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Pourquoi il n'y a pas de films algériens sur les télévisions privées
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2015

Alors que l'Algérie possède presque une vingtaine de chaînes privées, curieusement aucune d'entre elles ne diffuse de films algériens. Mieux encore, la direction d'Ennahar a créé une chaîne de télévision dédiée au cinéma et aux films Zahra TV, mais point de films algériens, beaucoup de films égyptiens ou des séries turques. Même les chaînes privées qui piratent souvent les films n'ont pas osé pirater les films algériens, sans doute très protégés par l'Onda.
Seule la télévision publique continue de diffuser des films algériens, mais elle ne diffuse que des anciens films comme
La bataille d'Alger, L'Opium et le bâton ou encore Patrouille à l'Est. Les films cinéma réalisés entre 2001 et 2014 n'ont pas encore été diffusés et l'Entv ne cherche pas à en acheter les droits. Durant la direction de HHC, l'Entv a coproduit plusieurs films de Merzak Allouache, de Belkacem Hadjadj, de Bachir Derrais ou encore des films de jeunes cinéastes comme Malik Lakhdar Hamina qui avait réalisé un film mémorable sur les événements d'octobre 1988, mais pour des raisons clairement politiques les films de ces auteurs n'ont jamais été diffusés sur la télévision publique, car ils traitaient de sujets qui risquaient de gêner certains hauts responsables comme le terrorisme, la montée de l'intégrisme ou encore la corruption. L'Entv n'a pas diffusé de films algériens produits dans le cadre des manifestations organisées par le ministère de la Culture. Une aberration quand on sait que la majorité des films produits par le département du cinéma des ministères de la Culture dans le monde, sont diffusés par la télévision. Néanmoins, le problème est plus complexe pour les télévisions privées. D'abord, celles-ci ne sont pas encore reconnues comme télévisions algériennes. Ensuite, les responsables de ces chaînes ont toute la difficulté à identifier les ayants droit des films algériens. En effet, les films cinéma algériens sont pour le moment juridiquement la propriété du ministère de la Culture, après la dissolution de l'entreprise publique le Caaic. Même cas de figure pour le catalogue des films de l'Enpa, qui sont juridiquement repris par l'Entv, mais on ignore ce qu'ils sont devenus.
Logiquement, c'est le Cnca qui est le propriétaire des films de ces deux entreprises puisqu'il stocke les bobines, mais juridiquement, le Cnca n'est pas habilité à vendre les droits des films cinéma aux télévisions algériennes ou étrangères. Il ne contrôle que la promotion dans les festivals en tant qu'entité du ministère de la Culture. Même cas de figure pour l'Aarc qui n'a pas vendu les droits des films aux télévisions que ce soit publiques ou privées. Du coup, aucun interlocuteur pour discuter des droits de diffusion dans les télévisions privées.
Ce qui a poussé certains producteurs privés à vendre directement les droits de leurs films à des chaînes privées, sans passer par les ayants droit juridiques. Chose qui n'est pas légale quand on est seulement producteur exécutif ou même co-producteur. A quand la fin de cette anarchie?
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