Le réalisateur et comédien Amine Boumedienne aux côtés du trublion Hichem Mesbah Au total, 22 épisodes de 9 mn chacun, la série racontera les péripéties des habitants d'un immeuble dans lequel vont se côtoyer des gens d'une entreprise avec le reste des voisins dans une ambiance des plus hilarantes et folle. Elle s'appelle L'Ascenseur. Ça rappelle Scènes de ménage ou encore Caméra Café dans le format et le concept mais pas tout à fait ça. Nouvelle série télévisée algérienne, elle sera projeté au courant du mois de Ramadhan prochain dans un esprit cent pour cent algérien. Produite par Index prod, à savoir Anyce Tita et scénarisée par Samil Belkassa, la réalisation échoit au jeune comédien plein de talent Amine Boumedienne à qui on doit l'idée originale de cette histoire rocambolesque et pleine d'humour, dont toute l'intrigue se déroulera dans un ascenseur, à la différence des autres séries. La caméra ne sera jamais totalement fixée sur les personnages de façon à ne jamais lasser les téléspectatrices. Série de 22 épisodes d'environ 9 mn chacune, L'Ascenseur racontera les péripéties des habitants d'un immeuble dans lequel vont se côtoyer des gens d'une entreprise avec le reste des voisins. Le directeur de cette entreprise est campé par Amine Abdeli, qui a déjà joué avec Hadj Lakhdar. Ici c'est plutôt sérieux, carré. Gezgouz interprété par Abderahmane Zwawi, joue Achour le cireur des pompes du directeur. Djamel Zireg, humoriste à la base, jouera le fainéant de service. Une avocate charmante vient embellir ce tableau. Il s'agit de Katia campée par la chanteuse Linda Blues qui joue pour la première fois. On retrouvera le trublion Hichem Mesbah dans un nouveau rôle de composition celui d'un médecin, lequel est fou amoureux de cette femme. Mais celle-ci n'en a cure. A côté de cela, il y a une ribambelle de voisins dont Hadja Mouni alias Nissa Kadri. Vieille dame naïve qui n'entend pas très bien, Didi Fate, qui, nous assure-t-on est une «vraie découverte. Il s'agit d'un vieux monsieur doué d'un sens de l'humour et de l'art de l'improvisation remarquables» nous fait savoir Amine Boumedienne. Ce monsieur n'est autre que son voisin qu'il a remarqué et lui a donné une chance de jouer à la télé. Enfin, Amine Boumedienne joue le rôle de Cheklipou, un jeune qui roule au système D, un peu redjla. Pour notre réalisateur, cette série «reflétera la société algérienne à cent pour cent.». Aussi, à chaque épisode il y aura une guest-star. On citera Samir Abdoun, celui qui a joué dans les feuilletons El Badra et Mad in notamment. Un jeune mannequin à la base. On retrouvera également Farid le rocker, Abderahmane Cheni de l'émission El Fhama, cheb Yazid qui joue le rôle du maire. Amar Chandarli animateur de radio qui joue le facteur, Nassim Hadouche parmi l'équipe du journal El Gusto imitateur, mais aussi Amine Mouasoui et Hamza Zekaoui l'équipe de Qahwet El Gusto. «Pour la première fois je touche la réalisation, je réalise et je joue. C'est dur. Parmi les comédiens, il y en a qui jouent pour la première fois, je dois les coatcher. j'ai écrit le profil psychologique des personnages, le lien entre eux et moi-même. Il fallait que je le réalise car je ne voyais pas quelqu'un d'autre le faire à ma place» nous confiera Amine Boumedienne, qui faut- il le souligner, avait essuyé récemment des problèmes avec les anciennes chaînes de télé avec lesquelles il a collaboré, d'où son envie de passer devant la caméra. En fait, ses déboires nous raconte-t-il sont liés à l'émission pourtant à succès Comedy Club qui, de la chaîne Chourouk TV est passée à KBC sous le nom de Comedy Bled, cependant non sans avoir fait les frais d'un sabotage à l'algérienne, c'est pourquoi il a préféré tout arrêter nous confie-t-il avec dépit, sans baisser les bras pour autant. Pour le scénariste Smaïl Belkassa, cette série est inspirée de la vie quotidienne des Algériens. «Moi je suis resté dans le même ton léger des séries étrangères mais avec des histoires qui nous correspondent, nous ressemblent et auxquelles on pourra, nous les Algériens, s'identifier avec nos soucis et préoccupations en tant qu'Algériens... des situations propres à notre vécu.» Fini le tournage, l'équipe de la série s'attelle actuellement au montage. «Très bientôt on dira au téléspectateur sur quelle chaîne télé cela passera» nous a affirmé Amine Boumedienne. Ce qui est sûr est que ce sitcom promet des bons moments de détente et de divertissement. Ça va démanger dans les chaumières. Que les spectateurs se préparent d'ores et déjà à passer d'agréables instants d'euphorie. Monter dans l'ascenseur est à conseiller vivement! A ne pas rater!
