Figurant dans les fameux «Football Leaks» révélés par Mediapart, le transfert de l'international algérien Yacine Brahimi au FC Porto durant l'été 2014 prend de nouvelles proportions. D'après L'Equipe, une enquête serait ouverte en France par le Parquet national financier pour «escroquerie en bande organisée» dont la victime est l'ancien club de Brahimi, le Stade Rennais. Mediapart avait déjà révélé que le montant du transfert de l'international algérien de Grenade à Porto aurait été volontairement sous-évalué pour ne pas payer la commission négociée par les Rennais sur la revente du meneur de jeu des Verts lors de son transfert au club espagnol de Grenade. D'après la même source, le fonds d'investisement «Doyen Sports» aurait racheté les droits du joueur avant de reverser une commission au club portugais et au clan Brahimi. Le FC porto avait déclaré l'avoir acheté pour 6,5 millions d'euros, alors qu'en réalité, il avait coûté 9,5 millions d'euros au club portugais, avait révélé Mediapart, après étude des documents contenus dans les «Football Leaks». Sur ces 9,5 millions d'euros 8 millions d'euros étaient versés par ce fonds d'investissement, en échange d'une part de 80% du joueur et des revenus qu'il pourrait générer dans l'avenir. À en croire L'Equipe, le Parquet national financier tente de savoir s'il s'agit bien d'une escroquerie et si un lien existe entre ces opérations et le versement reçu par Brahimi quelques mois après la transaction (1,5 millions d'euros).La direction du Stade Rennais refuse pour le moment de se prononcer sur l'affaire, assurant réserver ses réponses aux enquêteurs, qui n'ont toujours pas pris contact avec le club.