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L'Algérie doit jouer serré
LES PRIX DU PETROLE ONT RECULE À LEUR NIVEAU DU MOIS DE NOVEMBRE
Publié dans L'Expression le 14 - 03 - 2017

Alors que les cours du Brent s'affichent à peine au-dessus des 51 dollars, les prix des produits de consommation connaissent une flambée généralisée sans précédent.
Un cocktail explosif. Lorsque dans le contexte d'une conjoncture difficile, le poumon de l'économie nationale s'essouffle tandis que dans le même temps, le quotidien des Algériens se détériore, la paix sociale peut prendre un coup. Ces ingrédients sont réunis. Les cours du Brent s'affichent à peine au-dessus des 51 dollars et les prix des produits de consommation connaissent une flambée généralisée sans précédent. C'est cette équation que les pouvoirs publics doivent résoudre. En ce qui concerne la chute des prix, des mesures ont été prises pour que le choc soit supporté tout en espérant leur rebond.
L'espoir aurait dû renaître depuis l'accord historique d'Alger conclu le 28 septembre 2016 en marge du 15ème Forum international de l'énergie. Il avait abouti à une baisse de 1,8 million de barils par jour décidée le 10 décembre à Vienne par l'Opep et 11 pays hors cartel. Les cours de l'or noir avaient rebondi au point de titiller la barre des 57 dollars. L'euphorie fut cependant de courte durée. La semaine passée fut cauchemardesque. Celle en cours ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. Hier vers 12h00 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai s'échangeait à 51,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d'avril se négociait à 48,22 dollars pour lâcher 27 cents. Aux environs de minuit le baril de Brent avait atteint son plus bas depuis fin novembre, à 50,85 dollars tandis que le baril de «light sweet crude» a touché son plus bas depuis début décembre à 47,90 dollars. Tout est à refaire. Sauf que la marge de manoeuvre est pratiquement inexistante. A défaut d'alternative, hormis les mesures draconiennes prises pour limiter la facture des importations, la bancarisation pour inciter les détenteurs de capitaux informels d'injecter leur argent dans les établissements financiers ou l'emprunt obligataire national, l'avenir du pays dépend du baril. En ce sens, les prix du pétrole qui ont accusé une cinquième baisse consécutive ont atteint un niveau qui n'engage pas à l'optimisme. Ni à entrevoir l'avenir avec sérénité. Ce début de semaine qui correspond au premier jour de cotation du marché pétrolier s'apparentait à une journée test. Il devait nous renseigner sur l'état de santé du baril qui sert inévitablement d'indice quant à l'évolution de l'économie nationale. Les nouvelles ne sont hélas pas enthousiasmantes. La sortie de crise financière qui a sérieusement rogné la trésorerie du pays à travers la dégringolade des prix du pétrole n'est donc pas encore en vue. L'horizon obstrué n'est pas prêt à se dégager. Pas dans l'immédiat en tout cas. La production de pétrole américain semble vouloir dicter sa loi. «La baisse de ce lundi intervient alors que l'entreprise privée Baker Hughes a publié vendredi soir ses données sur les puits actifs aux Etats-Unis, qui ont augmenté pour la huitième semaine consécutive, ce qui nourrit les craintes d'une hausse de la production américaine qui compenserait les baisses de l'Opep», redoute Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets. «Les données recueillies par sondage sur les niveaux de production font état d'une baisse de l'Opep, mais il n'y a pas vraiment d'autres éléments qui montrent que l'offre se resserre. Au contraire, les réserves américaines de brut atteignent des nouveaux records chaque semaine, et les importations chinoises de février sont tout juste en deçà de leur niveau record de décembre dernier», ont renchéri les analystes du second groupe bancaire allemand,Commerzbank. Un scénario qui indique que l'Algérie doit jouer serré.


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