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Trois ministères à la rescousse
Publié dans L'Expression le 13 - 01 - 2015

Les experts ont avoué le manque de communication autour de cette ressource non conventionnelle.
Face à l'ampleur que prend la contestation anti-gaz de schiste, les responsables concernés se dépêchent pour calmer le jeu, en avouant le manque de communication et de vulgarisation autour de cette ressource. Trois ministères se mobilisent pour rassurer la population et affirmer que ce gaz ne présente aucun danger. Les experts ont assuré qu'actuellement l'Algérie est au stade de l'exploration.
En effet, au moment où In Salah entame son 12eme jour de protestation, et que le mouvement s'étend pour englober le Grand Sud, trois ministères ont dépêché en «express» leurs représentants au forum de la Radio nationale afin de lever l'ambiguïté autour de l'exploitation de cette ressource non conventionnelle. M.Mechraoui, le conseiller du ministre de l'Energie a justifié cette situation de crise par le «manque de communication» autour de cette ressource. Pour lui les craintes exprimées sont totalement «naturelles».
Expliquant la motivation de l'Etat de recourir au gaz de schiste, M.Mechraoui a avancé l'argument selon lequel «l'Etat veut assurer sa sécurité énergétique». Il évoquera également l'explosion démographique qui risque de survenir dans les années à venir et la croissance de consommation. «Dans moins de dix ans notre consommation va doubler» a-t-il dit. Selon lui, l'éventuel exploitation du gaz de schiste, qui actuellement est «en phase d'exploration» permettra de remplir les réserves du pays qui risque de sécher. «On ne peut pas rester les bras croisés, jusqu'à ce que nos réserves s'épuisent». Le conseiller du ministre n'a pas manqué d'évoquer l'«importance économique de l'exploitation de ces ressources». Dans ce sens, il a indiqué qu'il était «impossible d'ici 2050 de subvenir à nos besoins en matière d'énergie sans les hydrocarbures».
Toutefois, il a affirmé que les plans de prospection en ce qui concerne les énergies fossiles «suivent leur cours le plus normalement du monde». De son côté, Khalil Kortbi, directeur des techniques de production auprès de Sonatrach a assuré que l'Etat prend toutes les précautions nécessaires. Selon lui, les risques liés à l'exploitation du gaz de schiste et les techniques adoptées pour son extraction sont les mêmes que ceux utilisés pour le fossile. La différence pour lui réside seulement dans la manière d'exploitation. Il a fait savoir que «le forage de tous nos puits dépassent la nappe phréatique».
Dans ce contexte, M.Kortbi a relevé que «Sonatrach a commencé les forages horizontaux dans les années 1990». Cela pour dire que cette méthode n'est pas nouvelle.
Commentant la contestation anti-gaz de schiste, ce dernier a expliqué qu'il s'agit d'un problème de concept, à savoir une ambiguïté entre «l'exploration» et «l'exploitation» chez les citoyens.
Ce qui a conduit à cette ambiguïté est selon lui «l'Internet». Même son de cloche chez Karim Baba, directeur de la politique d'industrie environnementale au ministère de l'Environnement, qui estime que «l'Internet est pollué». Ceci en référence aux citoyens qui ont exprimé leurs craintes sans avoir cerné la question. Selon ce responsable «tous les projets prennent en compte le développement durable». M.Baba a évoqué l'arsenal juridique pour la préservation de l'environnement, notamment les études d'impact sur l'environnement.
Sa collègue, Yasmina Attafi, chargée d'études au même département, a indiqué «nous ne marchons pas vers l'aventure». Selon elle, les produits chimiques utilisés dans la solution de la fracturation hydraulique sont des «produits de chimie verte». «Les additifs contenus dans cette solution, relèvent de l'ordre de 10 à 12 familles biodégradables» a-t-elle souligné.
Pour sa part, Abdelwahab Smati, directeur central au ministère des Ressources en eau, estime que les craintes sont «légitimes» ajoutant toutefois que «nous devons exploiter tout ce qui contribue au développement du pays». Le gaz de schiste est extrait selon lui à partir de «3000 à 4000 mètres de profondeur» alors que «la nappe phréatique à In Salah se situe à 400 ou 600 mètres». En d'autres termes il n'y aura pas de contact entre les deux ressources. M.Smati a souligné à cet effet: «Nous contrôlons parfaitement les techniques.»
Par ailleurs, Mahmah Bouziane, chercheur au Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) a écarté dans la matinée toute menace de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement. «L'extraction du gaz de schiste ne menace ni la population, ni l'environnement» a-t-il dit.


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