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Une première dans la littérature algérienne
LE 8E VOYAGE DE SINDBAD
Publié dans L'Expression le 31 - 01 - 2005

Ce récit allie la sagesse de la philosophie orientale à la splendeur de la poésie arabe.
Unique en son genre dans la littérature algérienne, le 8e voyage de Sindbad, le premier roman de Djilali Beskri*, tient à la fois du conte avec sa charge de merveilleux et du roman latino-américain avec sa dose de fantastique. L'auteur, bédéïste, spécialiste de la simulation numérique et de l'art digital, imagine une histoire qui plonge ses racines dans la société musulmane florissante du temps de Haroun Er-Rachid et dont il projette à la vitesse de la lumière, comme un prestidigitateur, les personnages dans le futur. Dans ce voyage dans l'espace-temps que dirige Sindbad sur son vaisseau avec ses fidèles compagnons Akbar, Mokhtar, Marc, Chen, etc.,... se joue le sort de la perpétuation de l'espèce humaine dont des rescapés ont réussi à se réfugier sur une autre planète après la destruction de la Terre par la folie des hommes.
L'histoire commence à Bassora, en 796 après Jésus-Christ et, après mille péripéties et combats plus palpitants les uns que les autres, s'achève en 2800 à Monkara où, grâce à Sindbad et ses amis, les peuples libres et enfin réconciliés de Nega, après avoir vaincu le terrible Chakor et ses troupes malfaisantes, s'apprêtent, sous la conduite de la princesse Zahra, à entreprendre le long voyage qui les mènera vers Bahia, la splendide soeur jumelle de la Terre devenue inhospitalière. Dans ce récit qui allie la sagesse de la philosophie orientale et la splendeur de la poésie arabe, Djilali Beskri prend le lecteur par la main et, sans l'air d'y toucher, l'invite à méditer sur la folie destructrice des puissants de ce monde, aveuglés par l'obsession du pouvoir, la possession, l'arrogance, la domination et la prédation. Face à Chakor qui les contient tous et les symbolise, l'auteur montre la voie de l'humanisme, de la tolérance et du respect de l'autre, concentrée dans l'harmonieuse unisson de Sindbad l'Arabe, Akbar l'Africain, Chen l'Asiatique, Marc l'Européen. Mais la force et l'audace de ce roman, au-delà du plaisir que procure le récit, résident peut-être dans l'inversion du point de vue. La réflexion sur notre condition et notre destinée est menée de l'intérieur. Ce n'est plus l'Autre qui pose son regard sur notre Passé et notre devenir, mais c'est avec notre propre regard que notre Histoire et notre futur sont disséqués. Djilali Beskri attire notre attention sur un fait capital : ni d'un point de vue politique ou économique et ni social ou religieux, il n'existe de peuple élu. Il n'y a qu'une Humanité composée de peuples différents et semblables, embarqués dans le même vaisseau dont les hommes tiennent le gouvernail. Ils peuvent le faire accoster à bon port ou le fracasser contre les récifs.
C'est un roman à lire.


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