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Provocation et encerclement de la Russie
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2014


Ces derniers mois, et singulièrement ces dernières semaines, la Russie subit des attaques concertées tous azimuts de la part des Etats-Unis et de l'Alliance atlantique (Otan), accusée de tous les maux qui agressent la planète. Il aurait pu être séant de dire que tout ce qui est excessif est insignifiant. Mais ce tapage peut-il être sans conséquence quand il est le fait de la première puissance mondiale et de son bras armé, l'Otan? Certes pas. D'autant plus que Moscou est accusé de délits qui sont du fait de Washington et de l'Otan. Les propos bellicistes de responsables états-uniens et atlantiques, bien avant le déclenchement de la crise ukrainienne - dont l'Occident en général, les Etats-Unis en particulier, ne sont pas innocents dans les dimensions qu'elle a prises - sont aussi des provocations délibérées dont l'objectif réel, s'il peut être discerné, demeure cependant ambigu. Aussi, les accusations d'agressions de l'Ukraine par la Russie formulées par les Occidentaux, semblent préparer l'opinion publique internationale au pire. Et le pire, ce ne pourrait être qu'une guerre, avec les conséquences qu'elle pourrait induire sur la sécurité de la planète. Or, une telle guerre - entre deux puissances nucléaires - pourrait aboutir à l'irréparable. Est-ce ce que cherche l'Occident, assurant à la Russie «vous plier, ou vous porterez la responsabilité de ce qui pourrait s'en suivre d'une confrontation armée»? On peut le supputer du fait de certaines déclarations du vice-président américain, Joe Biden, qui affirmait au Wall Street journal, que la «Russie n'aurait d'autres choix que de se plier» face à l'Occident. Beaucoup de bruits circulent ainsi dans les milieux médiatiques et diplomatiques occidentaux, laissant entendre que les Etats-Unis se prépareraient à une confrontation avec la Russie, présentant ce pays comme «l'agresseur». Les choses étant ce qu'elles sont, il suffisait que les Etats-Unis disent que la Russie est un «agresseur» pour que la majorité de l'opinion publique accepte cela comme un fait. Or, la crise ukrainienne, au regard de la précipitation des événements - cf; le défilé de hauts responsables occidentaux, à leur tête Joe Biden, à Kiev, notamment à la place Maidan, fief de l'insurrection pro-occidentale - semble avoir été préparée de longue date. En effet, c'est dans le sillage de cette crise que le Sénat américain adopta un texte législatif «The Russian Aggression Prevention Act» (Rapa, Loi sur la prévention de l'agression russe) mettant les Etats-Unis dans la perspective d'un conflit direct avec Moscou. Le 26 novembre dernier, se voulant dramatique, le commandant en chef de l'Otan, le général américain Philip Breedlove, en rajoutait dans une conférence de presse à Kiev, se disant «très inquiet du déploiement de missiles russes en Crimée» (péninsule présumée annexée par Moscou) qui représente selon lui, une menace «pour la totalité de la mer Noire». Maintenant déployons une carte d'état-major: que voyons-nous? Les bases militaires américaines - elles sont près d'un millier - ceinturent la planète, dont nombre d'entre elles érigées dans l'ex-Europe communiste. Au contraire, la Russie ne dispose d'aucune base à l'extérieur de son territoire - celles de l'époque soviétique ont été démantelées. En outre, depuis 1991, dix pays est-européens et d'Asie centrale ex-communistes ont, soit intégré l'Otan, soit abritent une base militaire américaine. Ainsi, les Occidentaux reprochent à la Russie de masser des troupes à ses frontières avec l'Ukraine au moment où l'Otan, les Etats-Unis et des pays de l'Europe de l'Ouest, dont la Grande-Bretagne, déploient des troupes et des armes, notamment dans les pays baltes et en Pologne encerclant militairement la Russie. Les Etats-Unis et l'Alliance atlantique ont ainsi fait réunir les ingrédients propres à une conflagration mondiale et font en sorte qu'un pays tiers - la Russie en l'occurrence - en assume l'entière responsabilité. A un degré moins direct, plus discret, un processus similaire est effectué en direction de la Chine. Parallèlement à l'escalade verbale et aux déclarations bellicistes de dirigeants politiques occidentaux et militaires de l'Otan, des armes et des provisions sont stockées en Pologne et les pays baltes (viscéralement hostiles à la Russie) en prévision d'un «éventuel» conflit. Propagande mensongère, sophisme, tout est bon pour convaincre d'agression par la Russie de pays paisibles. Agression contre qui? L'armada américaine s'est installée aux portes de la Russie. Imaginez-vous un instant que Washington accepte la réciproque à ses frontières (au Canada et au Mexique, par exemple?).Chacun a à l'esprit ce qui s'est passé quand l'ex-Urss tenta d'installer des missiles à Cuba. Que cherche l'Occident en encerclant la Russie? Telle est la question!

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