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Des bandes dessinées qui méritent l'attention
FIBDA 2015
Publié dans L'Expression le 10 - 10 - 2015


Freelestine, un livre nécessaire de Togui
Le festival qui a souffert des caprices du temps ce week-end fermera, ses portes aujourd'hui avec la remise des récompenses du concours national.
Mercredi après-midi, lendemain de l'ouverture de la 8e édition du Festival international de la bande dessinée. Ça ne grouille pas de monde, néanmoins les bédéistes sont là, déjà bien affairés à signer leurs oeuvres toutes fraîchement éditées et qui donnent bien envie de les lire. L'ambassadeur de France ce jour-là était présent et a fait le tour des pavillons accompagné notamment de l'attaché culturel à l'ambassade de France, Stéphanie Launay, et s'arrête du côté du stand de François Emmanuel le Page un grand dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessiné réputé. Ce dernier est entouré de quelques curieux qui louent ses mérites et surtout sa nouvelle bande dessinée réalisée avec son frère photographe de son état, suite à leur voyage en Antarctique où ils y sont restés deux mois. Plus précisément dans la base polaire Concordia où l'on peut y accéder trois fois par an.
Le résultat est surprenant. Une bande dessinée qui évoque l'histoire de l'Antarctique traité en sépia, alternée de pages en couleurs, à savoir des illustrations de ce magnifique décor blanc de neige et de glace et enfin des photos immortalisées par son frère. Des croquis font montre de ce voyage exceptionnel où les deux hommes sont présents en dessins dans cette fantastique bande dessinée de 256 pages, laquelle figure dans le concours de la meilleure bande dessinée internationale et est tout aussi présente à la librairie du Fibda. Pas loin, une Algérienne, cette fois, signait sa nouvelle bande dessinée fraîchement sortie aux éditions Dalimen. Il s'agit de Regretter l'absence de l'astre de Nawel Louerrad qui revient avec une étonnante publication encore en noir et blanc et qui se distingue toujours par la noirceur de son trait fin et épuré.
«Un récit autour de la blessure de l'abandon», dit-on et l'éditrice Dalila Nadjem (et néanmoins commissaire du Fibda) de souligner en 4e de couverture «évoquer les étoiles pour comprendre le passé et incarner le présent tel est l'enjeu poétique de ce récit». Mais qui est Boualem? Qu'importe. Assez lugubre au fond, sombre mais mystérieuse, la nouvelle bande dessinée de Nawel Lourred paraît évoluer par énigme, avec comme récit, de rares bulles mais des illustrations par dessins et des textes séparés qu'on lit en diagonal par endroit. Tantôt oiseau, tantôt humain, ses personnages dévoilent des états d'âme bien peu joyeux mais beaucoup plus intimes qui se cristallisent comme des aveux sur papier. Un travail d'autant plus ardue pour cet artiste dont la tâche ressemble plus à un accouchement d'idées fragiles comme des souvenirs qui oscillent entre l'effacement et leur sordide abattement obsessionnel dans un esprit résolument tourmenté. Encore une fois Nawel Louarred signe le respect par la force de sa nouvelle bande dessinée qui se veut largement radicale dans sa présentation visuelle en ce sens où elle rompt avec les codes de la bande dessinée classique et amène une nouvelle dynamique à cet art par une technique de dessins qui peut souvent dérouter. Dans un autre style et registre est Freelestine, un livre édité à compte d'auteur et qui regroupe huit histoires de huit bédéistes avec comme seul héros la Palestine. Les noms des participants: Amine Siamer, Chafik Rouag Dalila Sihmad, Khawla Houria Kouza, Nawel Louerrad, Sofiane Belaskri, Somar Sallala, Zaki Sallama et enfin Togui alias Toudji Samir qui raconte dans un édito, la genèse de ce livre parti de sa lecture d'un texte de Marc-Edouard Nable intitulé «Toute l'histoire d'Israël en une seule page». Ainsi fait-il remarquer aussi: «Ce livre n'aura pas la prétention de vouloir trouver une solution à ce conflit, ni d'être une analyse socio-ethnico-géo-politique, ce livre est tout simplement notre point de vue à nous, auteurs, sur ce conflit et les souffrances des enfants de Palestine, il se veut comme un modeste soutien à la cause indépendantiste palestinienne.» En arabe ou en français il est souvent question de courage de familles disloquées, d'enfants à l'innocence volé, de guerre, de petits cours d'histoire croqués par des dessins jubilatoires, drôles, bien plus que d'images tragiques dans lesquelles toute la souffrance humaine s'éprouve. Même si celles-ci sont bien omniprésentes et achèvent de traduire ce drame avec une force incroyable. Plus que sympa, un livre nécessaire. Freelestine fait partie de la sélection officielle du Fibda dans la catégorie meilleur fanzine. En compétition dans la catégorie «Meilleur fanzine» également, Ekiéé le mag est un magazine 100% BD du bédéiste camerounais Yannik Debou Sekoue, un habitué du Fibda.
Il s'agit ici de raconter le vécu et le quotidien des Camerounais à partir de héros que notre auteur a créé en s'inspirant du héros des années 1970, Sam Mofong. Ces héros qui constituent ces BD (deux dans chaque numéro qui se suivent) sont, nous signalera Yannik, «les descendants de nationalistes camerounais». Des surhommes en fait car doués de superbes pouvoirs comme arrêter les balles par exemple. Pour info, Ekiée est une sorte d'expression ou onomatopée qui exprime souvent la joie, la surprise ou l'étonnement. Au départ, c'était le propos des femmes puis ça s'est élargi à toute la société. Ekiée Mag est le seul au Cameroun où l'on trouve des héros dans lesquels l'auteur dresse le portrait d'un Cameroun combatif et résistant. D'autres BD méritent aussi qu'on y attache un intérêt au Fibda, à l'instar de Le souffle du vent dans les pains, un joli travail ciselé, signé de la jeune bédéiste chinoise Zao Dao, à l'esthétique bien raffinée mais aussi L'Arabe du futur de Riad Sattouf et bien d'autres encore. En effet, la librairie du Fibda présente une foultitude de bandes dessinées de bonne qualité, trop alléchantes, qu'on mettrait du temps avant de se décider quoi acheter. Un tour par ici s'impose vraiment. Il ne reste le prix qui peut vous en dissuader car dépassant souvent les 1800 DA...
Les «Derviches tourneurs» de Konya à Alger
Un public impressionné
«Les Derviches tourneurs» de Konya, une troupe turque de danse séculaire inspirée de l'ordre soufi Mevlevi, ont envoûté jeudi soir à Alger le public du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) lors d'un spectacle riche en émotion et en spiritualité.
Les tourneurs derviches ont été accompagnés par une troupe composée de sept musiciens, entre autres un luthiste et un joueur de flûte, qui entonnaient également des chants en choeur. Grâce à une mise en scène soignée, un décor baroque bien pensé et des mouvements synchrones, le spectacle a captivé l'attention du public. Habillés de blanc et coiffés d'une toque noire, les danseurs, parfaitement distribués, se sont mis au milieu de la scène et tournaient en rond en faisant trois rondes, chacune comporte une forte symbolique. Les bras perpendiculaires au corps, une main tournée vers le ciel, l'autre vers la terre et la tête légèrement inclinée, les derviches commençaient à tourner sur eux-mêmes au rythme des sonorités de la flûte et des tambours. «Les rotations des derviches symbolisent l'amour, la tolérance et la spiritualité», lit-on sur la fiche de présentation du spectacle. Dans une salle à moitié pleine et devant un public exalté, la prestation des derviches a été fortement applaudie, brisant ainsi le silence «religieux» qui régnait dans la salle..


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