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C?l?bration de Yennayer
Tipasa
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 01 - 2009

Yennayer, est sans contexte une véritable référence identitaire et sa solennité est une expression tangible de l'harmonie des Algériens avec le triptyque engendrant son identité.
Cet expression synthétise en quelque manière toute la portée qu'occupe la fête de Yennayer, nouvel an amazigh, non seulement comme l'un des vecteurs charriant des coutumes et habitudes immémoriales, mais aussi par son ampleur authentique, symptomatique de la profondeur et de l'enracinement des résurgences algériennes dans cette terre. Cette année, pour fêter, Yennayer de l'an 2959 qui coïncide avec le 12 janvier 2009, c'est la ville de Tipasa, après Oran l'année dernière, qui a été prédestinée par le Haut commissariat à l'amazighité pour y recevoir les cérémonies. En conséquence, placé sous le signe de : une identité, un symbole et une tradition et organisé en partenariat avec la wilaya de Tipasa et la collaboration de l'association des amis du Mont Chenoua. «Pour récapituler, les deux journées de la cérémonie de Yennayer à Tipasa ont, en premier lieu, une encline instructive. Ce choix est la résultante de nos projections qui placent en ligne de mire l'extraction de cette date de l'oubli qui pour se réaliser et dont la nécessite est de faire prendre conscience principalement à l'Algérie profonde sur l'allégorique, le sens et l'origine même de cette célébration» a développé à ce propos Youcef Merahi, le secrétaire général du Hca. Cependant, avant le coup d'envoi officiel donné par le wali de Tipasa, en présence, particulièrement de Abderrazak Bouharra, député et délégué pour cet événement, du président de l'Apn, ainsi que les autorités locales, une minute de silence a été observée en souvenir des Chouhada tombés au champ d'honneur à Gaza. Lors de son intervention, le wali a mis l'accent sur l'importance de cette date qui découle de l'histoire, du patrimoine et des origines algériens. Intervenant pareillement, le secrétaire général du Hca a tenu à accentuer que «dans toutes les régions d'Algérie on célèbre Yennayer. Il est des Algériens qui ne connaissent pas encore son origine. C'est dans cette optique que le Hca inscrit ses efforts qui sous-tendent d'expliquer aux Algériens les véritables origines et portées de cet évènement.
Cela dit, je réitère le souhait du Hca de voir Yennayer à l'instar de Moharrem et du 1er janvier décrété fête nationale et journée chômée et payée».
«Yennayer qui est composé en réalité de deux mots qui, une fois traduits donnent : le premier mois, tire son origine de la montée d'un Berbère, en l'occurrence Chachnaq, sur le trône des Pharaons. Donc, à partir de cette date, qui marque identiquement la fin du règne de la 21e dynastie des Pharaons, les Nord-Africains célèbrent cette réussite. Outre le volet historique, Yennayer est aussi considéré comme date du début de l'année agricole.
Cela dit, pour entamer l'année sous de bons auspices, on prête à cette circonstance Imensi Yennayer (dîner de nouvel an) composé habituellement du couscous ou autres variétés à base de blé et de viande, classiquement du poulet qu'on sacrifie», présente Ferrad Mohand Arezki, professeur à l'université qui a animé une conférence autour du thème de la grandeur nationale de la fête de Yennayer. Si hier la journée d'études a eu comme thème Yennayer : une identité, un symbole et une tradition, durant laquelle sept conférences ont été données, celle d'aujourd'hui s'articulera autour du patrimoine matériel et immatériel de la région de Tipasa. Cela dit, et pour honorer la légende primordiale de Yennayer qui est Imensi Yennayer, la commission d'organisation a prévu hier durant la soirée , soit à la veille du nouvel an amazigh, un dîner traditionnel chenoui, en l'honneur des invités, lequel est préparé sous la direction de Djamila El-Fani. «Le menu est composé d'un plat traditionnel local, à savoir du berkoukes au poulet ainsi que des boulettes d'herbes aromatiques», fera savoir cette dernière.
D'autre part, durant ces deux jours, des expositions sont organisées à l'intérieur de la maison de jeunes de Tipasa. En tout, il y a cinq stands, à savoir celui des arts culinaires, des arts traditionnels, des arts plastiques, es arts pluriels et enfin un stand de livres. On compte parmi les participants à cette manifestation commémorative, des délégations venant de plusieurs régions de l'Algérie, en l'occurrence de Ghardaïa, Tlemcen, Alger et de Tizi-Ouzou.


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