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Les partis zappent les observateurs internationaux
SURVEILLANCE DES LEGISLATIVES DU 4 MAI PROCHAIN
Publié dans L'Expression le 05 - 02 - 2017

Alors que cette revendication a été auparavant une condition sine qua non des partis de l'opposition pour garantir la transparence des élections, cette fois-ci ils jugent inutile la présence des observateurs internationaux.
Etonnant. Le sujet reste le grand absent du débat politique. La présence des observateurs internationaux aux prochaines échéances n'est pas du tout soulevée. A trois mois de ce rendez-vous capital, les partis politiques n'en parlent même pas. Alors que cette revendication a été auparavant une condition sine qua non des partis de l'opposition pour garantir la transparence des élections, cette fois-ci on boude carrément le sujet. Pourtant, la fraude électorale inquiète plus d'un. Les partis, notamment ceux de l'opposition, affichent sérieusement leurs craintes sur le détournement des voix, mais n'ont pas soufflé mot sur la présence d'observateurs internationaux. Pourquoi? S'agit- il d'un oubli? Loin s'en faut. Les partis politiques jugent qu'il n'est pas utile de faire appel aux observateurs internationaux. «C'est une affaire interne qui nous concerne», a soutenu le député Lakhdar Benkhelaf du Front de la justice et du développement (FJD). Contacté par nos soins, ce député estime que son parti exige plus de garanties pour la transparence des élections législatives si on veut sérieusement rompre avec les anciennes méthodes. «Cela dépend de la volonté politique du pouvoir, c'est lui seul de le prouver et nous n'avons pas besoin de faire appel aux observateurs internationaux, d'ailleurs cela nous évitera des frais de prise en charge», a-t-il déclaré avant de conclure. Le parti de Djaballah qui doute des intentions du pouvoir n'est pas intéressé par la présence des observateurs internationaux. Il n'y a pas que lui. Le Parti des travailleurs partage également ce point de vue. «Ce n'est pas dans notre vision», a soutenu la députée Nadia Chouitem estimant toutefois que leur présence n'est pas du tout une garantie de la transparence des élections. «La transparence des élections dépend de la volonté politique du pouvoir», a tranché le vice- président du MSP, Naâmane Laouer. Joint par téléphone, ce député a expliqué que «l'expérience a montré que la présence des observateurs internationaux n'a rien apporté de plus». M.Laouer ne voit aucun intérêt à la présence des observateurs internationaux. «Pourquoi viennent-ils? si c'est pour cautionner ou faire des observations ce n'est pas intéressant», a-t-il soutenu avant d'ajouter «la transparence des élections est un sérieux problème qui dépend de la volonté de l'Etat». Pour lui, les garanties existent dans les lois, c'est dans la pratique que le problème se pose. Le représentant du MSP a rappelé la présence en 2012 des observateurs européens qui s'est soldée par des observations. Le parti Ennahda n'est pas différent. «On ne croit pas trop à la présence des observateurs internationaux», a affirmé Youcef Khababa du mouvement Ennahda. Ce changement de discours politique démontre une évolution significative chez les partis. Ces derniers sont tous unanimes sur le fait que la transparence des élections repose sur une véritable volonté politique chez le pouvoir. C'est pourquoi le gouvernement multiplie les déclarations ces derniers temps sur la transparence des élections. L'installation de la Haute Instance de surveillance des élections est également un signe de la volonté d'organiser un scrutin transparent. Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales Hocine Maâzouz a estimé, qu'il était temps de donner aux services des élections des APC toute l'importance qui leur revient en pérennisant leurs activités. Lors d'un colloque régional sur la préparation des prochaines élections, le représentant de l'intérieur a fait savoir «qu'à compter de cette année, le travail des services des élections des APC deviendra quotidien et sera encadré et équipé, ceci afin d'assurer la pleine transparence des élections». Lors de l'installation de la Haute Instance de surveillance des élections, son président, Abdelwahab Derbal, avait affirmé sa «ferme détermination» à organiser des élections 'propres'' dans la sérénité et le respect des lois de la République», tout en relevant que «le succès de tout rendez-vous électoral est tributaire de la participation des citoyens». Or, malgré ces assurances, les partis sont loin d'être rassurés sur la transparence du prochain scrutin.

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