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Qu'attend Benkhelfa pour agir?
AUCUN BUREAU DE CHANGE N'A ENCORE VU LE JOUR ALORS QUE LE DINAR CONTINUE DE PLONGER
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2016

En attendant l'ouverture de ces bureaux de change, on ne peut occulter le fait que le marché parallèle rend de fiers services aux citoyens
Les citoyens se trouvent otages de pratiques malveillantes et ne peuvent, dans leur pays, accéder au marché légal des devises.
La flambée de l'euro et du dollar sur le marché parallèle de la devise est symptomatique du laxisme des autorités financières du pays qui semblent rechigner à mettre de l'ordre dans la maison. Au-delà du spectacle affligeant auquel est soumise la monnaie nationale dans le square Port Saïd, à Alger, il y a la réglementation étrangement permissive sur la question du change parallèle où la loi vient donner un «coup de main» à la bourse parallèle, notamment à travers la permission accordée aux voyageurs de transporter sur eux 7000 euros au sortir du territoire national. Pareille opération reproduite cinq ou six fois par an, par trois ou quatre individus et c'est proprement la saignée et surtout une chute libre du dinar, comme on le constate ces derniers jours.
Il est clair que c'est l'actuel ministre des Finances qui porte la responsabilité de ce laxisme, d'autant qu'il est en poste à un moment où l'Algérie a besoin du moindre sou en devise et sa mission, justement, consiste en la préservation de cette ressource. Or, il ne semble pas aller dans ce sens, malgré l'existence d'instruments juridiques, permettant la réduction du marcher parallèle de la devise et surtout, défendre la valeur du dinar et empêché qu'il ne tombe trop bas, comme c'est le cas actuellement. Cet instrument est connu de par le monde et beaucoup de pays y ont recours. Il s'agit des bureaux de change.
Il faut dire que la décision autorisant leur exercice date de 1997, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, l'a annoncé à plusieurs reprises, en 2009 et dernièrement en 2014, alors que sur le terrain aucun bureau de change n'a vu le jour. Au même titre que plusieurs annonces, l'ouverture de ces bureaux ne connaîtra que le seul effet d'annonce.
Or, pour les observateurs que nous avons rencontrés, il est indéniable que la scène financière se trouve lourdement déséquilibrée par leur absence. Et pour cause, l'ampleur que prend le marché parallèle dépasse tout entendement. A tel point que les citoyens se trouvent otages de cette pratique et ne peuvent dans leurs pays accéder au marché légal des devises. Pour la plupart, qu'il s'agisse d'une simple dépense, ou d'un gros financement de projets, ce sont avec des valises pleines de dinars, direction square Port Saïd pour procéder à l'échange en toute impunité, au nez et à la barbe des plus hautes institutions de l'Etat et des services de l'ordre.
Il est toutefois utile de rappeler, que les mesures incitatives annoncées par le gouverneur de la Banque d'Algérie dans son rapport de conjoncture de 2011, avaient pour but de lutter contre le marché informel de la devise, la fuite des capitaux et l'évasion fiscale «il ne faut pas confondre entre le marché interbancaire de change et le marché parallèle de change: le premier étant réglementé et soumis au contrôle de la Banque d'Algérie et le deuxième étant interdit et illégal par la réglementation en vigueur», a-t-il expliqué. D'un autre côté, sur les 40 autorisations délivrées pour l'ouverture de ces bureaux, aucune n'a trouvé la voie de l'émergence, et ce, malgré l'annonce du gouverneur de la Banque d'Algérie, pour relever le taux de rémunération sur les commissions qui n'avaient jamais dépassé 1%.
Pour les experts que nous avons contactés, cet argument ne représente pas une explication, du fait que dans les autres pays ce taux se trouve au-dessous de 1% et n'a jamais empêché les bureaux de change d'exister. Ils nous expliquent que c'est plutôt le volume de change qui importe, dans le sens où plus les sommes échangées sont importantes, plus le revenu de ces bureaux augmente. Ceci étant, il est vrai qu'aux conditions actuelles cette activité est loin d'être attractive en Algérie. Qui serait intéressé par l'ouverture d'un bureau de change, alors que l'allocation voyage octroyée aux touristes algériens ne dépasse guère l'équivalent de 15.000 dinars à échanger, soit environ 130 euros.
Pour nos observateurs, revoir le montant de cette allocation à la hausse, serait l'élément déclencheur d'un éventuel engouement vers cette activité. A cela, une réforme profonde du système bancaire s'avère plus que nécessaire, elle permettrait justement de faciliter l'émergence de bureaux de change dans un climat qui favoriserait l'apparition de concurrence entre les banques commerciales et réduirait le recours au marché parallèle.
En attendant l'ouverture de ces bureaux de change, on ne peut occulter le fait que le marché parallèle rend de fiers services aux citoyens. En plus de la disponibilité des sommes à échanger, le marché parallèle demeure la seule alternative pour certaines situations urgentes telles que l'achat de médicaments et autres et intervient également de façon efficace pour les grands financements.
En somme, la création de bureaux de change aujourd'hui, interviendrait surtout pour stopper l'hémorragie que connaît l'économie nationale, en matière de fiscalité et de fuite des capitaux. Mais selon les experts, elle aura le mérite de donner plus de crédibilité au système bancaire et contribuera à long terme à son déploiement, notamment en commerce extérieur.


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