Elle est télégénique, professionnelle jusqu'aux bouts des ongles, trentenaire, élégante, gracieuse, ambitieuse et ne fait pas du tout dans l'intox. Plutôt dans l'info ! Elle s'appelle Leila Bouzidi, 33 ans et toutes ses dents de jeune louve du “PAF” satellitaire maghrébin. Une journaliste algérienne présentant le journal télévisé sur la chaîne de télévision basée à Tanger (Maroc), Midi1Sat, soeur cadette de radio Médi1. Prestance, élégance et professionnalisme". Telles sont les maîtres mots résumant et qualifiant le passage TV de Leila Bouzidi chaque soir sur la chaîne satellitaire Médi1 Sat. Une télégénie maghrébine, le port altier, un “make-up” sobre, Leila Bouzidi, présente le très convoité et noble prime-time de l'information, le journal télévisé, deux fois chaque soir, à 20h et 22h. Et ce, depuis 2006. A peine âgée de 33 ans, cette journaliste algérienne, a déjà à son actif cinq distinctions, des awards (récompenses). Trois en Egypte, un en Tunisie et un autre à Bahrein. C'est dire de sa carte de visite : Top credibility comme dirait un animateur TV français. Détentrice d'une licence en histoire, en 1995, Leila Bouzidi a embrassé une carrière à contre-emploi : le journalisme. Elle fera ses premières armes cathodiques à l'ENTV (télévision algérienne) en officiant dans la rédaction, présentation et conception d'émissions culturelles. Cependant, elle se forgera un background dans l'émission alors phare, Mina El Hayat. Un magazine de société et de proximité qui avait explosé l'audimat de 1998 à 2000. Forte de ce succès d'estime, elle affichera son ambition de se surpasser et d'évoluer, Leila, présentera le JT de 13h et de front, sera correspondante de la chaîne TV El Houra. En 2004, elle se rendra à Dubai, pour y présenter le journal télévisé sur CNBC Arabya. Ainsi, elle aura une expérience “panarabe” en matière de JT. “Il existe certes une différence entre la présentation du journal télévisé en Algérie, Dubai et au Maroc. Toutefois, cette différence d'approche du JT demeure et reste une expérience enrichissante et puis évolution dans cette profession (de foi pas du tout de charbonnier). Au Maroc, sur le plateau du JT de Médi1 Sat je me sens à l'aise, comme chez-moi. Les gens, ici, aiment l'Algérie. La direction de Médi1 Sat nous fait confiance, nous respecte, nous a mis à l'aise tout en mettant à notre dispositions tous les moyens nécessaires et afférents au bon déroulement du JT et par conséquent, celui de la chaîne dans sa globalité. J'y suis très bien traitée. Médi1 Sat va doucement mais sûrement. C'est une évolution par étapes allant crescendo. Les JT, les émissions, les reportages... Ce qui m'a encouragé à rejoindre Médi1 Sat, c'est la notoriété de radio Médi1.” expliquera Leila Bouzidi. A propos du traitement de information et la ligne éditoriale du JT de Médi1 Sat, Leila répondra :” Le traitement de l'information porte essentiellement sur le Maghreb et notamment l'Algérie. Et ce, à partir des informations et autres actualités émanant de la presse écrite. Puisque qu'on pas de correspondants en Algérie. Toutes les informations “négatives ou positives”. C'est de l'info en continu, des flashs, des JT... On ne fait pas dans le commentaire. Il s'agit d'être objectif...”. Concernant l'ouverture du champ médiatique en Algérie, Leila Bouzidi, souhaitera : “Medi1 Sat est une chaîne Tv privée. J'aimerais que mon pays s'ouvre. Il ne faut pas tout le temps laisser le téléspectateur algérien zapper l'ENTV pour Al Jazeera. Il faut une ouverture. Vous savez il y a beaucoup de journalistes algériens vivant à l'étranger et exerçant dans des chaînes Tv satellitaires qui voudraient au pays si le champ audiovisuel s'ouvrait au secteur privé. La Mauritanie et la Libye sont en train de s'ouvrir”. Au chapitre des projets, Leila, affiche encore une fois et clairement son ambition en signant des scénarios et voire faire du cinéma. Car en Algérie, elle s'était déjà essayée à la réalisation de spots publicitaires et de courts-métrages. “ Je veux écrire et réaliser des films mêlant politique et social. .Médi 1 Sat a été lancée, sous les auspices du Maroc et la France, le 1er décembre 2006, une chaîne émettant désormais de 7 heures (TU) à minuit. Avec l'ambition première de bâtir un média de référence en matière d'information à l'échelle du Grand Maghreb et, au-delà, de tout le bassin méditerranéen.
