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Occident: capitale Tel-Aviv
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2015


Nous évoquions dans notre précédent texte [8 novembre] la curieuse affaire de l'USS Liberty - attaqué par des unités aériennes et navales israéliennes - et l'étrange impunité dont avait bénéficié Israël. Quels que soient les crimes qu'Israël avait commis, qu'il perpètre, il y a toujours un dirigeant occidental pour les justifier. Israël maintient depuis 2007 la population ghazaouie - 1.800.000 personnes vivant sur un territoire de 300 km2 - dans un vaste ghetto où, périodiquement, son armée mène des raids punitifs et destructeurs au vu et au su du monde entier, sans que personne n'y trouve à redire. On déplore le fait, mais personne n'ose condamner un pays qui s'est placé au-dessus des lois universelles, n'est-ce pas? On ne condamne pas Israël «quels que soient ses torts» dixit le département d'Etat états-unien. Les Etats-Unis en tête, l'Occident répète à satiété le leitmotiv: «Israël a le droit de se défendre.» Avec des avions supersoniques contre des pierres et des couteaux? En réalité, le problème n'est plus là. Aussi, qu'y a-t-il d'étonnant au profil bas face aux agressions contre les Palestiniens, depuis sept décennies, quand les Etats-unis eux-mêmes - outre de n'avoir pu défendre les intérêts américains, comme cela a été le cas de l'affaire USS Liberty - donnent la primauté aux intérêts d'Israël? Ainsi, des choses anormales se passent dans un monde gangrené par l'argent, quand le dollar corrompt tout, quand l'honneur (des gouvernants) s'achète et se vend et la sécurité des nations mise aux enchères! C'est encore plus vrai dans un système - tel le système américain - où tout est bâti sur l'argent qui achète les âmes et les dignités. Les élections américaines, présidentielle en particulier, coûtent horriblement cher, et les postulants au Bureau ovale ont toujours besoin de billets verts que dispensent grassement les lobbies israéliens (qui, par leur puissance économique et financière, dominent la vie politique états-unienne) à celui, (ceux), qui saura (sauront) privilégier d'abord les intérêts d'Israël, quitte à le faire aux dépens de ceux de leur patrie. On a entendu [sur la chaîne du Sénat français: LCP] des hommes politiques français assurer que s'ils devaient choisir entre la France et Israël, ils choisiraient Israël. Il y a ainsi des dettes dont l'acquittement est très malaisé car la seule manière de les rembourser était de se soumettre au diktat d'Israël. C'est la raison d'être de lobbies comme l'Aipac [American Israel Public Affairs Committee...] aux Etats-Unis et le Crif [Conseil représentatif des institutions juives de France] en France. Nous avons toujours à l'esprit la terrible mutation du futur président états-unien: Barack Hussein Obama qui, une fois élu à la Maison-Blanche, a fait le contraire de ce qu'il promettait. Le candidat Obama pleurait sur le sort des Palestiniens. Or, une fois élu, le président Obama est devenu l'ennemi acharné de ces mêmes Palestiniens allant jusqu'à brandir son veto à l'admission de la Palestine à l'ONU. Juste un rappel de ce qui se passe dans le monde frelaté de la «haute politique». Les déclarations du candidat Obama et du président Obama, montrent mieux que des expertises comment sont travaillés les hommes qui décide(ro)nt du sort et du destin des peuples. Si les Etats-Unis sont mis dans l'incapacité de demander des comptes pour leurs propres victimes agressées par Israël, comment pourront-ils jamais protéger outre les Palestiniens, le droit international? Quid des attentats anti-américains du 11 septembre 2001? En effet, nombreux sont les services de renseignements occidentaux qui admettent que le Mossad israélien est derrière le fait. Les gens savent, mais se taisent. Ce jour-là, le président américain se trouvait par hasard (?) loin de Washington dans une école perdue au fin fond de la Floride; les avions de surveillance du territoire du Norad (North American Aerospace Defense Command) étaient en mission loin des zones attaquées. Pourquoi? Comment? Au regard des décisions à contretemps prises par les autorités états-uniennes, l'impression qui prévalait est que le champ politique et militaire US est gravement infiltré par Israël. En réalité, Israël contrôle de manière drastique la politique étrangère des Etats-Unis, et de certains pays européens. Quand le président français, Charles de Gaulle, stigmatisait en novembre 1967 «un peuple d'élite sûr de lui-même et dominateur (...) avec des ambitions ardentes et conquérantes» il savait de quoi il parlait. De Gaulle savait-il quelque chose alors qu'il s'en prenait au sionisme? C'est à cette époque que le président français avait réorienté la politique étrangère française fondant la «politique arabe de la France». Une politique remise en cause par des successeurs pro-israéliens. Il ne fait pas de doute qu'il y a anguille sous roche. Quand des dirigeants influents sont corruptibles, il est patent que le monde n'est plus en sécurité.

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