Après 14 matchs livrés depuis l'entame de la saison, le prestigieux club de la ville des Ponts, n'a pu récolter que 13 points, et figure parmi les formations directement concernées par le maintien. La dernière sortie en date des Sanafir de l'antique Cirta, a encore été sanctionnée jeudi dernier au stade du 20-Août 1955, pour le compte de la 14ème journée de la Ligue 1 Mobilis, par une autre défaite, concédée cette fois contre le NA Hussein Dey (1-0). Un énième revers en déplacement qui aurait mal récompensé les efforts fournis par la formation clubiste, selon les dires du coach portugais Gomès, notamment suite au manque flagrant d'efficacité des attaquants de la formation constantinoise. Pis encore, pour la première fois depuis sa récente prise en main de la barre technique, l'entraîneur Gomes est entré dans une colère noire à l'égard de certains joueurs alignés face au Nasria, en des termes qui risquent fort de provoquer de très sérieux remous, au sein d'un club de plus en plus en proie au doute aujourd'hui. Le CS Constantine qui avait pourtant pour habitude de figurer d'entrée parmi les ténors souvent placés aux avant-postes, semble avoir complètement raté cette première partie du championnat qui s'achève dans quelques jours, dans une confusion et le flou total. Sur le plan mathématiques, après 14 matchs livrés depuis l'entame de la saison en cours, le prestigieux et populaire club phare de la ville des Ponts, n'a pu récolter à ce jour que 13 points, et figure désormais parmi les formations directement concernées par le maintien. Une situation dans le bas du tableau que personne n'avait envisagé de vivre cette saison, surtout aux yeux des milliers de fans clubistes qui ne reconnaissent plus ce CS Constantine, devenu un ténor complètement incapable de glaner la moindre victoire, même à domicile. Un véritable gâchis en cours que rien ne présageait au départ, tant les Sanafir semblaient posséder un effectif de premier choix, et le retour au club d'un joueur de la dimension de l'ex-international Yacine Bezzaz, devait en principe donner plus d'assise et de confiance au CSC. Mais il semble bien que malgré la richesse de son effectif, le Doyen de l'Est a finalement fait face à de graves problèmes d'ordre interne, marqués par un vestiaire au sein duquel certains joueurs, et non des moindres, ne pouvaient plus apparemment cohabiter. D'ailleurs, l'affaire qui a malheureusement éclaté au grand jour entre les joueurs Antar Boucherit et le Malgache Voavy, a clairement fait apparaître la véritable débandade qui prévaut actuellement au sein d'un club, pourtant largement nanti sur le plan financier par son actuel propriétaire. La société Tassili est en effet aujourd'hui désabusée par des joueurs rondement rémunérés par ses soins, et ne comprend plus pourquoi son club joue désormais la relégation. Il est clair que du côté du principal actionnaire actuel des Sanafir, les dirigeants du CS Constantine, ont malheureusement procédé au cours de l'été dernier, au recrutement de joueurs qui se seraient avérés aux yeux de Tassili, de vulgaires mercenaires, attirés par les milliards, et qui n'ont pas du tout justifié à ce jour quoi que ce soit sur le terrain. Il est vrai que malgré le limogeage de l'entraîneur Français Hubert Velud, les problèmes du CSC ont continué de s'enchaîner, tant au niveau du vestiaire, qu'au sein de l'administration clubiste. En outre, le coach Didier Gomès se voit désormais obligé de tout revoir au cours du très prochain mercato qui débute le 16 de ce mois, et l'on s'attend au départ de plusieurs joueurs complètement en rupture de ban avec leur équipe, à l'image des Boucherit, le portier Dahmane, et autre arrière latéral gauche Mekkaoui qui n'a plus rejoué depuis le départ de Velud. Gomès a surtout mis en évidence l'âge très avancé de plus d'une dizaine de joueurs dont le rendement actuel sur le terrain, serait de très loin largement en deçà aujourd'hui de celui exigé. De plus, avec une défense qui n'est plus du tout ce qu'elle était il n'y a pas si longtemps de cela, et qui constituait souvent le point fort du CSC, il est clair que le dernier constat établi par le technicien portugais Gomès, fait ressortir un bilan des plus pessimistes pour notre futur représentant en coupe de la CAF. Il est désormais clair que d'ici le mois d'avril 2016, période au cours de laquelle les Sanafir entreront en lice en C2, soit contre les Nigérians du Masaro United, ou bien le club sénégalais de Génération Foot, le CS Constantine devra impérativement faire peau neuve, au risque d'aller au-devant d'une terrible désillusion qui ne manquera pas de plonger Cirta, et notamment tous les nombreux fans du légendaire CSC, dans une crise sans fin. L'historique capitale de l'Est ne peut pas se permettre le luxe de perdre son club attitré de longue date de cette manière, encore moins accepter qu'un ténor auquel il ne manque ni stade de football digne de ce nom, ni surtout de propriétaire de premier choix, réduit aujourd'hui à jouer le maintien parmi l'élite. Le CS Constantine est au plus bas désormais, et son mal doit impérativement trouver le remède le plus indiqué, et que vont devoir «appliquer» au plus vite les responsables de Tassili. Sinon, le crash des Sanafir de l'antique Cirta sera inévitable.
