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Des chefs d'Etat africains attendus
APRÈS LE PUTSCH AU BURKINA FASO
Publié dans L'Expression le 19 - 09 - 2015

Le général Gilbert Diendéré, fidèle de l'ex-président Compaoré, auteur du putsch de jeudi à Ouagadougou
Au lendemain du coup d'Etat au Burkina Faso, le général Diendéré, chef des putschistes et fidèle de l'ex-président Compaoré, s'employait hier à asseoir son pouvoir et devait recevoir deux chefs d'Etat ouest-africains à Ouagadougou.
Le président sénégalais Macky Sall, dirigeant en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), et son homologue béninois Thomas Boni Yayi, étaient attendus en fin de matinée hier dans la capitale burkinabé, où la nuit a été calme, le couvre-feu imposé par les putschistes n'ayant pas été bravé. Hier matin, le nouvel homme fort avait déjà convoqué les secrétaires généraux des ministères après avoir rencontré la veille, dans la soirée, des diplomates en poste à Ouagadougou. Macky Sall avait déjà été l'émissaire de la Cédéao lors du soulèvement populaire qui avait chassé du pouvoir en octobre 2014 le président Blaise Compaoré après 27 ans à la tête du pays. Et M.Boni Yayi était le médiateur désigné par la Cédéao pour les élections présidentielle et législatives qui étaient programmées le 11 octobre. La circulation, moins intense que d'habitude, avait repris à «Ouaga» hier matin, même si de nombreux magasins restaient fermés. La ville n'était plus étroitement quadrillée, comme la veille, par les hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui avaient tiré jeudi pour disperser les attroupements, faisant au moins trois morts et une soixantaine de blessés, selon une source hospitalière. Dans plusieurs villes de province en revanche, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre le putsch, notamment à Bobo Dioulasso (ouest), deuxième ville du pays, et Fada-Ngourma (est). Les protestations se sont déroulées sans incidents, les forces de l'ordre n'ayant pas cherché à intervenir. L'armée, la police et la gendarmerie sont restées très discrètes depuis le coup d'Etat. Le RSP, unité d'élite de l'armée, a pris le pouvoir, accusant les autorités installées après la chute de Blaise Compaoré d'avoir dévoyé la transition, notamment en excluant les partisans de l'ex-homme fort des prochaines élections. Deux jours avant le putsch, une commission avait aussi recommandé la dissolution du RSP, unité forte de 1.300 hommes qui avait déjà à plusieurs reprises perturbé la transition et qui était la garde prétorienne de l'ex-président. Les putschistes séquestrent depuis mercredi Michel Kafando (libéré jeudi, Ndlr), le président civil de la transition, son premier ministre le lieutenant-colonel Isaac Zida (toujours en «résidence surveillée» hier), ainsi que deux ministres, placés en «résidence surveillée». Le général Diendéré a assuré qu'ils seraient «libérés en temps opportun». Bras droit de l'ancien président Compaoré, il a promis d'organiser «rapidement» des élections. Les scrutins présidentiel et législatifs prévus le 11 octobre étaient censés clore la période de transition ouverte après la chute de Compaoré il y a moins d'un an. «Le beau Blaise», arrivé au pouvoir en 1987 par un putsch qui se solda par la mort du président Thomas Sankara, avait été chassé après 27 ans de pouvoir par une insurrection populaire.
Le Burkina Faso, «pays des hommes intègres», Etat sahélien pauvre de 17 millions d'habitants, a connu depuis son indépendance en 1960 de nombreux coups d'Etat militaires. «Nous n'avons pas l'intention de nous éterniser, nous n'avons pas l'intention de rester», a cependant assuré jeudi soir le général Diendéré. Homme de l'ombre oeuvrant dans les coulisses du pouvoir depuis 30 ans au Burkina et dans les conflits régionaux ouest-africains, ancien chef du RSP sous le régime Compaoré, il a été porté jeudi par les putschistes à la tête de leur «Conseil national pour la démocratie» (CND). Mais il a récusé tout téléguidage de Blaise Compaoré dans les événements.
On ignore où se trouve l'ex-président, qui réside habituellement en Côte d'Ivoire voisine depuis son exil forcé. Le putsch a été unanimement condamné par la communauté internationale et les principaux partenaires du pays: ONU, Union africaine, Union européenne, Cédéao, ainsi que la France et les Etats-Unis. Le conseil de sécurité de l'ONU et Washington ont brandi la menace de sanctions.
La France, ancienne puissance coloniale, qui dispose d'un contingent de 220 soldats des forces spéciales françaises à Ouagadougou, dans le cadre de son opération antijihadistes Barkhane, a assuré qu'elle n'interviendrait pas.


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