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Le baril tient le bon bout
FIN DE SEMAINE LABORIEUSE POUR LES PRIX DU PETROLE
Publié dans L'Expression le 01 - 04 - 2017


La dernière séance de cotation devait marquer la quatrième hausse des prix après qu'ils aient atteint leur plus haut niveau en trois semaines mercredi. Ce fut laborieux. Le baril tient a priori le bon bout. Contre vents et marées. La fin de semaine a débuté mi-figue, mi raisin sur une alternance de bon et de moins bon. Le décollage tant attendu n'est pas encore au rendez-vous. Hier vers 11h00 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'était le dernier jour de cotation, s'échangeait à 52,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de jeudi. Alors que sans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance se négociait, laissant au passage 15 cents. Les cours du Brent ont toutefois tenté de rebondir. Ils évoluaient légèrement au-dessus des 53 dollars aux environs de 15h00. Le baril a vraisemblablement décidé de ne pas clore la semaine sur une fausse note. Un indice annonciateur d'une éventuelle résurrection? Une hypothèse qui n'est pas à écarter si l'on se fie aux analyses des experts. Cette petite contrariété, qui a marqué le début de cotation de la journée d'hier, serait due principalement au billet vert qui a repris de la vigueur. «Le WTI reste ancré au-dessus des 50 dollars, mais la vigueur du dollar empêche les cours de remonter de façon plus durable», a fait observer Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB. La guerre sourde que se livrent Américains et pays producteurs Opep-non-Opep, les premiers en inondant le marché et les seconds en tentant d'éponger ce surplus qui empêche les prix de s'envoler est reléguée au second plan des facteurs responsables de la conjoncture actuelle. Etonnant! La thèse tient pourtant la route. Paroles de spécialistes. «Les marchés se focalisent sur les réserves américaines de brut, dont les données sont publiées par le gouvernement chaque semaine et qui sont en hausse, mais des indicateurs moins visibles montrent des baisses», ont estimé les analystes de Morgan Stanley. «Les réserves de pétrole raffiné ont diminué aux Etats-Unis, les réserves d'autres pays de l'Ocde ont diminué et les stocks conservés sur des navires ont diminué de moitié», ont-ils renchéri. L'accord historique d'Alger scellé le 28 septembre en marge de la 15ème édition du Forum international de l'Energie a-t-il fait mouche? L'Opep et ses 11 alliés qui ont décidé d'une baisse de leur production de près de 1,8 million de barils par jour pour rééquilibrer le marché qui croulait sous la production de pétrole de schiste américain a été vraisemblablement d'une efficacité insoupçonnée. «Nous ne voyons pas pourquoi l'Opep ressentirait le besoin de renouveler l'accord. Les réserves diminuaient d'elles-mêmes au deuxième semestre 2016 et c'était avant l'accord», a tranché Bjarne Schieldrop, analyste en chef chez SEB Markets à Oslo. Les pays producteurs affectés par la dégringolade des prix du pétrole n'ont, en effet, pas écarté l'éventualité de reconduire leur décision de baisse de leur offre de près de 1,8 million de barils par jour. «Le comité ministériel constitué de l'Algérie, du Koweït, du Venezuela, de la Russie et du Sultanat d'Oman, a étudié la possibilité de prolonger les réductions pour six mois supplémentaires», a indiqué le 26 mars le ministre koweïtien du Pétrole, Essam al-Marzouk, à l'issue de la 2ème réunion du comité chargé du suivi de l'accord Opep- hors Opep conclu le 10 décembre à Vienne en Autriche. Il a été demandé à la Commission technique du comité de suivi, de coopérer avec le secrétariat général de l'Opep pour «examiner les conditions du marché pétrolier et de lui faire un rapport lors de sa prochaine réunion en avril», a fait savoir le communiqué qui a sanctionné cette rencontre. Le comité «délibérera avant de soumettre ses recommandations aux pays engagés par les réductions», a souligné la même source. Par prudence, l'Opep devrait ne pas ouvrir ses vannes. Car si elle semble avoir gagné la première manche, la suite ne sera pas de la tarte.

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