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Du système économique de l'Islam
Publié dans L'Expression le 03 - 03 - 2005

Le problème central de notre époque, dont des milliers de gens, même dans le monde occidental, commencent à prendre conscience, c'est que le modèle de croissance développé par l'Occident depuis cinq siècles et qui consiste à produire de plus en plus, et de plus en plus vite, n'importe quoi, utile, inutile, nuisible ou même mortel, et à créer de faux besoins pour écouler cette production, a fait faillite, dans sa version capitaliste et dans sa version socialiste, dans sa version américaine et dans sa version soviétique.
De vos descendants ou descendantes, vous ne savez pas qui est plus près de vous être utile. Ceci comme un arrêté de la part de Dieu. Dieu demeure savant, sage, vraiment.
La disposition: «au garçon une part comme celle de deux filles» qui laisse exister une empreinte de partialité, ne l'est en aucune façon. Elle se justifie en effet par plusieurs raisons:
1)- la femme est entretenue aux frais de son père, frère etc.... Frais de son mari, fils etc....... pour ce qui est du logement, de la nourriture, de vêtement etc ... à qui le tribunal les oblige.
2)- elle reçoit en outre le «salaire d'honneur» du mariage, la dot et le douaire(1), sur quoi son mari ni son père ou ses autres parents n'ont aucun droit.
3) - elle n'a vis-à-vis des hommes, aucune obligation pas même de donner à téter à son nourrisson (à qui le père doit trouver une nourrice qu'il paie de ses propres fonds). Malgré tout, elle hérite de son père, de son mari, de ses enfants et autres parents.
Le Saint Coran ajoute: «Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elle n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent; après exécution du testament qu'elles auraient fait, ou paiement d'une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfants, mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette». «Et si un homme n'a personne qui hérite, ni ascendant ni descendant, de même une femme, cependant qu'il laisse un frère ou une soeur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième; et s'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers; après exécution du testament ou paiement d'une dette; sans qu'il soit fait de tort. Injonction de Dieu, et Dieu est savant, patient».
(1)biens assurés par le mari de la urvivante Un penseur français a écrit que l'on juge de la qualité d'une civilisation par le rôle qu'y jouent les . Evoluée selon ce critère, la civilisation occidentale ne saurait être donnée en exemple, il a fallu, en France par exemple, attendre le début du XXe siècle, pour que la femme puisse disposer de ses biens indépendamment de son mari, ou le dernier tiers du XXe siècle, en Italie, pour que la femme ait le droit au divorce. Alors que le Coran et la Souna du prophète reconnaissaient l'un et l'autre depuis plus de quatorze siècles.
En outre, il n'est rien qui puisse justifier la discrimination, le véritable «appartheid» de la femme, qui règne aujourd'hui dans maints pays musulmans ; cette discrimination découle d'une certaine tradition proche-orientale- et nullement de l'Islam. Dans l'Islam du temps du prophète Mohammed- Salut divin sur Lui- et des califes «bien guidés», bien qu'une division du travail et des devoirs fut observée, les n'étaient exclues d'aucune activité sociale, même au combat, elles n'étaient pas seulement infirmières (Boukhari, L VI-67-68) mais soldats
(Boukhari L VI 62-63-65). Elles dirigeaient des affaires (Boukhari, XI, 40). Le calife Omar désigna une femme comme surintendante du marché de Médine. La noble Aicha femme du prophète, enseignait la théologie. Le calife Omar ne s'offusquait pas d'être interrompu dans son prêche, par une femme et la remerciait même pour la justesse de sa critique: «Omar a tort dit- il et la femme a raison».
Par conséquent, rien dans le Coran, ne justifie une discrimination à l'égard des . Toutes les formes de ségrégation et de subordination des découlent d'une tradition, sinon d'un folklore du Proche-Orient, et non du message coranique. Cela est si vrai que lorsque, dans l'Espagne Musulmane à son apogée, au XIe siècle, un théologien et juriste, Ibn Hazm, aborde ces problèmes; il arrive à cette conclusion, conforme au fondement même du message coranique, qu'il n' y a pas d'autre hiérarchie, entre les hommes et les , que celle de la piété, de l'obéissance à Dieu...
(1)Voir à propos des partages successoraux la «Rissala» de l'Imam Ibn Abi Zayd Al qayrawani (traduction française du professeur Kawsar Abdel Salam el Beheiry).
(Fin)
Références bibliographiques:
- Initiation à l'Islam
- Et traduction du Saint Coran
du prof. Mohamed Hamidullah
- L'Islam vivant
du prof. Roger Garaudy


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