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La sombre vie de Goya à l'écran
1ER CYCLE DU CINEMA ESPAGNOL
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2004

L'Institut Cervantès accueille actuellement une série de films espagnols contemporains qui méritent le déplacement.
C'est lundi que le 1er cycle du cinéma espagnol a été entamé à l'Institut Cervantès. Organisé en collaboration avec l'ambassade d'Espagne, cet événement consacré au cinéma espagnol contemporain, a permis d'apprécier un beau film sur la vie tumultueuse et sombre de l'artiste-peintre espagnol, Francisco de Goya. Intitulé Goya à Bordeaux, le film est une oeuvre récente datée de 1999, réalisée par Carlos Saura et produite par Lola Films, Via Digital, la télévision espagnole, Italian International Film (Italia) et Rai Italie. Retraçant la biographie de ce peintre, il nous est donné à voir une fresque historique sur l'auteur des Caprices.
A l'âge de 82 ans, exilé et accompagné de Leocabia de Weisse, la dernière de ses maîtresses, Francisco de Goya raconte à sa fille Rosario les faits les plus marquants de sa vie. Une vie dense dans laquelle se succèdent les lumières et les ombres, au propre et au figuré. L'artiste-peintre aimait beaucoup peindre le soir, en effet à la lumière de bougies vacillantes, donnant de la chaleur et de la sensualité à ses tableaux. Sa prédilection allait pour la peinture des monstres et des visions cauchemardesques, lui-même était habité d'un grand désarroi à la fin de sa vie. D'ailleurs, ceci se justifie quand à l'âge de 45 ans il perdit l'ouïe. Les seuls sons perceptibles à son oreille ou plutôt à son esprit avaient le reflet du chaos et des bruits effrénés des chevaux...comme un tintamarre effrayant, une torture pour l'âme. La vie pour lui, prenait indubitablement les couleurs du chagrin et de la mort. A travers ces souvenirs, pas tous tristes - heureusement - apparaît un Goya jeune et ambitieux qui lutte courageusement pour atteindre les marches de la Cour de Carlos IV où il connaîtra la célébrité et la fortune, les intrigues du palais et le jeu perfide de la séduction et du mensonge. Il rencontrera aussi son unique et seul amour qu'il immortalisera en peinture, en portrait puis dans un nu, la Duchesse de Alba, appelée Cayetana. Une femme qui a marqué sa vie et l'histoire de son temps et dont le destin sera marqué par le venin des conspirations, car on dit qu'elle est morte empoisonnée, n'étant pas du «goût» de la reine...Conçu comme une succession d'images picturales, le miroir du style de Goya, le film est rehaussé par cette atmosphère de demi-teinte qui lui insufflait toute son épaisseur et son tragique, doublé par cette «véhémence» et «passion», de l'auteur pour la vie, qui vibraient paradoxalement sous le rythme endiablé des castagnettes...Figurent dans le reste du programme Le Grand-Père de José Luis Garcia aujourd'hui à 17h et demain El Caballero Don Quijote de Manuel Gutierrez (2002). Un film sur les aventures d'un vieux soldat, Miguel de Cervantès, qui a consigné par écrit les aventures d'un certain Don Quichotte et son écuyer Sancho...Un film à voir.


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