Moins de 48 heures après la démolition du port sec d'Aboudaou, un projet controversé, initié par la société Fennec Logistic, détenu par le fils d'un général-major et ses deux associés, le directeur de la société et les héritiers Belabbès, ont réagi à travers une conférence de presse animée jeudi dernier à Béjaïa, pour apporter leur version des faits portant essentiellement sur trois sujets, dont la nature juridique du terrain, le permis de construire et l'impact économique du projet. D'emblée, il a affirmé que la société a officiellement déposé plainte contre le maire de Tala Hamza, estimant que l'acte de démolition n'est autre qu' «un acharnement inexpliqué» et «une hogra», dont l'explication trouve sa raison d'être dans la réactivation d'une affaire objet d'un référé qui n'a été relancé qu'au bout d'une année. Le conférencier a expliqué que «contrairement à la rumeur, qui fait état d'un squat, le terrain à été loué par la famille Belabbès qui détient un acte de propriété, explique M.Sofiane Ghozali, directeur de la société, précisant qu' «un bail de location a été dûment établi chez un notaire au mois d'août 2014. Une demande de permis de construire a été introduite et les travaux ont débuté quelque 100 jours, après, en l'absence d'une réponse de l'APC. Il a fallu attendre deux mois après pour que celle-ci
