Une délégation composée des membres de l'association de l'amitié et de coopération italo-algérienne séjourne depuis, hier, à Alger et ce, pour une durée de quatre jours. Conduite par l'ancien ministre des Affaires étrangères, M. Gianni de Michelis, et par l'ancien vice-ministre aux AE chargé de la coopération, M.Reno Serri, cette délégation aura, durant son séjour, à prospecter le marché algérien, nous explique-t-on auprès de l'ambassade d'Italie en Algérie. En effet, plusieurs opérateurs économiques italiens qui composent cette délégation et qui sont issus de différents secteurs, notamment celui des travaux publics, l'environnement, l'électronique, l'informatique, la santé ainsi que l'aéronautique, se disent intéressés par le marché algérien. De nombreux sujets sont à l'ordre du jour de cette visite, notamment ceux relatifs aux secteurs pharmaceutique, la défense civile en l'occurrence la sécurité des aéroports, le systèmes radars, l'industrie légère, la PME-PMI, l'ingénierie ainsi que le dossier relatif à l'autoroute Est-Ouest. En clair, ces entrepreneurs italiens sont venus étudier «les voies et les moyens de développer davantage la partenariat économique entre les deux pays», nous indique-t-on encore. Ainsi, la fréquence de ces visites d'affaires ne font qu'«élargir les relations commerciales qui existent entre les deux pays et renforcer les liens de cette coopération économique», notamment avec la reconversion des deux tiers de la dette algérienne détenus par l'Italie et qui est de l'ordre de 84 millions de dollars US en fonds de coopération, dans le cadre d'un partenariat entre les deux gouvernements. Hormis les journées d'étude, des rencontres avec des hauts responsables de l'Etat et des entrepreneurs algériens ainsi que des réunions dans le cadre du club d'hommes d'affaires algéro-italiens figurent dans le programme de cette visite d'affaires. Il n'est pas inutile de rappeler que l'association d'amitié et de coopération italo-algérienne a vu le jour au lendemain de la visite en Italie du président Abdelaziz Bouteflika en juin 2002.
