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Loués à des prix dérisoires
PLUSIEURS BIENS DE L'ETAT SONT CONCERNES
Publié dans L'Expression le 23 - 02 - 2016

D'autres responsables, au nombre de plusieurs dizaines, ne sont pas près de lâcher de sitôt les logements d'astreinte malgré leur départ à la retraite.
La chute libre, qui se poursuit des prix du pétrole et la politique d'austérité obligent-elles les pouvoirs centraux et locaux à repérer toute petite source pouvant enfler la Caisse nationale? Le ministère des Finances en a fait son affaire en imposant d'importantes taxes fiscales en attendant que les localités emboîtent le pas. Rien n'est encore fait dans ce sens à Oran, cette wilaya qui est propriétaire de plusieurs dizaines de biens immobiliers cédés à la location à des prix, le moins que l'on puisse dire, dérisoires. La Guinguette et le Casino sont ces deux boîtes de nuit publiques situées dans un quartier chic. Leurs gérants amassent chaque nuit d'importantes fortunes payées sur place par des clients éméchés tout en dansant sous le rythme des cheb et chabate autour d'une petite table rose et arrosée. Le Casino est loué pour une durée de 30 années pour un coût ne dépassant pas la modique somme de 80.000 DA le mois. Or, sa recette d'une seule nuit, engrangée rien que dans la «tabrihat» se compte en plusieurs dizaines de millions de centimes. Idem pour le restaurant-bar de la Guinguette qui a été cédé durant les années 1990 au prix «sensationnel» de 45.000 DA/mois. Cet établissement, comprenant un dancing, ne fait pas dans le détail en domiciliant le chant bedouin et la gasba, ayant une clientèle exceptionnelle payant rubis sur l'ongle les factures de consommation qui coûtent les yeux de la tête. La même politique financière est observée dans le cadre de la location des hôtels Le Murdjadjo et le Tassili, ex-Thierry. Les responsables locaux, ambitionnant d'augmenter les prix des cessions de tous ces biens publics, se trouvent dans une situation difficile, avec une marge étroite pour manoeuvrer vu les clauses contenues dans les baux liant les adjudicataires et les institutions de l'Etat. Ce n'est pas tout. La wilaya d'Oran est devenue le théâtre de tous les mauvais coups opérés durant les années 1990: disette et grandes pénuries. D'un côté le terrorisme faisait rage un peu partout en Algérie, de l'autre, la crise économique qui frappait de plein fouet a obligé les pouvoirs publics d'alors à recourir à deux rééchelonnements de la dette extérieure. Le premier a été ratifié en 1989, le deuxième en 1994. C'est durant cette période que «des charognards» se sont enrichis. Le petit citoyen, en mal de logement, n'a trouvé rien de mieux à faire que de dresser des taudis et des bidonvilles dans la périphérie de la ville d'Oran. D'autres, plus futés ont réussi à accaparer au nom de la loi de somptueuses villas du Point du jour. Ceux-là sont constitués de hauts cadres et responsables ayant exercé dans différents secteurs. D'autres responsables, se montant à plusieurs dizaines de personnes, ne sont pas près de lâcher de sitôt les logements d'astreinte malgré leur départ à la retraite. En tout, ce sont une trentaine de logements situés dans le quartier de Maraval. Dans un passé récent, l'APW d'Oran avait abordé la question. Mieux encore, une commission d'enquête a été mise en place. Le cadeau empoisonné a été confié à l'ex-ministre chargé des Relations avec le Parlement, Khalil Mahi qui avait été élu président de l'APW durant le mandat 2002-2007. Ladite commission n'a rien laissé au hasard en cernant toute la problématique sous tous ses angles. Ses conclusions, accompagnées des recommandations sont, depuis 2005 confinées au fond des tiroirs. Personne n'en parle alors que le mal est toujours persistant. La wilaya d'Oran, dont les responsables aspirent vaille que vaille à la transformer en métropole, est, de l'avis de tous ses habitants, exceptionnelle et malade, notamment dans sa gestion. Sa corniche ouest, en particulier la station balnéaire d'Aïn El Türck, abrite plusieurs dizaines de boîtes de nuit, de somptueux restaurants, complexes et plusieurs dizaines d'hôtels touristiques. Les rentrées fiscales sont au ras des pâquerettes. Comme si ce fardeau des augmentations et cette crise sont paradoxalement endossables et imputables au citoyen lambda. Idem pour la deuxième ville du pays gérée par la commune d'Oran. Elle subit des pertes sèches en exploitant maladroitement et anarchiquement les espaces réservés à la publicité et les panneaux publicitaires de différentes dimensions. Le net à gagner est de 100 milliards de centimes. Cette gigantesque facture représente le montant des factures impayées par les publicistes et les agences de communication et de publicité ayant occupé pendant une dizaine d'années des espaces stratégiques dont la gestion revient de droit à la commune d'Oran et ses délégations urbaines. Plusieurs élus locaux indiquent que les caisses sont vides. «L'exploitation des espaces publicitaires, telle que prévue dans le cahier des charges élaboré par l'Assemblée populaire communale 2007-2012, devrait être accessible par voie de soumission», a-t-on appris, ajoutant que «le marché sera attribué au plus offrant».

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