Le développement de l'arbitrage va de pair avec la formation dans la perspective de représenter dignement le pays dans les différentes manifestations régionales, continentales et internationales. La période du mercato et de la trêve actuelle devrait bien servir tous les acteurs du football à se remettre en question. Des équipes ont changé de coachs, de joueurs, voire de boss, et il reste le cas le plus important sans qui il n'y aurait pas de match: l'arbitre. Ainsi, cette période est aussi importante pour les arbitres afin de bien se préparer également pour aborder cette phase «retour» décisive dans nos différents championnats. Tout comme récemment il aurait été plus judicieux d'organiser un séminaire à l'intention des arbitres afin de faire le bilan de la phase «aller» et préconiser la phase retour. L'objectif de ce stage devrait donc être d'analyser les journées précédentes des championnats des Ligues 1 et 2 Mobilis ainsi que l'évaluation de la forme physique des arbitres et les recommencements pour assurer la bonne marche des championnats en matière d'arbitrage. Des tests psychotechniques devraient également être effectués sous le contrôle d'un psychologue du sport et des instructeurs de la CFA afin de préparer les arbitres à la gestion des rencontres restantes du championnat professionnel d'autant que la fin de saison connaîtra beaucoup de changements. Il est vrai que pour le moment, et sur le plan organisationnel, l'arbitrage est bien pris en charge du fait que la FAF n'a pas lésiné sur les moyens à la disposition de la Commission fédérale d'arbitrage avec en sus un budget spécial débloqué pour l'arbitrage. Cette année financière a pour but d'effectuer pratiquement des réformes profondes de l'arbitrage. Cette nouvelle disposition date de deux ans et est donc toujours en cours. Il ne reste plus qu'une année pour faire un bilan général et tirer les conclusions qu'il faudrait afin d'améliorer ce volet indispensable à la bonne marche des différents championnats, voire compétitions. On se souvient bien que ces dernières années, des erreurs d'arbitrage ont même permis l'influence sur des résultats, des accusations de corruption fusent de partout sans oublier les incidences qui en découlent donc le fléau numéro «Un», à savoir la violence. Dans les autres paliers en dehors de la Ligue 1 et 2, la situation est encore plus grave d'autant qu'il y a manque flagrant de médiatisation. Il y a donc lieu d'effectuer une véritable reforme en matière de ressources humaines en rajeunissant y compris les responsables de ce secteur névralgique pour le développement de notre football. Des changements doivent donc être opérés au niveau des ligues de wilaya et ligues régionales dont la gestion est régulièrement dénoncée... Le développement de l'arbitrage va de pair avec la formation dans la perspective de représenter dignement le pays dans les différentes manifestations régionales, continentales et internationales. D'ailleurs, si on remarque ces derniers temps que les arbitres algériens sont de moins en moins sollicités par la FIFA et la CAF, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche...
