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Le discours visionnaire de l'Algérie
RESOLUTION DU CONSEIL DE SECURITE APPELANT À UN CESSEZ-LE-FEU EN SYRIE
Publié dans L'Expression le 20 - 12 - 2015

L'envoyé spécial de l'ONU, Lakhdar Brahimi, avait été reçu par Bouteflika et il était question de défendre le principe de la solution négociée entre Syriens eux-mêmes.
La position algérienne vis-à-vis de toutes les «révolutions» du printemps arabe, lui a valu les critiques de nombre d'observateurs à l'intérieur et à l'extérieur. Accusé tantôt de mollesse, tantôt de complicité avec les régimes «honnis par leurs sociétés», l'Etat algérien n'a pas cédé à la tentation de faire comme tout le monde. Le président de la République qui a conduit la diplomatie algérienne sur cette question, notamment, devait sans doute savoir que la voie de la destruction et de la haine ne pouvaient déboucher que sur un cul-de-sac. Aussi, le temps a fini par donner raison à Bouteflika qui a refusé d'engager l'Algérie dans une voie sans issue et qui plus est, contredit tous les principes de la République algérienne. Beaucoup de voix, de l'intérieur même, relayées par certains médias nationaux, disaient que le président avait une révolution de retard et que la diplomatie moderne se devait d'être «active et interventionniste».
On se souvient, en effet, qu'à l'aube de ce printemps arabe, la tendance générale était à la destruction des pouvoirs «dictatoriaux», excluant tout dialogue entre les tenants de ces pouvoirs et une opposition manipulée de l'étranger. Les pays arabes, à la tête du complot ourdi contre la Tunisie, la Libye, l'Egypte et la Syrie, ont mené une féroce campagne au sein de la Ligue arabe pour contraindre tous ses membres à se désolidariser des régimes et autoriser le recours à la force militaire pour déloger des chefs d'Etat, quitte pour cela à créer des situations de guerre civile. La diplomatie algérienne a dit non.
Si dans les cas de la Tunisie et de l'Egypte, le complot n'a pas atteint son objectif, en Syrie et en Libye, les conséquences de l'ingérence étrangère dans ces pays ont conduit à un état d'instabilité d'une dangerosité qui n'est plus à démontrer. Les attentats de Paris et plus récemment ceux des Etats-Unis, ont montré les limites d'une stratégie du tout-militaire qui a eu un effet boomerang sur l'Occident lui-même et a fait ressortir la justesse du discours que le président de la République adressait à tous les partenaires de l'Algérie, concernés de près ou de loin par ce qui se passe dans les zones en conflit. Ce scénario, la diplomatie algérienne l'avait, en effet, vu venir. Et son action lors des rencontres inter-arabes et internationales consistait à mettre en garde contre l'ingérence dans les affaires de pays frères. Ainsi, en s'opposant à l'exclusion de la Syrie de Bachar El Assad et la Libye d'El Gueddafi de la Ligue arabe, tout en soutenant ce pays au même titre que l'Egypte au niveau de l'Union africaine, l'Algérie a fait face aux pressions du couple Arabie saoudite-Qatar qui agissaient au sein de la Ligue arabe comme en terrain conquis, sans doute en raison des milliards de pétrodollars qu'ils distribuaient à de petits pays comme la Tunisie et le Maroc. Ces deux Etats du Maghreb ont voté toutes les résolutions de la Ligue arabe contre la Libye et la Syrie.
La position d'Alger, mue par le sacro-saint principe de non-ingérence dans les affaires des pays souverains, n'était pas un simple discours, mais était accompagnée d'un argumentaire solide à l'appui de véritables plans de sortie de crise pour tous les pays arabes en conflit, notamment la Syrie. La diplomatie algérienne militait pour un dialogue inclusif rassemblant toutes les forces politiques en présence, sans ingérence d'aucune sorte. Le plan que portait l'envoyé spécial de l'ONU, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, poursuivait justement cet objectif. L'homme avait été reçu à plusieurs reprises par le président de la République et il était intensément question de défendre le principe de la solution négociée entre Syriens eux-mêmes. Ce qui pouvait être qualifié d'échec de Lakhdar Brahimi était en réalité, le refus des pays manipulateurs de voir la Syrie s'en sortir au bout de quelques mois de conflit.
Ces semeurs de mort ont gagné une manche dans cette terrible guerre. Depuis, le compteur macabre continuait de tourner et nous en sommes aujourd'hui à plus de 520.000 morts, dont des dizaines d'Occidentaux, en France et aux Etats-Unis. C'est la ligne rouge. Aujourd'hui, après plus de 4 années d'errements, on se rend compte que l'Algérie avait raison.


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