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«On veut nos logements!»
DES BENEFICIAIRES DU PROGRAMME AADL CRIENT LEUR COLÈRE
Publié dans L'Expression le 27 - 02 - 2005

Ils s'interrogent sur les raisons qui motivent les autorités à ne pas livrer des logements pourtant achevés.
La situation est identique, aussi bien à l'est, à l'ouest qu'au centre du pays. Quatre années après le lancement du programme 2001 de location-vente, les bénéficiaires attendent impatiemment la réception de leurs logements. De report en report, l'échéance de livraison de ces logements est à chaque fois repoussée en raison de facteurs qui ne dépendent pas de la volonté de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (Aadl).
Cependant, la grogne des bénéficiaires du programme 2001, n'est pas liée cette fois-ci à l'évolution des chantiers, mais au retard mis dans la livraison de centaines d'unités achevées et n'attendant que le feu vert de l'Aadl. Ainsi, et à l'issue d'une assemblée générale, tenue vendredi dernier au niveau de la cité de Bab Ezzouar, bâtiments 910,11 et 13 et les Bananiers, des bénéficiaires du programme 2001 ont décidé d'organiser, aujourd'hui, un sit-in devant le siège de l'Aadl, sise à Saïd Hamdine, en guise de protestation contre ce qu'ils qualifient «de blocage.» Ces derniers s'interrogent sur les raisons qui motivent les autorités concernées à ne pas livrer les logements finis. D'autant plus que d'après certaines indiscrétions, quelques sites de l'Aadl sont livrés à des actes de vandalisme et autres vols, au niveau notamment de Bab Ezzouar I et II.
Pour rappel, le nouveau directeur général de l'Agence a précisé dans une récente déclaration que le programme 2001 et une partie du programme 2002, soit un total de 27.000 logements, seront livrés au courant de l'année 2005, sans pour autant donner d'autres précisions. Ce qui laisserait supposer que les bénéficiaires ne pourront pas espérer avoir de sitôt les clés de leurs logements, même si le nouveau locataire de l'immeuble de Said Hamdine a indiqué que tous les problèmes liés au retard ont été réglés. Revenant justement sur les entraves qui ont causé cet ajournement, M.El Walid Kheirreddine a invoqué trois principales rasions. Le manque de main-d'oeuvre chinoise à cause de la maladie du Sras sachant que les deux tiers du programme est détenu par les entreprises chinoises. La deuxième raison a trait à l'inexpérience de notre pays dans le domaine des grandes oeuvres. Enfin, il y a la sous- estimation de la valeur foncière des assiettes, ce qui a obligé l'Etat à consentir une aide supplémentaire. Le même responsable a reconnu dans une rencontre tenue le mois dernier, au siège de la tutelle que «le bilan de l'Aadl est en deçà des attentes». Il faut savoir que sur un programme comportant 20.000 logements, seuls 5073 ont été distribués. Afin d'accélérer la cadence, des séances de travail ont été programmées avec les maîtres de l'ouvrage pour permettre de régler «les contraintes d'ordre administratif avant d'entamer l'instauration d'une vie normale au niveau des chantiers. «La mission de l'Aadl s'annonce délicate mais pas impossible». Ce sont les propos tenus par M.El Walid dans les colonnes du journal El Moudjahid. Notons que ce n'est pas la première fois que les bénéficiaires ont recours à cette forme de protestation. Indignés, ces derniers exigent des explications sur les motifs de ce retard «qui nous a causé des préjudices», estiment-ils. L'autre volet qui inquiète les bénéficiaires de cette formule, concerne les charges imposées aux locataires. Mais au niveau de l'Agence, l'on reste ferme, «ces dernières, estime-t-on, sont basées sur des calculs réels que nous sommes disposés à expliquer dans le détail», a précisé le DG de l'Aadl avant de poursuivre «ces redevances sont indispensables à la gestion des immeubles».
A Constantine, les bénéficiaires de logements Aadl réalisés par les entreprises chinoises à la nouvelle cité Ali Mendjeli, estiment avoir été «arnaqués». Les locataires qui ont attendu deux ans et plus pour certains, s'attendaient à acquérir des logements qui répondent aux normes spécifiées dans le cahier des charges.
Quelle fut donc leur déception de constater avec grande amertume que ces «beaux immeubles» implantés dans un environnement «verdoyant» n'étaient qu'une vue de l'esprit. En réalité, il n'en est rien. Les représentants des locataires déclarent que ces derniers se sont bien acquittés des charges (près de 3.000,00 DA). Or, tout à fait au départ, les bénéficiaires de la formule location-vente n'avaient pas été informés de cette clause. En plus des 3000 DA mensuels exigés par l'Aadl, Sonelgaz réclame aux 1200 acquéreurs la somme de 10.000 DA et l'Algérienne des eaux se met de la partie et exige, elle aussi, 2200 DA. Cette situation pénalisante pour les citoyens qui ont fait confiance à l'Aadl, ternit l'image de marque de cette institution qui a fait rêver de nombreux Algériens. En tout cas, les acquéreurs des logements de la cité Ali Mendjeli estiment que l'Aadl est loin d'avoir respecté ses engagements. Il convient de noter enfin que le préjudice moral causé à des milliers de familles qui continuent de vivre dans des conditions on ne peut plus précaires, a été accentué par le manque de communication des responsables de l'Aadl et de la tutelle.
Un silence qui révèle, si besoin est, la gêne dans laquelle se trouvent ces mêmes responsables, tant les arguments avancés pour justifier les retards ne tiennent pas la route.


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