prévue le 10 décembre en Arabie Saoudite, a indiqué, dimanche à Tipasa, un responsable arabe. «Le dossier sera soumis à la 19e session du Congrès des ministres arabes de la Culture, en vue d'une meilleure prise en charge du projet», a déclaré le directeur général de l'Organisation arabe de l'éducation, de la culture et de la science (Alesco) Abdallah Ben Hamed El Mouhareb, en marge de sa visite dans la wilaya de Tipasa. Impressionné par l'esthétique de l'architecture arabo-islamique de cet ouvrage, M. El Mouhareb a souligné la nécessité «d'augmenter le budget consacré à ce Centre, en vue d'en faire un site touristique, culturel et scientifique». Il a, par ailleurs, recommandé «l'usage de techniques développées dans l'inventoriage et la classification des antiquités des Etats arabes, afin de constituer une base de données à mettre à la portée des étudiants et des chercheurs. Sur ce point, le responsable d'Alesco a également appelé à «plus de coopération arabe dans le domaine de la préservation et de la promotion de la mémoire arabe», en mettant des informations fiables sur les antiquités et legs civilisationnels, détenus par chaque pays arabe, à la portée de l'Organisation évoquée. Pour sa part, la ministre de la Culture, Nadia Labidi, a assuré de «l'intérêt accordé par les pouvoirs publics, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce projet d'envergure et de dimension régionale», ajoutant, à cet égard, que «l'Algérie se fait un devoir d'ériger ce Centre en «pôle d'excellence» en matière d'archéologie et des sciences subséquentes, en vue de renforcer la recherche en la matière». L'Algérie a été choisie pour abriter le Centre d'archéologie, lors de la 17e Conférence arabe du patrimoine civilisationnel antique, tenue en décembre 2003 à Nouakchott (Mauritanie), rappelle-t-on.
