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Bachar al Assad fait de Raqqa une "priorité"
DAMAS: 46 MORTS DANS UN ATTENTAT TERRORISTE
Publié dans L'Expression le 12 - 03 - 2017

La vieille ville de Damas ciblée par le double attentat
Après Alep et Palmyre, «Raqqa sera notre priorité, mais cela ne signifie pas que les autres villes ne sont pas prioritaires» a indiqué le chef de l'Etat syrien qui ne cache pas son intention de couper l'axe d'approvisionnement de l'EI vers Deir Ezzor.
La vieille ville de Damas a été la cible hier d'un double attentat qui a fait 46 morts et plusieurs dizaines de blessés graves, majoritairement des pèlerins chiites irakiens. Ce n'est pas la première fois que ce genre d'attentats frappe la capitale syrienne, mais une certaine accalmie a été observée depuis plusieurs mois alors que les combats faisaient rage à une vingtaine de km de là pour le contrôle des réserves d'eau.
«Il y a eu au moins un kamikaze qui s'est fait exploser» dans la vieille ville, située dans le sud-est de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh) qui situe l'explosion au niveau du cimetière de Bab al Seghir, dans le quartier populeux de Chaghour. Le ministre syrien de l'Intérieur, Mohammad al-Chaar, a déclaré que le terroriste visait «des pèlerins de différentes nationalités arabes» et que son «but était juste de tuer». Le secteur de Chaghour, cible de l'attentat, abrite plusieurs mausolées chiites, hauts lieux de pèlerinage, ainsi que d'autres sunnites. Les attentats kamikazes sont en général l'oeuvre des groupes terroristes qui combattent l'armée syrienne et le régime du président Bachar al Assad soutenus par l'Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah. Ainsi, le site près de Damas Sayeda Zineb, haut lieu du pèlerinage chiite, a fait l'objet de plusieurs attentats revendiqués par ces groupes extrémistes, le plus sanglant étant celui du 21 février 2016 avec 134 morts dont 97 civils. Cette attaque avait été revendiquée, on s'en souvient, par Daesh alors maître de vastes zones dans le nord et l'est du pays. Mais Daesh est en totale déconfiture depuis plusieurs semaines, harcelé sur trois fronts, l'un par les troupes turques et ses alliés rebelles syriens, l'autre par l'armée syrienne appuyée par la Russie et le troisième par les Etats-Unis et une alliance arabo-kurde syrienne. Sur le point de disparaître à Mossoul, sa «capitale économique», l'EI a entrepris, voici un an, de se redéployer à Raqqa, en Syrie. Mais une offensive se prépare, tous azimuts, et déjà l'effondrement de Daesh paraît inéluctable, ses dirigeants dont le chef Abou Bakr al Baghdadi, ayant sans doute quitté Mossoul ou Tal Afar avant la chute pour se réfugier dans l'ultime fief de Deir Ezzor. Dernière étape avant cette ville où Daesh sera atomisé, Raqqa est aujourd'hui l'objectif prioritaire des trois coalitions précitées. Les Etats-Unis ont déployé d'importants renforts en hommes et en matériels de guerre pour conforter les combattants arabo-kurdes. Tandis que les Turcs et leurs alliés rebelles se préparent à l'assaut, l'armée syrienne, appuyée par les soldats russes et iraniens, a progressé sans crier gare dans cette direction. C'est ce qu'a confirmé hier dans une interview à la chaîne Phoenix, de Hong Kong, le président Bachar al Assad qui fait de cette ville «le prochain objectif» de l'armée syrienne. «A ce jour, dit le président syrien, nous sommes proches de Raqqa. Hier, nos forces ont atteint l'Euphrate qui est très proche de Raqqa, fief de Daesh.» Après Alep et Palmyre, «Raqqa sera notre priorité, mais cela ne signifie pas que les autres villes ne sont pas prioritaires, cela pourrait se dérouler parallèlement», a indiqué Al Assad qui ne cache pas son intention de couper l'axe d'approvisionnement de l'EI vers et depuis Deir Ezzor. Pour lui, la reprise de Palmyre, sur la route de Deir Ezzor, constitue un événement majeur puisqu'elle prive désormais Daesh de tout son réseau logistique, entre l'Irak et la Syrie. Pour peu qu'il n'y ait «aucune intervention étrangère», souligne le président Bachar al Assad, l'armée syrienne devrait reprendre Raqqa et Deir Ezzor «en quelques mois», mais, rappelle-t-il, avec une certaine amertume, «les forces militaires étrangères présentes en Syrie sans invitation du gouvernement compliquent la situation dans le pays». Illustration de cette donne complexe et contraire au droit international, la présence des forces turques sur la rive ouest de l'Euphrate et celle des marines américains dans la zone Est, épaulées les unes par les rebelles et les autres par les Kurdes syriens, dans les environs de Raqqa. Une chose est sûre, l'intervention militaire de la Russie, en septembre 2015, a radicalement changé la donne et permis à l'armée syrienne de revenir sur les rives de l'Euphrate, en attendant d'en finir avec un Daesh moribond. Quant au rétablissement de la Syrie dans son intégrité et de sa souveraineté, la lutte est encore longue et nécessite l'émergence d'un dialogue inclusif avec l'ensemble des composantes de la société, à l'exclusion des factions extrémistes.


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