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La vaine tentative de diversion de Mohammed VI
APRÈS LA RECONNAISSANCE DE LA RASD PAR L'AFRIQUE DU SUD
Publié dans L'Expression le 19 - 09 - 2004

La panique a littéralement foudroyé le royaume et son entourage.
L'Afrique «ne souhaite pas se diviser pour de faux slogans» a estimé le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères, Taib Fassi Fihri, après la reconnaissance mercredi de la République arabe sahraouie démocratique par l'Afrique du Sud. Une reconnaissance qui n'a pas été du goût de Sa Majesté et de ses sujets, aussi bien au sein de l'opinion publique marocaine que des médias. Ces derniers, pour être dans les bonnes grâces de Mohammed VI, sont prêts à se prosterner encore «plus bas» au point de balancer des contrevérités et de s'attaquer frontalement à notre pays. Après la prétendue possession par l'Algérie de l'arme nucléaire, une manoeuvre tissée dans les arcanes des services secrets du royaume chérifien, temple de l'intrigue et de la manipulation, voilà que les éditorialistes attitrés du Royaume font de la provocation et de l'invective à l'encontre de l'Algérie, le meilleur moyen de faire diversion sur l'échec cuisant que vient d'essuyer leur pays sur le plan diplomatique. Plusieurs journaux marocains ont évoqué les «intérêts commerciaux» qui lient l'Afrique du Sud à l'Algérie, qui d'après les mêmes journaux, «veulent former un axe pour dominer toute la région». C'est le cas du journal pro-gouvernemental le Matin qui estime que «la collusion entre Alger et Pretoria met en relief l'équation évidente de l'échange pétrole-armement». L'échec est désormais consommé, pour le royaume cherifien, estiment les observateurs au fait du dossier du Sahara occidental.
La panique a littéralement foudroyé le royaume et son entourage. D'ailleurs, même un commentateur d'un quotidien marocain indépendant reconnaît que les responsables de son pays n'ont pas été à la hauteur pour défendre leurs thèses sur le conflit au Sahara occidental. «Nos diplomates n'ont pas bien travaillé» affirme le journaliste. D'autres «m'khaznis» de la plume, dont les propos frisent le ridicule, estiment que la position de Pretoria a été dictée par Alger, comme si les camarades de Nelson Mandela avaient l'habitude d'agir par réflexe conditionné ou d'avoir des positions versatiles par rapport à des dossiers engageant les valeurs de l'humanité.
Contrairement aux maîtres de Rabat, qui obéissent à des chapelles connues de tous, la position algérienne et sud-africaine par rapport à la question du Sahara occidental, répond au principe de soutien aux mouvements de libération à travers le monde. Les autorités sud-africaines, à leur tête Thabo M'beki, sont mieux placées pour savoir ce que sont l'exploitation et le racisme après des décennies d'apartheid, dont la pire des formes est perpétuée par l'appareil répressif marocain contre les populations de S'mara, Tantan et Dakhla. C'est donc une décision souveraine et courageuse qu'ont eu à prendre les responsables sud- africains, dont le pays n'a pas cessé, au même titre d'ailleurs que l'Algérie, de défendre le droit des peuples à l'autodétermination.
C'est ce que reproche le Maroc à ces pays, en parlant de «collusion» entre les deux capitales. Certes, une collusion existe bel et bien entre l'Algérie et l'Afrique du Sud, mais elle a pour seul objectif la défense des idéaux de justice et surtout de respect de la légalité internationale. Une légalité que le Maroc a violée à plusieurs reprises après avoir cautionné les résolutions nos 1495 et 1541 des Nations unies ayant trait à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
L'Algérie, quant à elle, n'est concernée ni de près ni de loin par le dossier du Sahara occidental, préférant «laisser le soin au Front polisario de décider de son sort». Car estime-t-on côté algérien, le peuple sahraoui est assez mûr pour prendre son destin en main, loin de toute tutelle et que seul un référendum d'autodétermination, approuvé par les partiesen conflit, constitue un cadre approprié pour le dénouement du conflit.


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