La Journée mondiale de l'arbre, qui correspond au 21 mars de chaque année, sera célébrée cette année à Béjaïa. Le Parc national de Gouraya (PNG) profitera de cette occasion annuelle pour sensibiliser les citoyens et vulgariser ses activités. Cette institution organisera à partir de demain et en collaboration avec la Conservation des forêts et de l'inspection de l'environnement de Béjaïa, le club scientifique des sciences de la nature de l'Université Abderrahmane Mira, une exposition au niveau du Centre d'interprétation des zones humides «Lac Mézaïa». Parallèlement, une projection de films documentaires sur la faune et la flore du parc et la distribution de documents de sensibilisation sont au programme de cette célébration qui s'étalera sur deux jours. Les écoliers, qui représentent la génération future, auront droit à une visite guidée au niveau de l'écomusée du lac avec en prime une sortie prévue au lac Mézaïa pour l'observation des espèces animalières qui y vivent. Par ailleurs, afin de captiver l'attention des visiteurs, notamment les élèves scolarisés, un concours du meilleur dessin scolaire sur la protection de la nature a été déjà lancé avec la participation de la Direction de l'éducation de la wilaya de Béjaïa. Le choix des lauréats est prévu pour aujourd'hui à 14 heures. Le jury, composé d'un représentant du PNG, de la DE et de 5 enseignants en dessin s'en chargera avant que la distribution des prix n'intervienne aussitôt au niveau du Centre d'interprétation des zones humides (Lac Mézaïa). Ce dernier était à l'origine une briqueterie avant que l'eau ne jaillisse des nappes souterraines. Un écosystème naturel s'est alors formé pour devenir ce qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire un lac abritant actuellement une faune et une flore variées et diversifiées. Béjaïa dispose de nombreux lacs de ce genre, désignés sous le vocabulaire scientifique de zone humide. Par ailleurs, de nombreuses associations activant dans le domaine de la protection de l'environnement prévoient de marquer cette journée par des conférences-débats autour notamment des décharges publiques qui empestent nos routes et le paysage de nos contrées. Si dans la région d'Akbou la solution semble être trouvée par l'aménagement d'une décharge publique contrôlée dans la commune de Boudjellil, il n'en est pas de même pour la région de Sidi Aïch et Béjaïa que polluent deux importantes décharges illégales sur respectivement la nationale 26 à la sortie de la ville de Sidi Aïch et à Boulimat. Les associations se doivent de multiplier les démarches pour assurer une vie à la nature et la protéger, synonyme d'une quintessence même de leur existence.
