Des personnalités politiques, associatives et sportives étaient présentes Il régnait une ambiance extraordinaire dans l'enceinte du stade de l'Unité maghrébine, en présence de son père Da Belkacem, ses quatre filles, Lahna, Dida, Sissa et Tileli, et son digne héritier Magsen, sans oubleir sa soeur, et ses deux frères Karim et Brahim Souvent la vie ne nous en laisse pas le temps, mais Yahia, parti pourtant aussi vite qu'il a vécu, a marqué son passage ici-bas, même s'il n'a pas réalisé beaucoup de ses projets entrepris, aussi bien culturels, identitaires, politiques et sportifs et même familiaux...il était le trait d'union de son vivant, il le demeure toujours. A quelques jours du 40ème jour de son décès, à l'occasion de Yennayer, une date symbole étroitement liée à sa vie et à son combat, ses amis, proches et famille, sous l'égide du CSA/MOB, se sont réunis dans une attitude de gratitude pour celui qui fut et restera le rassembleur. Pour preuve, même sous la terre d'Idjissen, son village natal, Yahia a une fois de plus rassemblé tous ses amis, sa famille. Mieux, son âme toujours présente parmi nous a une fois de plus joué son rôle de réconciliateur, de rassembleur d'hommes de paix et de bravoure. Ils étaient présents au grand complet. Presque toute la mouvance militante des années 1970, 1980 et même après était présente, de Ghairdaïa à Tizi Ouzou, des Aurès à l'Oranais en passant par sa Béjaïa et Alger... Il a réuni des personnalités politiques, associatives et sportives qui ne se sont presque jamais croisées ni attablées dans une même salle. Saïd Sadi, Djamel Zenati, Sadek Akrour, Idir Tagrawla, Boudjemaâ Agraw, Saïd Khellil, entre autres ont marqué de leur présence cette manifestation en hommage à celui qui était pour eux le fédérateur...Au stade de l'Unité maghrébine, il a réalisé en l'espace d'un après-midi son souhait de tous les jours. C'est de voir les femmes dans les tribunes assister aux matchs de foot, car pour lui la présence féminine peut influer positivement sur la nervosité des supporters. C'est chose faite désormais. Elles se sont déplacées en nombre jeudi dernier pour suivre le match de gala dédié à sa mémoire. Un match de foot qui a opposé les anciens joueurs du MOB face à la presse locale. Il régnait une ambiance extraordinaire dans l'enceinte du stade de l'Unité maghrébine, en présence de son père Da Belkacem, ses quatre filles, Lahna, Dida, Sissa et Tileli, et son digne héritier Magsen, sans oubleir sa soeur, et ses deux frères Karim et Brahim venus spécialement de France. Un chaleureux après-midi en hommage à son combat identitaire, politique, culturel et sportif.... pour cet homme de coeur, ce militant des causes aussi justes que nobles, Djamel Alilat et Mohand Hamed Khodja n'ont pas joué au foot, ils ont couru au stade de l'Unité maghrébine. Ils ont couru pour donner du souffle aux idées pour lesquelles il s'est battu. Pour donner du coeur aux causes pour lesquelles il a consacré sa vie... Après la fin de rencontre, tout le monde s'est donné rendez-vous à la salle des fêtes «vie la joie», pour le traditionnel dîner de Yennayer «Imensi Yennayer» que Yahia a pris l'habitude d'organiser chez lui depuis plus de 20 ans. «Comment passer Yennayer sans Yahia», se demandaient ses amis lors de son enterrement? Mais l'âme de Yahia a surgi, pour perpétuer son rituel en organisant un grand «imensi Yennayer» comme il a voulu et au même endroit où il a été programmé. Même si son corps est sous terre certes, son âme toutefois était omniprésente dans la salle jeudi soir. Yahia n'est pas mort, il est juste décédé, qui veut dire «s'en aller...», car il s'en est allé dans un monde, dans une autre vie. Yahia est et restera présent parmi nous, dans nos coeurs et nos esprits, chez chacun de nous et au sein de notre société. Repose en paix Yahia, ton combat n'est pas vain, tes idées resteront à jamais gravées dans nos esprits.