La Coquette aura son festival L'événement ne se mesure plus en journées, mais plutôt en festival que la ville d'Annaba doit savoir préserver à travers la réussite de cette première édition. Il ne s'agit plus de journées cinématographiques du cinéma méditerranéen, mais plutôt du «Festival cinématographique méditerranéen». C'est ce qui a été, retenu lors de la conférence de presse organisée hier à la bibliothèque centrale d'Annaba. Une rencontre durant laquelle M.Saïd Ould Khelifa, commissaire du festival, a donné le moindre détail ayant trait à la mise en place, l'organisation et les films retenus pour ces journées cinématographiques, devenues aujourd'hui, et avec cette première édition «Festival du cinéma méditerranéen» d'Annaba. «Le mérite revient au ministre de la Culture dont l'intime conviction à faire relancer ces journées, aujourd'hui, festival à la wilaya d'Annaba», a déclaré le commissaire du festival. «Certes, cette 1ère édition est fondatrice, mais les prochaines éditions seront meilleures en matière d'organisation surtout», devait-il ajouter. En précisant que le défi est énorme, notamment si l'on considère la date de l'annonce de l'événement: le 27/07/2015. «L'année 1986 date de la toute première édition, était un grand défi tant pour l'Algérie que pour la wilaya d'Annaba dont, les «journées avaient enregistré un franc succès. I' interlocuteur a rappelé à l'assistance que la reprise de l'événement a été soumise à l'approbation de la Fédération internationale des festivals, ce qui n'a pas été une tâche facile. Abordant la question de l'opération de préparation, le forcing a été de taille. «Certes, le temps des préparations a été bien limité, mais nous avons opéré un forcing si bien qu'à quelques jours du démarrage de l'événement, tout est prêt pour accueillir les invités d'Annaba», a tenu à préciser le commissaire du festival. C'est avec ce sentiment d'optimisme et la volonté de vouloir faire de ce qui est devenu un festival, une tradition propre pour la wilaya d'Annaba. «C'est une wilaya qui a toutes les potentialités et le mérite pour être à la hauteur de la 1ère édition», dira Ould Khelifa. S'agissant des films présents à cette édition du cinéma méditerranéen d'Annaba, ils sont au nombre de 19 films, représentant 14 pays. Depuis l'Algérie avec Madame Courage de Merzak Allouache, Dicta Shot de Mokhtar Lajimi de Tunisie et Out of the Ordinary de l'Egyptien Daoud Abdel Sayed, jusqu'en Palestine avec, Les 18 Fugitifs de Amer Shomail et Paul Cowen et Waynon du Liban, jusqu'en France avec Adama de Simon Rouby ainsi que le film Mediterranea de Jonas Cargnano. Ces films et bien d'autres seront diffusés pour la première fois en Algérie, pour disputer El Annab Edhahabi de cette édition au montant de 15.000 euros. Outre les films en lice, des hommages seront rendus aux trois AS algériens Amar Laskri, Amar Chitibi et Amar Bakhti. Des figures emblématiques du cinéma algérien. Le même hommage sera rendu à Omar Charif, Nour Echerif et Ahmed Snoussi ainsi que le journaliste Abdou Bey qui avait animé les Journées cinématographiques d'Annaba. Par ailleurs, dans son intervention, la directrice d'édition et de distribution culturelle relevant du département de Azzeddine Mihoubi, a révélé que la prochaine édition, prévue si tout va bien en 2016, restera tributaire de la réussite de celle prévue le 3 du mois prochain. «Pour cela, le commissaire doit assurer les 30% du montant global de l'enveloppe réservée au festival. En outre, elle a, dans le sillage annoncé que le ministère de la Culture travaille sur des mécanismes ayant trait à l'industrie créative pour faire contribuer les petites et moyennes entreprises dans l'investissement culturel .
