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Allouache et Bouchareb se partagent le cinéma algérien à Oran
Publié dans L'Expression le 23 - 07 - 2016

Comme chaque année le Festival international du film arabe d'Oran attire le gratin du cinéma algérien. Cette fois ce sont deux grands noms du cinéma algérien qui vont se projeter sur le théâtre d'El Bahia. Merzak Allouache, le cinéaste algérien le plus prolifique et Rachid Bouchareb, le cinéaste algérien le plus ouvert à l'international. Deux cinémas et deux écoles différentes. L'année dernière c'était le grand cinéaste Mohamed-Lakhdar Hamina qui avait occupé la scène en présentant son dernier film Crépuscule des ombres. Cette année, les deux cinéastes algériens Bouchareb et Allouache vont donner une leçon de cinéma en projetant leurs dernières productions. Bouchareb avec sa dernière production La route d'Istanbul qu'il a présentée en compétition africaine au 19e Festival du cinéma africain prévu du 16 au 23 juillet à Khouribga (Sud-ouest du Maroc). Ce film coproduit par l'Algérie, la France et la Belgique, relate le calvaire d'une mère pour récupérer sa fille partie en Syrie pour rejoindre les groupes terroristes, et la convaincre de revenir en Belgique, son pays natal. Co-écrit avec l'écrivain Yasmina Khadra, Olivier Lorelle et Zoe Galeron, le film a participé à la dernière Berlinale 2016. C'est un véritable récit sur le désarroi et la souffrance d'une mère belge dont la fille a décidé de rejoindre le rang des «djihadistes» en Syrie. Une petite partie de cette production a été filmée à Tlemcen, avec le soutien de l'Armée algérienne qui a fourni notamment les militaires en uniformes et un hélicoptère. Le film verra également la participation d'une pléiade de comédiens algériens pour jouer le rôle de Syriens. C'est le cas de Mourad Khan, Louisa Nehar, Fawzi Saïchiou et encore de Mehdi Ramdani. Seul un comédien franco-algérien participe à cette production, Abdel Djafri qui joue le rôle principal d'un inspecteur de police turc. Djafri a notamment joué dans le rôle d'un djihadiste dans Timbuktu dans le film d'Abderahmane Sissako. De son côté Merzak Allouache arrive plus de 40 ans après Omar Gatlato, avec un film sur la mal-vie en Algérie, Madame Courage. Après avoir défié l'Etat algérien et la République en participant à un festival de cinéma en Israël. Merzak, comme aiment le surnommer ses amis du 13..., s'est réconcilié avec l'Algérie. Il participe avec Madame Courage au festival d'Annaba, ce qui lui donne une ouverture à un prix, celui du public, ce qui veut tout dire. Merzak Allouache est revenu à de meilleurs sentiments sur les autorités algériennes. Il a passé trois heures à discuter avec le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, pour justement jeter les bases d'une relation cinématographique future avec les productions de Allaouche. La dernière fois que Merzak est venu à Alger, il s'est fait lyncher par la presse et une partie du public. Le Allouache de 2016, s'est peut-être calmé et assagi pour offrir aux Algériens un cinéma plus positif, plus réaliste et surtout un cinéma exclusivement destiné au public algérien et rien d'autre.
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