Il a à son actif un panel de produits à l'exportation made in Algeria. Les mécanismes à même de faciliter les opérations d'exportation de produits nationaux, semblent allécher les opérateurs économiques, attirés de plus en plus par l'exportation des produits algériens, notamment avec l'abondance des produits agricoles, fruits et légumes entre autres. Dans ce sens on signale la production de quelque 160.000 tonnes de produits agricoles, entre fruits et légumes, dont plus de 95.000 tonnes rien que pour la fraise. Des résultats qui ont poussé les opérateurs économiques à convoiter les marchés internationaux. Ainsi, il a été exporté depuis le port de Djendjen l'équivalant de 13 millions de dollars de liège, soit 9 900 tonnes. Egalement 2600 tonnes de cuir, avec un montant de 11 millions de dollars. Cette abondance de qualité du produit local a poussé les instances de l'Etat à ouvrir l'espace devant les opérateurs économiques, pour les encourager à investir l'espace de l'exportation, à travers les facilitations douanières, fiscales et administratives entres autres. Dans ce sillage, on retient la mise en place d'un guichet unique au sein de l'institution portuaire. Ce dernier vient d'être renforcé par le couloir vert, le reliant ainsi aux pays importateurs des produits algériens, l'UE, l'UEA et l'Asie. Il est à noter qu'une cellule ad-hoc a été créée par le gouvernement, elle a évoqué les mesures d'assouplissement, de facilitation et d'accompagnement pour la réussite des opérations d'exportation à partir des ports et aéroports du pays. Aussi de son côté, la direction régionale des douanes a mis en place des brigades pour l'exportation des produits hors hydrocarbures, ainsi que des couloirs verts en plus des facilités à même de favoriser l'acte d'exporter. Ces facilitations, qui se résument en la disponibilité, au port, des équipements nécessaires, la célérité et la facilitation des procédures douanières, feront sans doute du port de Djendjen un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, et les pays du Monde arabe. Dans ce cadre, cette institution portuaire devrait à court terme disposer, à l'instar des autres structures portuaires du pays, d'un port sec à l'effet d'assurer un acheminement rapide des produits vers le port humide et inversement. Ces démarches et bien d'autres devront se traduire à travers les six protocoles d'accord, l'exportation de produits agricoles et de clinker, signés lundi dernier passé en présence du ministre des Transports Boudjema Talai, entre l'Entreprise portuaire de Djendjen (EPJ) et des opérateurs économiques en vue de l'exportation d'importantes quantités de dattes, pomme de terre, fraise, cuir, liège, fruits et légumes et matériaux de construction vers la Tunisie, Turquie, Libye, Italie, Belgique, France et la Russie. Cinq protocoles ont été signés par la société algérienne Sdat qui agit en collaboration avec l'opérateur Meitah Rachid avec les opérateurs étrangers Neoos (Belgique), Advance Developement Alta et Ad-Holding Compagny (Turquie), Tanit-World (tuniso-russe) et Tanit Tunisia. Pour la plateforme au niveau du port de Djendjen, elle a été signée entre l'entreprise portuaire et la société Lafarge Algérie. Ce dernier s'est fixé l'objectif d'atteindre une exportation d'un million de tonnes par an de ciment. Tous ces protocoles, mesures et procédures de facilitation interviennent, notons-le, dans ce climat de crise internationale, et ont pour objectif de promouvoir l'acte d'importation, avec des retombées directes sur l'économie nationale, emboîté par les exportations des hydrocarbures.