La wilaya de Constantine intervient pour remédier à une situation délicate afin de préserver la nature. Soucieuse de la protection de l'environnement, notamment quand il s'agit d'une gestion rationnelle et écologique des déchets médicaux et hospitaliers, la wilaya de Constantine intervient dans ce sens pour remédier à une situation délicate afin de préserver la nature. Le CHU de Constantine gère à lui seul quatre tonnes de déchets par semaine provenant des activités de soins qui présentent de gros risques d'infection. Le CHU de Constantine est conventionné actuellement avec la station de traitement de déchets de la wilaya de Biskra, laquelle est chargée de la collecte, du traitement et de l'incinération de déchets de divers laboratoires, entre autres pharmaceutiques. Le tri est effectué sur place au niveau même des services, une obligation d'ailleurs après une situation calomnieuse ayant régné au niveau du CHU, il y a une année. En effet, les déchets avec tous les risques, étaient déposés à même le sol à ciel ouvert au sein même de l'hôpital. Mais aujourd'hui le CHU est doté de deux stérilisateurs appelés aussi banalisateurs industriels de dernière génération pour procéder au traitement des Dasri. Les deux ont coûté 80 millions de DA à l'Etat et peuvent entrer en service dans un mois au plus. Les deux installations mettront fin à un gros problème de gestion de déchets hospitaliers et permettront l'amélioration, le traitement et la gestion des déchets, notamment du fait qu'un système de vapeur y est intégré avec un compresseur d'air d'adoucisseur d'eau et d'évacuation des broyats. Les deux engins sont conçus pour le traitement de deux tonnes de déchets en sept heures seulement. Il reste que l'incinération des déchets médicaux est très convoitée. Elle s'effectue à la station privée de traitement et d'incinération des déchets Stid-Est au niveau de la commune de Didouche-Mourad depuis sept ans. 13.000 tonnes de médicaments périmés et autres déchets sont incinérés au quotidien. Cela permet de détruire les microbes, les virus et les germes infectieux propagateurs d'épidémies. Par ce même principe, cinq projets d'incinération ont été retenus dans le cadre de l'investissement privé. A l'avenir, la mise en service des projets va permettre une meilleure maîtrise de la gestion des déchets hospitaliers, notamment la préservation de l'environnement.
