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A quoi travaille le gouvernement
FACE À LA CHUTE DU PRIX DU BARIL
Publié dans L'Expression le 02 - 12 - 2014


Importer l'essentiel pour réduire la facture
Bien que la nouvelle n'ait pas été rendue publique, des ministres du gouvernement étudient tous les scénarios possibles pour faire face à la chute brutale du prix du baril de pétrole.
Dès l'annonce de la décision de l'Opep de maintenir son plafond de production de 30 millions de barils/jour, l'Algérie a été obligée de mener des mesures urgentes pour faire face à une situation économique délicate mais pas catastrophique.
Dans un premier temps, l'Etat ne devra pas opérer des changements systématiques comme l'a fait brutalement le Venezuela il y a quelques jours. Les secteurs de l'habitat, de la santé ou encore les salaires et les produits de première nécessité ne sont pas concernés par ces nouvelles mesures. Mais certains secteurs et produits seront touchés par ces mesures économiques qui seront probablement installées en janvier 2015, après la signature de la loi de finances le 31 décembre prochain.
La première mesure urgente à prendre c'est d'abord de réduire la facture des importations afin d'éviter à tout prix de toucher aux réserves de change qui sont estimées à 194 milliards de dollars fin 2013 contre 190,7 un an plus tôt.
Ces mesures ne toucheront pas les produits de première nécessité qui sont subventionnés par l'Etat comme le lait, le pain ou encore l'essence. La facture du médicament devra être revue à la baisse, encourageant la production des génériques. Car la facture du médicament qui est toujours en hausse absorbe l'essentiel des dépenses de l'Etat.
Ainsi, les importations par l'Algérie des produits pharmaceutiques, y compris les produits à usage vétérinaire, ont augmenté de 19,02% au premier trimestre 2014 à 514,9 millions de dollars (usd), dopées par la hausse des importations des médicaments à usage humain et des produits parapharmaceutiques.
L'Etat doit prendre des mesures contre les importateurs qui bénéficient de lignes de crédit des banques publiques. Des importateurs qui importent tout et rien et qui font du profit sur des produits qui ne sont pas de première nécessité pour le consommateur algérien. C'est le cas notamment des produits de luxe dont la majorité est contrefaite ou encore la friperie, ou les fruits exotiques comme le kiwi, l'ananas ou encore la mangue qui sont parfois trop chers pour être achetés. Avec un prix du baril se maintenant difficilement au-dessus de 70 dollars et des perspectives difficiles pour les mois qui viennent, au vu de prévisions internationales tablant sur un baril à 60 dollars, les marges de manoeuvre du gouvernement sont claires: c'est d'éviter un déséquilibre de la balance des paiements.
Le gouvernement devra indéniablement passer par le fameux Fonds de régulation des recettes (FRR) qui constitue un éventuel plan de sauvetage d'urgence.
Pour rappel, le FRR est alimenté par les différences entre le prix du pétrole vendu sur le marché et le prix de référence (37 dollars le baril) retenu par la loi de finances pour 2009. «Ces sommes permettraient une couverture potentielle entière du déficit budgétaire durant les trois prochaines années», avait souligné en 2012 M.Sidi Mohamed Ferhane, directeur général de la prévision et des politiques au ministère des finances. Ce Fonds de régulation des recettes (FRR) avait atteint 5 500 milliards de dinars, soit près de 75 milliards de dollars en 2012. Le gouvernement devra revoir sa stratégie pour protéger son économie. Pour ce faire, il devra collecter l'impôt là où il se trouve, notamment dans l'informel et récupérer l'argent non déclaré et imposer des mesures drastiques pour lutter contre la fuite de la fiscalité.
L'informel avait atteint une croissance de 10% en 2014, avec un chiffre de 220 milliards de DA (l'équivalent de 3,06 milliards de dollars) de pertes de ressources pour le fisc en matière d'évasion fiscale. Le gouvernement devra encourager la production locale et éviter l'importation tous azimuts. Il devra notamment encourager la production agroalimentaire locale et éviter l'importation des produits laitiers, de pattes et de légumes secs de l'étranger. C'est avec tous ses calculs que le gouvernement entend réussir à juguler la crise pétrolière et éviter une explosion sociale. L'Etat devra enfin revoir la copie d'autres secteurs rentables comme le tourisme et l'agriculture pour préparer l'après-pétrole.


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