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La bombe à retardement!
EFFRITEMENT DES RESERVES DE CHANGE, AUGMENTATION DE LA FACTURE DES IMPORTATIONS, DEGRINGOLADE DES PRIX DU PETROLE...
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2014


Les réserves de change s'effritent lentement
Il n'y a donc pas eu de miracle depuis que l'Algérie a décidé de son destin qui demeure chevillé aux ressources qu'elle tire de son sous-sol: le pétrole essentiellement.
Un gros orage s'apprête à perturber la lune de miel entre l'Algérie et son pétrole. Les rapports se suivent et se ressemblent. Le constat est unanime: l'économie algérienne est vulnérable. Trop dépendante de ses exportations d'hydrocarbures. La création d'une économie productrice de richesse demeure un miroir aux alouettes. Les annonces et les déclarations en grande pompe d'un début d'indépendance par rapport au gaz et surtout au pétrole sont demeurées jusqu'au jour d'aujourd'hui lettre morte. Il n'y a donc pas eu de miracle depuis que l'Algérie a décidé de son destin qui demeure chevillé aux ressources qu'elle tire de son sous-sol: le pétrole essentiellement. La menace est donc permanente. Une chute brutale de ses prix peut lui être fatale.
La dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie rendue publique tout récemment indique qu'un tel scénario se profile. «Les réserves officielles de change se sont contractées à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014, après une progression au second semestre de 2013 à 194 milliards de dollars...», indique le document de l'institution financière dirigée par Mohamed Laksaci, tandis que le Fonds de régulation des recettes s'est de son côté contracté de 465,29 milliards de dinars. Passant de 5 238,80 milliards de dinars à 4 773,51 milliards de dinars. Deux indicateurs de la bonne santé financière du pays qui commencent à s'essouffler, faute de carburant. Faut-il pour autant crier au feu? «Malgré cette tendance défavorable, le niveau des réserves de change reste adéquat pour permettre à l'Algérie de faire face à une persistance du choc sur la balance des paiements extérieurs pour le reste de l'année ou au-delà», rassurent les experts de la Banque d'Algérie. Quels sont les arguments d'une telle affirmation?
«D'autant que l'encours historiquement bas de la dette extérieure (3719 milliards de dollars à fin juin 2014 contre 3,396 milliards de dollars à fin décembre 2013) concourt à la position financière extérieure nette», expliquent les rédacteurs du rapport. Un sursis si l'on se réfère à la conjoncture actuelle. Les chiffres livrés par le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes montrent que la détérioration de la situation s'est poursuivie au-delà de ceux de la Banque d'Algérie qui ne portaient que sur le premier semestre de 2014. L'excédent commercial a reculé de 18% pour les neuf premiers mois de 2014 par rapport à la même période en 2013. 5,39 milliards de dollars contre 6,6 milliards de dollars. Les importations «se sont établies à 43,83 milliards de dollars contre 41,93 milliards de dollars en hausse de 4,55% durant la même période de comparaison», soulignait le document des services des douanes qui a relevé que les exportations hors hydrocarbures, avaient atteint 2,05 mds durant les neuf premiers mois de 2014. A peine de quoi s'acquitter de la facture des médicaments! Une bombe à retardement: les exportations d'hydrocarbures qui constituent près de 97% des recettes en devises du pays évoluent dans un contexte de détérioration des prix de l'or noir qui menacent ses équilibres financiers. Le baril de pétrole se négociait hier après-midi à 74, 62 dollars à New York, tandis que le Brent de la mer du Nord affichait 78,72 dollars vers midi à Londres. Des prix qui indiquent que les recettes algériennes vont se réduire en peau de chagrin pour faire face à une facture des importations qui avoisinera les 60 milliards de dollars et à des revendications salariales qui n'en finissent pas. Faut-il s'en inquiéter? Cette tendance (baissière, Ndlr) «ne menace pas pour l'heure les équilibres internes et externes du pays mais constitue une alerte prise sérieusement en compte par les autorités», avait déclaré le 11 novembre à Alger le ministre des Finances, Mohamed Djellab. Il est pourtant bien loin le mois de juillet 2008 où le baril de pétrole affichait avec insolence plus de 147 dollars. Le dernier BMS qui vient d'être émis fait craindre de grosses bourrasques.


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