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Les reines du petit écran algérien
SORAYA BOUAMAMA, LEILA BOUZIDI ET AMINA NADIR
Publié dans L'Expression le 09 - 01 - 2016

Pour passer sur le petit écran, il faut savoir attirer le téléspectateur et pénétrer aussi bien dans son coeur que dans sa maison. Etre présentateur de Journal télévisé pour une femme n'est pas une chose aisée, c'est même une entreprise difficile, car vous devenez une figure nationale et populaire, parfois plus célèbre qu'un politique, qu'un ministre ou souvent même que son directeur général.
Nous nous sommes intéressés à trois figures très célèbres du petit écran algérien. Trois femmes qui ont marqué leur génération et qui continuent d'inscrire leur empreinte dans le paysage audiovisuel algérien. Trois présentatrices du Journal télévisé de l'Entv, qui ont toutes inscrit leurs noms dans les annales du petit écran national: Soraya Bouamama, Leila Bouzidi et Amina Nadir. Entre ses trois reines, une dizaine d'années les séparent l'une de l'autre. La plus ancienne, Soraya Bouamama, a connu les années les plus difficiles de l'Algérie, la décennie noire. Elle avait la lourde charge de donner quotidiennement à l'écran, sans sourciller, le décompte macabre des victimes du terrorisme. Mais le moment le plus dur, pour elle était surtout de donner l'information de l'assassinat de ses collègues qu'elle avait quittés à la rédaction la veille et cela sans verser de larmes par respect au téléspectateur et à sa mission de service public.
Bouamama, la grande dame du petit écran algérien
Soraya Bouamama, qui avait la charge des grandes émissions de l ́Entv, n'avait pas commis de faute de parcours, ni volé des archives et encore moins travaillé en catimini avec des télévisions arabes concurrentes.
Pourtant, les télévisions arabes lui avaient dressé le tapis rouge de Doha et Dubaï en passant par Londres. Elle a préféré rester chez elle à Alger, vivre de sa modeste paie et aider certains amis producteurs dans la conception d'émissions et de reportages. Elle avait refusé également les offres d'Echorouk TV, d'Ennahar TV et même le poste de députée que le président du TAJ, Amar Ghoul, lui avait proposé. Elle n'a pas bénéficié de poste de sénatrice, comme sa collègue Zahia Benarous. Son parcours est égal à sa modestie humaine. Titulaire d'une licence de l'Institut de journalisme en 1985 puis d'un magister en sciences de la communication et de l'audiovisuel de l'université d'Alger en 2003, Soraya Bouamama a mené une longue carrière à la Télévision algérienne où elle a débuté en 1986 comme journaliste. De 1990 à 2000, elle est journaliste présentatrice du Journal télévisé. Mais c'est de 2000 à 2010, qu'elle réussit à exprimer son envie de faire de la télévision, en animant de nombreux débats politiques et talk-shows.
Bouamama a été également rédactrice en chef centrale et responsable d'émissions spécialisées, sous-directrice de l'information, conceptrice et réalisatrice de grands reportages et émissions de débats. Elle reçut plusieurs distinctions telles que le Prix de l'Ecran d'or en 1997 et la Médaille d'or de la presse en Egypte la même année. L'ancienne rédactrice en chef de Khalifa News avait aussi refusé en 2004 les propositions de Moumen Khalifa de diriger Knews de Londres, car elle croyait aux valeurs du métier de l'audiovisuel. Cette femme du métier de la télé, avait côtoyé les plus grands noms de l'Entv: Khadidja Benguenna, Zahia Benarous, Hamraoui Habib Chawki. Responsable des grandes émissions, elle a dirigé la fameuse émission Forum, qui a durant plusieurs années, animé des débats entre la presse et les hommes politiques et les ministres du gouvernement. Avec l'émission le Forum, Soraya Bouamama a réussi à placer la seule émission politique la plus regardée depuis l'émission Face à la presse animée par Mourad Chebine dans les années 1990. Elle était considérée comme la «Anne Sinclair algérienne». Pourtant, l'émission n'était pas politique mais plutôt l'exposition d'un bilan sur les réalisations du gouvernement. Toutefois, la présence de certains journalistes de la presse privée, avait entraîné le débat vers la politique. Après le départ de HHC, (avec qui elle avait de bons rapports), on lui a interdit la présence des journalistes de la presse privée et les invités du gouvernement étaient plus à l'aise. Les questions les plus pertinentes étaient alors posées justement par Soraya Bouamama, ce qui mettait dans la gêne le DG de l'Unique à l'époque, provoquant son départ forcé déguisé en congé spécial. Soyara Bouamama a préféré prendre sa retraite anticipée et transmettre sa grande expérience à certaines collègues qui avaient ouvert des maisons de production. Comment préparer une grande émission? Comment concevoir un programme politique? Elle a décidé de transmettre son savoir-faire et son expérience aux jeunes. Son dernier acte, est son livre intitulé «Feuilles non publiables», publié en 2013 aux éditions Anep, qui résume les conditions de travail et les sacrifices des journalistes algériens durant la décennie noire. Et l'une de ses plus importantes élèves et disciples, fût Leila Bouzidi, qu'elle avait recruté pour sa première et seule expérience en tant que responsable dans une télévision privée algérienne: Khalifa News en 2003.
Leila Bouzidi, la globe-trotteuse de la télévision algérienne
Elle est télégénique, professionnelle, élégante, gracieuse, ambitieuse et ne fait pas du tout dans l'intox. Plutôt dans l'info! Elle s'appelle Leila Bouzidi, la journaliste la plus prolifique du paysage audiovisuel satellitaire maghrébin. C'est la première et l'unique journaliste algérienne à présenter le Journal télévisé sur une chaîne de télévision marocaine basée à Tanger (Maroc), Midi1Sat, soeur cadette de radio Médi1. La journaliste algérienne avait déjà à son actif cinq distinctions, des Awards (récompenses). Trois en Egypte, un en Tunisie et un autre à Bahrein, quand elle a décidé de quitter l'Entv pour tester son expérience à l'étranger. Détentrice d'une licence en histoire, en 1995, Leila Bouzidi a embrassé une carrière qui ne lui était pas destinée au départ: le journalisme. Elle fera ses premières armes cathodiques à l'Entv en travaillant dans une rédaction, avec présentation et conception d'émissions culturelles. Mais c'est l'émission de société phare de l'époque, Mina El Hayat, qui lui ouvrira les voies de la consécration. Un magazine de société et de proximité qui avait fait exploser l'audimat de 1998 à 2000. Forte de ce succès d'estime, elle affichera son ambition de se surpasser et d'évoluer, Leila présentera le JT de 13h et de front, sera correspondante de la chaîne TV El Houra. Entre-temps elle passa par une courte expérience dans Khalifa News, avec sa compère Warda Laoufi, sous la direction de Soraya Bouamama.
Après la fin de Khalifa News, en mars 2003, Leila Bouzidi se rendra à Dubai en 2004, pour y présenter le journal télévisé sur Cnbc Arabya. Avec son expérience panarabe en matière de JT, Leila ne tarda pas à trouver sa place. Mais l'appel au coeur de l'Algérie l'a fait revenir et elle quitte définitivement le Golfe pour participer à l'ouverture audiovisuelle au privé en 2012. Et c'est sur Echourouk TV qu'elle lança sa première initiative avec El hadath, puis avec Houna El Djazair, une émission talk-show politique. Mais le rythme l'use rapidement et elle décide de céder sa place à Kada Ben Amar, ancien correspondant d'Echourouk TV à Oran. Leila Bouzidi quitte Echourouk TV pour une nouvelle aventure avec une télévision privée Atlas TV, où elle occupa le poste de directrice de l'information. Un métier de responsabilité qui l'écarta pour la première fois de la présentation. Mais son aventure s'arrête quand elle constate que la chaîne dévie de sa ligne éditoriale. Car Leila Bouzidi est apolitique puisqu'elle a toujours refusé de s'inscrire dans un camp ou un autre. Elle décide de rejoindre la chaîne privée KBC, mais travaillant en catimini comme productrice. Elle crée une société avec son mari le comédien Imad Benchenni.
Ensemble, ils réalisent des shorts programmes pour la télévision du groupe El Khabar. La plus réussie demeure Allo oui, une version algérienne du concept français Service après-vente (SAV) d'Omar et Fred. En 2015, Leila Bouzidi cède l'émission au groupe El Khabar et quitte KBC pour revenir sur Echourouk TV comme directrice de l'information et prépare une grande émission de talk-show pour ce début d'année 2016.
A peine la quarantaine, Leila Bouzidi possède déjà un long et prestigieux parcours et donne envie à ces dizaines de jeunes présentatrices algériennes d'Echourouk TV, Ennahar TV ou encore de Dzair TV.
Amina Nadir, la princesse de l'Entv
L'Entv, qui a donné la chance à Zahia Benarous, Khadidja Benguenna, Farida Belkacem, Soraya Bouamama et Leila Bouzidi ouvre la voie à de nouvelles têtes, de nouveaux visages, qui prendront la relève avec le travail et la rigueur.
Amina Nadir fait partie de cette génération de présentatrices qui ont su capter l'intérêt du téléspectateur. A peine la trentaine, Amina Nadir est considérée comme l'une des valeurs montantes de la télévision algérienne. Née à Bousaâda dans un petit village, Ouled Sidi Brahim d'une mère Kabyle et le père de Bousaâda, Amina Nadir débute à la télévision algérienne en 2004, elle voulait travailler dans la production, mais c'est à l'information qu'elle atterrit. Elle fera son premier test dans les émissions culturelles de l'information, chapeautée par le chef de rubrique culturelle de l'information Salim Ait Ouali.
Ce dernier avait donné un avis favorable à son recrutement considérant qu'elle avait une grande aptitude pour la culture. Ayant vécu dans un environnement culturel et de connaissance, elle avait très vite trouvé sa place.
Amina Nadir entame alors son parcours à la télévision dans le service du reportage culturel, ce qu'elle a su très bien faire. Mais entre-temps la direction de l'information l'emploie, pour faire des reportages sur la société et la politique, ce qui lui donne beaucoup d'expérience et d'aptitude sur le terrain et pour l'avenir. Mais devant le manque de présentateurs pour les JT, la direction de l'information décida de lui faire passer alors un test pour faire la présentation du JT. Elle passa avec brio ce test très convoité par les journalistes de l'Entv.
Elle a été donc choisie avec son collègue Khaled Khalfaoui pour présenter le JT de minuit. Mais après un changement à la direction de l'Entv, elle est retirée de la présentation du JT de minuit et revient au service culturel de l'information.
Or, dès l'arrivée de Lotfi Cheriet à la tête de la direction de l'information, elle est réintégrée avec son collègue au JT, mais cette fois avec une promotion, à la présentation de la messe du JT du 20h: le programme télévisé le plus regardé en Algérie. Son élégance, son éloquence et surtout sa simplicité dans la présentation des infos fait d'elle la présentatrice du journal télévisé la plus rayonnante de cette génération.
Pour elle, présenter une information quelle que soit son importance, c'est plus important qu'exprimer ses sentiments à l'écran.
«On ne doit pas faire la différence entre un fait ou un autre, le téléspectateur est assez intelligent pour se rendre compte de votre orientation». Mais Amina Nadir fait partie de cette nouvelle génération de présentatrices, comme Salima Rekhroukh, Wahiba Amari ou même Farida Belkacem, considérée comme une professionnelle du débat et du petit écran, qui ont marqué et qui inscriront encore de leur empreinte et surtout de leur sourire le petit écran algérien.
Ania Al afandi
La coqueluche de beIN Sports
Elue plus belle femme arabe, Ania
Al Afandi, cette étoile qui brille, est cette présentatrice algérienne qui crève l'écran sur la chaine beIN Sports. Ania a débuté sa carrière comme présentatrice d'émissions culturelles à la Télévision algérienne. Elle était connue pour avoir présenté avec brio la célèbre émission intitulée Azizi el-Mouchahid (cher téléspectateur, Ndlr).
Elle quitte l'Algérie, elle se rend à Doha et de suite elle est engagée par la chaîne qatarie Al-Jazeera. Ania fut engagée par Al-Jazeera où elle a présenté le Journal télévisé pendant 9 ans avant de passer en 2012 sur la chaîne spécialisée beIN Sports du groupe média Al Jazeera.


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