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Le temps des révoltes
LA TUNISIE SOUFFLE, MAIS CRAINT UN RETOUR DES VIOLENCES

Le ministère tunisien de l'Intérieur affirme que la situation est restée calme dans l'ensemble de la Tunisie, après les manifestations de ces derniers jours.
Un calme précaire est revenu durant ces deux derniers jours, principalement, à Kasserine et Sidi Bouzid d'où est partie «la contestation». Dans la journée d'hier, un calme relatif a également régné dans les villes qui ont manifesté ces derniers jours. La vie a par exemple repris son cours à Kasserine, dans le centre du pays. Le couvre-feu et l'intervention de l'armée ont permis le retour au calme. Des hélicoptères sillonnaient dans la nuit le ciel de Tunis depuis samedi.
A la faveur de ces mouvements, des casseurs, des salafistes, des manipulateurs en tout genre et des délinquants s'introduisent dans la mêlée et viennent renforcer les groupes d'assaillants. Les forces de l'ordre multiplient les arrestations, verrouillent des quartiers, lancent de sévères mises en garde, mais se retrouvent très vite débordés par l'ampleur du mouvement et ses effets d'ubiquité.
Incapables d'intervenir partout en même temps, ils font appel à l'armée elle-même lourdement engagée dans la lutte contre les menaces extérieures. Alors on remet en place le couvre-feu afin de couper toute stratégie ou action offensive des émeutiers.
Samedi, le Premier ministre tunisien Habib Essid a réuni son gouvernement dans un Conseil des ministres exceptionnel. Il a appelé à la «patience» après une semaine d'une «contestation sociale» inédite depuis la chute du régime Ben Ali en 2011. Mais contre toute attente, rien de concret n'a été annoncé. Habib Essid a demandé à ses compatriotes de comprendre qu'il y avait des difficultés, mais que les solutions existaient. Il a également souligné que la Tunisie était «en danger» malgré ce qui a pu être réalisé depuis la révolution.
Aucune mesure concrète
Le ministère tunisien de l'Intérieur affirme que la situation est restée calme dans l'ensemble de la Tunisie, après les manifestations de ces derniers jours. Le mouvement qui a démarré mardi dernier à Kasserine après le suicide d'un homme, a rapidement fait tache d'huile.
L'information que nous avons rapportée dans notre édition de samedi selon laquelle la grogne sociale était purement une manipulation, semble bien confirmée. Quand bien même c'est le ministre chargé des relations avec les institutions constitutionnelles, Kamel Jendoubi, qui le confirme sans d'autres précisions.
Il a déclaré, lors d'un point de presse tenu hier au Palais du gouvernement à la Casbah, que «les investigations menées par le ministère de l'Intérieur ont démontré que des groupes, dont des contrebandiers, ont distribué de l'argent pour inciter des jeunes à commettre des actes de sabotage, de cambriolage, de saccage et également pour s'infiltrer parmi les manifestants pacifiques».
D'ailleurs, lors de cette soi-disant contestation, on y trouvait d'abord des jeunes, identifiés comme des meneurs, qui régissent les allées et venues des émeutiers pour s'improviser ensuite médiateurs entre la foule déchaînée et les forces de l'ordre.
Cependant, nos sources confidentielles nous avaient révélé que cette contestation fait suite à l'arrestation récemment de trois barons de la contrebande à Kasserine. Selon notre source, des proches collaborateurs de ces barons ont décidé de les venger. Ils ont, du coup, contacté certains jeunes à Kesserine en leur proposant des sommes d'argent en contrepartie de rassembler des groupes de jeunes et les inciter à se soulever.
Même si Kamel Jendoubi l'a quelque peu confirmé sans pointer du doigt des parties ou citer des noms de manipulateurs, notre source nous révèle que la vérité sera élucidée dans les prochains jours.
Les barons contre-attaquent
Un tour d'horizon pour étayer notre source. Pour l'exemple, le marché parallèle qui gangrène la capitale Tunis est géré par les jeunes natifs de Kasserine et de Sidi Bouzid. Des centaines d'étals occupant la place Barcelone et ses alentours, la rue d'Espagne, la rue Charles de Gaulle, la Médina ou la fameuse avenue Boumendil menant du Port de France à Bab Dzira où y règne la plus grande anarchie sont le QG des Kasseriniens et des Bouzidiens. Les régions de Sidi Bouzid et particulièrement de Kasserine vivent principalement de tout temps de la rente de la contrebande.
Des sources nous ont révélé que, principalement les jeunes de Kasserine refusent de travailler car habitués à la contrebande. Le hic dans cette affaire de contestation est que seule la région de Ben Guerdene n'a pas connu les perturbations de ces derniers jours qui ont pourtant touché plusieurs gouvernorats du pays. La raison? tout simplement Ben Guerdene est une région à part depuis le règne de Ben Ali qui ne vit que de la contrebande et que ce sont les barons de cette région qui imposent leur diktat. Combien de fois les Libyens fermaient les frontières avant que les contrebandiers de Ben Guerdène les rouvraient quelques jours plus tard.
Pour l'anecdote, l'ex-général Rachid Amar a eu lui-même des difficultés à communiquer avec les Berguendènois lors de l'un de ses déplacements après la chute de Ben Ali.
Notre déplacement dans l'une de ces ruelles, nous a permis de percevoir des chefs de bande compter sans scrupules des liasses d'argent à l'intérieur des immeubles. A la vue de notre présence, ils nous ont lancé un regard perçant avant de dissimuler l'argent. Tous ces vendeurs portent sur eux des couteaux et autres armes blanches. Des bagarres se déclenchent souvent entre ces vendeurs et parfois même avec des clients.
Ces gens louent des chambres collectives à la Médina, qui étaient à l'époque à la fin des années 1980 et début 1990 des magasins de stockage pour les magasins de vente de la Médina. Alors que d'autres natifs de ces mêmes régions de la Tunisie, louent depuis ce temps des maisons à la Médina où ils ont saccagé la mosaïque, le marbre, la belle faïence de ce patrimoine ancestral qui remonte à l'époque phénicienne.


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