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LE FFS s'explique
Publié dans L'Expression le 25 - 12 - 2004

Le parti d'Aït Ahmed estime aussi que rien ne justifie le maintien de l'état d'urgence.
La résolution finale sanctionnant les travaux du conseil national du FFS, réuni ce week-end en session ordinaire au siège du parti, a dressé un sévère réquisitoire contre les orientations socioéconomiques et politiques du pouvoir. Le FFS parle d'un nouveau type de gestion des affaires publiques qui se met insidieusement en place, qui est marqué «par les aberrations politiques, économiques, sociales, lesquelles deviennent récurrentes».
Emboîtant le pas aux autres entités politiques, le plus vieux parti d'opposition exige la levée de l'état d'urgence. «Les Algériens découvrent, ajoute-t-il, que le maintien de l'état d'urgence aura servi à privatiser l'Etat et à éradiquer le secteur public et à etouffer la vie politique» . Pour le FFS donc, rien ne justifie le maintien de cette loi. Si ce n'est «une obsession du pouvoir à vouloir régenter la société par la négation absolue de toutes les libertés». Preuve en est, «la persécution» des journalistes, des syndicalistes des étudiants. «Toutes les catégories sociales sont victimes de la répression.» L'occasion pour appeler à la libération de l'ensemble des détenus de la dissidence nationale pacifique. «Les institutions, estime le parti, sont devenues de simples appareils au service des décideurs». Dénonçant par là même les décisions de transfert des prérogatives des élus locaux au profit de l'administration et la relégation des représentants du peuple figurant dans les institutions «pourtant censées représenter les citoyens». Allusion faite à la décision prise le 14 octobre dernier en conseil des ministres, ayant trait au transfert de l'étude des dossiers de l'affectation des logements à une commission présidée par le chef de daïra. Dans un autre volet, le parti d'Aït Ahmed doute de la sincérité «des décideurs» à oeuvrer pour une véritable réconciliation nationale, dont les Algériens ignorent tout. De l'avis du FFS, la véritable réconciliation doit se faire entre l'Etat et le peuple algérien. «Elle passe inévitablement par la restitution aux citoyens de leurs droits politiques, sociaux et culturels et qui ne peuvent s'exercer que par la libération du champ médiatique et politique et par le respect des droits de l'homme». Un processus qui doit faire l'objet d'un large débat au sein de la société et des partis politiques dans un cadre démocratique. Mais d'ores et déjà, le FFS tient à lever toutes les équivoques, en prenant le soin de bien tracer les limites entre «la réconciliation» et «l'amnistie», en insistant que toute démarche politique dans le sens du rétablissement de la paix sociale et de la sécurité estime que seul le retour à la légitimité populaire par l'élection d'une Assemblée constituante est à même de redonner la parole au peuple. Sur le plan économique, le FFS estime que la privatisation des entreprises publiques «dans l'absence de transparence, d'un vrai dialogue social et d'institutions représentatives», conduira inéluctablement vers un transfert «mafieux» du patrimoine national au profit «de lobbies et de groupes financiers occultes.» Partisan d'un secteur public assaini, et de la promotion de l'entreprise privée, de l'emploi et des richesses, il tient à préciser que les privatisations «ne peuvent concerner les secteurs stratégiques protégés par la Constitution, dont les hydrocarbures». Et de dénoncer la mesure annoncée de privatisation systématique du secteur public avec la complicité de la direction de l'Ugta.
Enfin, il recommande à l'ensemble des cadres gestionnaires et syndicaux «de se concerter» dans chaque entreprise pour définir des stratégies sectorielles qui sauvegardent l'outil de production et l'emploi.


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